Message de la Directrice générale de l'UNESCO pour la Journée internationale de la femme 2011
Voilà cent ans, une poignée de pays européens célébraient la première Journée internationale de la femme. L’événement a, depuis lors, pris une dimension mondiale et de nombreuses avancées ont été réalisées. La Journée internationale de la femme 2011 est l’occasion de saluer les réalisations accomplies et de se mobiliser contre les défis qui restent à relever.
- La bataille est loin d’être gagnée. Moins de 40 % des pays assurent aux filles et aux garçons un accès égal à l’éducation. Si nous avions atteint la parité des sexes dans l’enseignement primaire en 2008, il y aurait 3,6 millions de filles en plus dans les écoles. Ces dix dernières années en Afrique, les disparités dans l’enseignement secondaire se sont aggravées. Aujourd’hui, dans le monde, les femmes ne représentent que 29 % des chercheurs. Les deux tiers des 796 millions d’adultes analphabètes dans le monde sont des femmes.
- Cette situation est lourde de conséquences. L’inégalité coûte cher : ce sont des vies perdues en termes de mortalité infantile, ce sont des vies brisées de par la pauvreté et la marginalisation, ce sont des vies gâchées au regard des possibilités de croissance et de développement.
- L’égalité entre les sexes est comme un fil rouge qui tisse la trame de toutes les activités conduites par l’UNESCO pour encourager la coopération internationale dans le domaine de l’éducation, des sciences, de la culture, de la communication et de l’information. Nous nous attachons à promouvoir les droits fondamentaux de la personne humaine dans le but de transformer nos sociétés et de jeter les fondements d’un développement humain équitable et durable.
- Cette année, la Journée internationale de la femme a pour thème « L’égalité d’accès à l’éducation, à la formation, et aux sciences et technologies : vers un travail décent pour les femmes ». Ce thème est au cœur de la mission de l’UNESCO. Nous oeuvrons à développer les passerelles entre l’éducation, la formation, la science et la technologie et le marché du travail afin que les femmes aient les mêmes chances que les hommes d’accéder à un travail décent. Pour y parvenir, il faut commencer tôt, c'est-à-dire par une éducation de qualité à toutes les filles et les jeunes femmes depuis l’école primaire jusqu’aux études supérieures, puis continuer par l’offre d’un enseignement et d’une formation professionnels aux femmes n’ayant pas acquis de compétences de base, et poursuivre en créant des modèles positifs et des carrières professionnelles pour les femmes, en particulier dans les domaines scientifique et technologique.
- Ces objectifs guident l’action de l’UNESCO dans son rôle pilote en faveur de l’Éducation pour tous. Ils sont à la base du partenariat que nous avons formé avec L’Oréal au service de la promotion des femmes dans la recherche scientifique. Ils sont la raison d’être des activités que nous menons au Pakistan à l’appui de la génération de revenus pour les femmes après les inondations de 2010 et du développement de l’alphabétisme chez les femmes en Afghanistan.
- L’UNESCO est prête à faire bien plus – travailler avec des partenaires des secteurs public et privé pour apporter aux gouvernements un soutien politique à l’échelle du système, améliorer l’éducation non formelle et ouvrir des possibilités d’apprentissage aux femmes adultes. L’UNESCO possède de réelles capacités de leadership dans ces domaines et nous en tirerons le meilleur parti.
- Pour trop de femmes dépourvues de compétences de base, un travail décent n’est qu’un rêve lointain. L’univers de la science et de la technologie – si important dans notre vie de tous les jours – reste hors de portée du plus grand nombre. Des droits de l’être humain sont violés. D’immenses talents sont perdus. Cette Journée internationale de la femme est l’occasion pour nous tous de relever ces défis. En ces temps économiques difficiles, il ne saurait y avoir d’investissement plus utile.
Irina Bokova
Voilà cent ans, une poignée de pays européens célébraient la première Journée internationale de la femme. L’événement a, depuis lors, pris une dimension mondiale et de nombreuses avancées ont été réalisées. La Journée internationale de la femme 2011 est l’occasion de saluer les réalisations accomplies et de se mobiliser contre les défis qui restent à relever.
- La bataille est loin d’être gagnée. Moins de 40 % des pays assurent aux filles et aux garçons un accès égal à l’éducation. Si nous avions atteint la parité des sexes dans l’enseignement primaire en 2008, il y aurait 3,6 millions de filles en plus dans les écoles. Ces dix dernières années en Afrique, les disparités dans l’enseignement secondaire se sont aggravées. Aujourd’hui, dans le monde, les femmes ne représentent que 29 % des chercheurs. Les deux tiers des 796 millions d’adultes analphabètes dans le monde sont des femmes.
- Cette situation est lourde de conséquences. L’inégalité coûte cher : ce sont des vies perdues en termes de mortalité infantile, ce sont des vies brisées de par la pauvreté et la marginalisation, ce sont des vies gâchées au regard des possibilités de croissance et de développement.
- L’égalité entre les sexes est comme un fil rouge qui tisse la trame de toutes les activités conduites par l’UNESCO pour encourager la coopération internationale dans le domaine de l’éducation, des sciences, de la culture, de la communication et de l’information. Nous nous attachons à promouvoir les droits fondamentaux de la personne humaine dans le but de transformer nos sociétés et de jeter les fondements d’un développement humain équitable et durable.
- Cette année, la Journée internationale de la femme a pour thème « L’égalité d’accès à l’éducation, à la formation, et aux sciences et technologies : vers un travail décent pour les femmes ». Ce thème est au cœur de la mission de l’UNESCO. Nous oeuvrons à développer les passerelles entre l’éducation, la formation, la science et la technologie et le marché du travail afin que les femmes aient les mêmes chances que les hommes d’accéder à un travail décent. Pour y parvenir, il faut commencer tôt, c'est-à-dire par une éducation de qualité à toutes les filles et les jeunes femmes depuis l’école primaire jusqu’aux études supérieures, puis continuer par l’offre d’un enseignement et d’une formation professionnels aux femmes n’ayant pas acquis de compétences de base, et poursuivre en créant des modèles positifs et des carrières professionnelles pour les femmes, en particulier dans les domaines scientifique et technologique.
- Ces objectifs guident l’action de l’UNESCO dans son rôle pilote en faveur de l’Éducation pour tous. Ils sont à la base du partenariat que nous avons formé avec L’Oréal au service de la promotion des femmes dans la recherche scientifique. Ils sont la raison d’être des activités que nous menons au Pakistan à l’appui de la génération de revenus pour les femmes après les inondations de 2010 et du développement de l’alphabétisme chez les femmes en Afghanistan.
- L’UNESCO est prête à faire bien plus – travailler avec des partenaires des secteurs public et privé pour apporter aux gouvernements un soutien politique à l’échelle du système, améliorer l’éducation non formelle et ouvrir des possibilités d’apprentissage aux femmes adultes. L’UNESCO possède de réelles capacités de leadership dans ces domaines et nous en tirerons le meilleur parti.
- Pour trop de femmes dépourvues de compétences de base, un travail décent n’est qu’un rêve lointain. L’univers de la science et de la technologie – si important dans notre vie de tous les jours – reste hors de portée du plus grand nombre. Des droits de l’être humain sont violés. D’immenses talents sont perdus. Cette Journée internationale de la femme est l’occasion pour nous tous de relever ces défis. En ces temps économiques difficiles, il ne saurait y avoir d’investissement plus utile.
Irina Bokova
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