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samedi 16 juillet 2011

Martine Aubry sur le chemin...

Martine Aubry
En produisant des analyses, des connaissances et des idées, les chercheurs, les intellectuels, les femmes et les hommes de culture contribuent à animer l’espace public, en citoyens. A un moment où notre pays attend que lui soient proposés des repères pour se projeter à nouveau vers l’avenir avec confiance, plus que jamais la recherche, la création, la production et la diffusion des savoirs sont indispensables pour redonner du sens et un cap à l’action politique.
Notre vocation, notre mission, notre profession aussi, bien souvent, nous conduisent à distinguer ceux qui, parmi les responsables politiques, s’intéressent à notre travail, établissent une relation authentique et durable avec nous, tiennent compte de nos publications, de nos œuvres, de notre apport à la vie de la cité.
Martine Aubry a toujours témoigné un intérêt réel et profond à la culture et à la vie des idées. Elle a comblé un manque devenu criant au sein de son parti en mettant en place un «laboratoire des idées» qui développe des dynamiques nouvelles entre les deux univers, le sien, politique, et le nôtre, intellectuel, culturel et scientifique. L’élan qu’elle a impulsé à Lille, capitale européenne de la culture, perdure ; avec des logiques d’innovation ouvertes au monde et le souci d’assurer l’accès des milieux populaires à ce que la culture offre de meilleur. Les temps où la distance se creusait entre la gauche et l’univers des idées s’éloignent. L’époque impose à nouveau l’engagement. Cette évolution n’est elle-même qu’un aspect des rapprochements qui se nouent entre la gauche et la société dans son ensemble.
Nous sommes convaincus que Martine Aubry, femme d’Etat, saura à l’avenir veiller à ce que soient poursuivies et intensifiées ces relations indispensables et fécondes. C’est pourquoi nous la soutenons dans son action et pour représenter la gauche à l’élection présidentielle de 2012.
Par Un collectif d’intellec-tuels, d’artistes et de scientifiques
Premiers signataires
Laure Adler journaliste, Jean-Pierre Azéma historien, Philippe Bataille sociologue, Christian Baudelot sociologue, Fabienne Brugère philosophe, Johann Chapoutot historien, Catherine Clément philosophe, Daniel Cohen économiste, Philippe Darriulat historien, Jean-Pierre Dozon anthropologue, François Dubet sociologue, Pierre Encrevé linguiste, Alain Fischer professeur de médecine, membre de l’Académie des sciences, Françoise Gaillard philosophe, Alain Geismar universitaire, Maurice Godelier anthropologue, Serge Hefez psychiatre et psychanalyste, Françoise Héritier anthropologue, Axel Kahn généticien, Guillaume Le Blanc philosophe, Hervé Le Bras démographe, Christian Lechervy politologue, Valérie Masson-Delmotte paléoclimatologue, Pierre Mathiot politologue, Olivier Mongin philosophe, Frédéric Monier historien, Pap Ndiaye historien, Isabelle Neuschwander archiviste paléographe, Serge Paugam sociologue, Natalie Petiteau historienne, Christine Petit biologiste, professeure au Collège de France, Camille Peugny sociologue, Jenny Raflik historien, Joël Roman philosophe, Joël Ruet économiste, Fabienne Servan-Schreiber productrice, Alfred Spira épidémiologiste, Serge Tisseron psychiatre et psychanalyste, Jean Vigreux historien, Annette Wieviorka historienne, Michel Wieviorka sociologue, Catherine Wihtol de Wenden, politologue.
Pour signer l’appel,
6 femmes de Rhône-Alpes pour défendre Aubry ( photo 2)
Cela ressemble au titre d'un film de François Ozon (huit femmes), c'est aussi le nombre de femmes politiques socialistes soutenant la candidature de Martine Aubry dans le Rhône. Elles se sont présentées lundi devant la presse. Récit. 
Annie Guillemot, Nathalie Perrin-Gilbert, Pascale Crozon, Evelyne Fontaine, Farida Boudaoud et Cécile Michaux (dans l'ordre sur la photo). Toutes les six étaient assises lundi matin à la même table; venues présenter le comité de soutien à Martine Aubry dans le Rhône au siège de la fédération socialiste en vue des primaires des 9 et 16 octobre prochains.
Parmi elles un seul homme : Yann Crombecque, conseiller régional qui s'est fait gentiment charrier par ses camarades. "Cela ne me dérange pas d'être seul parmi les femmes. L'important pour moi ce sont les idées et je crois beaucoup au triptyque 'social, emploi, formation' pour sauver la France. Martine Aubry est la mieux placée pour le défendre" argue l'ancien syndicaliste
Quand aux autres soutiens masculins de la Première secrétaire : Pierre-Alain Muet, député et Pierre Crédoz, maire de Décines, ils se sont fait excuser lundi. En réalité, parmi les 31 noms d'élus figurant sur la liste de soutiens à Martine Aubry dans le Rhône il y a plus d'hommes que de femmes. Bernard Rivalta, conseiller communautaire, Jean Berthinier, adjoint à Villeurbanne notamment. Reste que les principaux soutiens sont des femmes.
Choisir Aubry contre Collomb, un risque ?
Ces élus s'opposent à Gérard Collomb. En effet le maire de Lyon, ancien strauss-kahnien, a rallié François Hollande officiellement le 29 mai.
En 2008, après être devenu royaliste, il avait mené une véritable chasse aux sorcières pro-Royal au sein de la fédération en préparation du congrès de Reims. La motion E qu'il défendait avait fini par remporter haut la main la victoire avec plus de 40% des suffrages, loin devant celle d'Aubry à 14%. 
Les 6 femmes qui nagent aujourd'hui à contre-courant doivent elles pour autant s'inquièter ? Farida Boudaoud, tout comme Annie Guillemot n'ont pas changé d'orientation depuis 2008, elles n'ont rien à prouver. Pascale Crozon et Evelyne Fontaine n'ont rien à perdre, leur carrière politique étant déjà bien avancée. En revanche, l'enjeu est plus important pour les jeunes Cécile Michaux, secrétaire fédérale et Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement.
Annie Guillemot, porte-parole, a tenté de les défendre lundi : "ce n'est pas nous qui nous opposons à Gérard Collomb, c'est lui qui s'oppose à nous. Il a fait connaître son choix après nous !". Tandis que Cécile Michaux, ancienne strauss-kahnienne, assure qu'elle a basé son choix sur le pacte passé entre DSK et Martine Aubry en vue des primaires. Elle fait également valoir le caractère résolument "social démocrate" de la Première secrétaire selon elle. Enfin Nathalie Perrin-Gilbert réclame "le droit au débat"au sein de la fédération, avant de revenir sur son engagement en faveur de Delanoé en 2008, proche d'Aubry au niveau des idées.
Aubrystes plus nombreux, hollandais (?) plus médiatiques
Reste à savoir si le clan Aubry, malgré le nombre (370 personnes ont signé l'appel en faveur de la première secrétaire sur le site du comité de soutien rhodanien), ne sera pas éclipsé durant la campagne par le clan hollandais, plus riche en personnalités médiatiques à Lyon (Collomb, Touraine, etc). Cécile Michaux rappelle qu'au moins, au niveau national, les anciens strauss-kahniens feront le travail. "Ils se sont majoritairement tournés vers la première secrétaire, contrairement à ce qui s'est produit dans le Rhône" relève la secrétaire fédérale. 
Le clan Aubryste en tous cas n'a pas prévu d'occuper le terrain cet été. Rien n'est prévu dans le Rhône. Les figures de proue du comité de soutien local s'accorderont un droit aux congés. A la rentrée, après l'université d'été du PS à La Rochelle du 26 au 28 août, un premier meeting sera organisé au Fort de Saint-Priest le 10 septembre. Jean-Pierre Mignard, membre de la haute autorité chargée de contrôler le bon déroulement des Primaires sera présent, ainsi qu'un représentant de chaque candidat, voire les candidats eux-mêmes en fonction de leurs disponibilités. La fédération veillera à faire respecter les temps de parole de chacun.
Lucie Blanchard

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