Parcours du Directeur de Agence Régionale de la Santé Rhône-Alpes : Âgé de 53 ans, diplômé de l'Institut d'études politiques (IEP) et d'HEC, ancien élève de l'ENA, Denis Morin est conseiller maître à la Cour des comptes et membre, depuis mai 2008, du comité de surveillance de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades).
Après l'ENA, en 1983, il a commencé sa carrière comme administrateur civil à la direction du budget au ministère de l'économie et des finances.
Puis il a été détaché en 1987 comme adjoint au directeur général des services départementaux de l'Essonne.
De 1989 à juin 2000, il a travaillé de nouveau au ministère de l'économie soit dans des cabinets ministériels, soit dans l'administration.
De septembre 1989 à octobre 1992, il a travaillé au cabinet du ministre chargé du budget Michel Charasse, comme conseiller technique puis comme directeur adjoint. De 1992 à 1993, il est resté dans le cabinet du nouveau ministre du budget, Martin Malvy, également comme directeur adjoint.
De mars 1993 à juin 1997, il a travaillé à Bercy à la sous-direction chargée du secteur couvrant notamment les affaires sociales, la santé et la sécurité sociale.
Puis il a retrouvé les cabinets ministériels en tant que directeur adjoint du cabinet du ministre de l'économie, Dominique Strauss-Kahn, et, parallèlement, comme directeur de cabinet du secrétaire d'Etat au budget, Christian Sautter.
Il a gardé sa fonction de directeur de cabinet lorsque Christian Sautter est devenu ministre de l'économie, des finances et de l'industrie.
En 2000, après quelques mois au ministère de l'économie comme conseiller du nouveau ministre Laurent Fabius, il a été directeur de cabinet de la ministre de l'emploi et de la solidarité, Martine Aubry (cf dépêche APM NSDFR003), puis conseiller auprès de la nouvelle ministre de l'emploi et de la solidarité, Elisabeth Guigou.
Il a été nommé conseiller maître à la Cour des comptes en décembre 2000, où il a été rapporteur général chargé du rapport annuel sur la sécurité sociale en 2002 et 2003.
Il a été mis en disponibilité en septembre 2007 comme adjoint du délégué général du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), où il est resté d'avril 2007 à avril 2008, puis est revenu à la Cour des comptes en avril 2008.
Mémoire : M. Denis Morin, rapporteur général de la cour des comptes, avait donné des éléments sur les difficultés rencontrées pour opérer les restructurations hospitalières : " Il y a encore aujourd'hui 28 600 lits excédentaires : il y a eu peu d'évolution en la matière, et, même si cela est peu évoqué dans le débat public, il y a encore certains établissements qui ont trop de lits alors que d'autres en manquent. Les instruments juridiques permettant de mener à bien ces restructurations sont trop complexes et non coordonnés entre eux. Les micro-regroupements engagés au niveau local, comme la mise en commun de directions administratives ou la coordination entre établissements publics et cliniques privées, semblent stagner depuis 1999. Enfin, on ne sait pas quelle est l'évolution des coûts en conséquence des opérations de restructuration menées et, en raison de cette inconnue financière et comptable, on alloue les moyens à l'aveugle."
Mercredi 18 septembre 2002( déjà ), Séance de 9 heures 30.
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