Mon village à l'heure Sarko.
Les pratiques ordinaires d'une mairie.
« On trouve toujours, dans le droit français, quelque chose qui justifie la bassesse... »
Die, ville au passé de résistant, renoue, conduite par une municipalité de droite, avec une sinistre tradition : l'internement administratif.
A l'instar du ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et des quotas de reconduite à la frontière Le drômois Eric Besson, le premier magistrat de la commune, Georges Berginiat, pratique l’arrestation préventive et le placement d’office en Hôpital psychiatrique de mendiant et de vagabond Le 24 avril 2010 était arrêté presque « sans violence et sans haine », par les hommes en bleu lavande, David L.
Motif : « mendicité violente sur la voie publique».
Certains habitants avaient trouvé la manière dont le SDF demandait quelques pièces jaunes, place Mazel, contraire à la politique de tranquillité et sécurité urbaines, promise par monsieur le Maire.
Ce n'est pas la première fois que BERGINIAT, personnage fade de la vie politique locale, manifeste son hostilité à l'égard de marginaux...
A chaque fois, c'est le même scénario.
Le maire, ex-cadre de la croix Rouge de Recoubeau, use de l'article du code de la santé publique, L 3213-2 - qui fait l'économie de la Justice - et pond un arrêté municipal, contre-signé par le préfet.
Cette hospitalisation d'office d'urgence permet de débarrasser l'espace social de tout vagabond ou « malade récalcitrant ».
Pour être efficace le recours à l'article L 3213 nécessite une solidarité sans faille des gendarmes, pompiers, infirmiers, assistantes sociales et médecins.
Car l'on doit destituer en secret de ses droits la personne lors de l'enlèvement, la détention et le traitement.
Dans le cas de David L., l'abus de pouvoir est évident et la complicité de l'environnement, manifeste : aucune consultation médicale ne précède la réquisition de la force publique et le placement d'office en milieu médical fermé.
David est conduit manu militari aux urgences de Die pour des raisons qui relèvent d'un pur arbitraire de la mairie.
Piqué comme un animal sans qu'il puisse articuler le moindre son de défense, David est acheminé inconscient vers le centre psychiatrique de Monteléger où il y végète pendant un mois et demi.
Réveillé dans une cellule de contention, le patient taxé « d'agité » ne peut téléphoner à aucun avocat et ne sait pas qu'il peut, à tout moment, par simple requête au tribunal de Grande instance, faire cesser son calvaire.
Les pauvres, en France, sont maltraités comme des « sans papiers » dans leur propre pays.
HIMALOVE
PS : Les Diois ayant vécu une pareille mésaventure sont priés de me contacter
Nous avons retardé de quelques jours ce papier et rencontré l’auteur. Nous avons enlevé 2 mots qui pouvaient nous valoir un procès « en dénonciations calomnieuses ». Cet modification n’enlève rien au sens, ni surtout aux faits. Les modérateurs : C.V., D.M. et J.N.C.
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