Depuis le début du printemps météorologique (1er mars), le déficit pluviométrique est très important sur la France et plus particulièrement sur les régions du nord et de l'ouest. A Paris on est en passe de battre le printemps le plus sec jamais observé depuis plus d'un siècle ! Avec 27 millimètres recueillis depuis le 1er mars pour une moyenne de 150 mm, le déficit pluviométrique atteint 82% sur ces 3 mois.
Un printemps historiquement sec
La sécheresse s'est installée dès le mois de mars sur la France en touchant principalement l'ouest et le nord de la France. Seules les régions proches de la Méditerranée connaissent un mois de mars très arrosé.
Le mois d'avril est particulièrement sec avec un déficit pluviométrique qui atteint 70% sur les trois quart du pays. Il ne pleut que 3 millimètres à Beauvais, 4 millimètres à Caen, 8 mm à Rennes et Nantes, 9 mm à Paris. Seul le Roussillon connaît des précipitations conséquentes avec 68 mm à Perpignan pour une moyenne de 49 mm. A noter que les températures exceptionnellement élevées de ce mois d'avril 2011 ont été un facteur aggravant la sécheresse.
Le mois de mai est le troisième mois a présenté un déficit pluviométrique important sur la plupart de nos régions. Si quelques orages se sont produits ici ou là, ils ont été le plus souvent localisés, épargnant complètement certains régions. C'est le cas du Bassin parisien et du Nord avec seulement 1 mm recueilli à Paris depuis le 1er mai pour une moyenne de 65 mm. Pas plus d'un millimètre également à Beauvais, 3 mm à Reims, 4 mm pour Lille et Saint-Quentin. A noter aussi un mois de mai particulièrement sec près de la Méditerranée : pas la moindre goutte à Toulon et Marseille, 1 mm à Nice, 2 mm à Perpignan et 3 mm à Orange. C'est sur le Massif-Central que les orages ont été les plus fréquents avec un cumul de pluie de 48 mm à Clermont-Ferrand et 75 mm à Limoges ; la situation est donc moins critique qu'ailleurs.
Au total, c'est un printemps exceptionnellement sec sur les trois quart du pays et plus particulièrement au nord d'une ligne Bordeaux-Metz. Les régions méditerranéennes sont les moins touchées car le mois de mars a été très arrosé.
Près de la moitié de la France subit des restrictions d'eau
Jeudi, 47 départements étaient concernés par des restrictions d'eau. Il faut dire que les nappes phréatiques sont déficitaires sur les trois quarts du pays. Pour le moment la situation n'est pas aussi critique qu'en 1976 car l'automne et le début de l'hiver ont été plus arrosés. En revanche, la sécheresse de surface est plus importante qu'en 1976 en raison des fortes températures que nous subissons depuis début avril. L'impact est donc très imoportant dans le domaine de l'agriculture avec un manque de fourrage pour les éleveurs et des rendements qui s'annoncent médiocres pour les céréaliers.
Tout n’est pas perdu : dégradation pluvio-orageuse en milieu de semaine
Après un temps sec et ensoleillé en début de semaine, une dégradation du temps est attendue pour jeudi. Des précipitations devraient circuler du sud-ouest au nord-est en prenant parfois un caractère orageux. Dans le même temps le temps sera instable près de la Manche avec des averses. Seules les régions proches de la Méditerranée devrait échapper à cette
Un printemps historiquement sec
La sécheresse s'est installée dès le mois de mars sur la France en touchant principalement l'ouest et le nord de la France. Seules les régions proches de la Méditerranée connaissent un mois de mars très arrosé.
Le mois d'avril est particulièrement sec avec un déficit pluviométrique qui atteint 70% sur les trois quart du pays. Il ne pleut que 3 millimètres à Beauvais, 4 millimètres à Caen, 8 mm à Rennes et Nantes, 9 mm à Paris. Seul le Roussillon connaît des précipitations conséquentes avec 68 mm à Perpignan pour une moyenne de 49 mm. A noter que les températures exceptionnellement élevées de ce mois d'avril 2011 ont été un facteur aggravant la sécheresse.
Le mois de mai est le troisième mois a présenté un déficit pluviométrique important sur la plupart de nos régions. Si quelques orages se sont produits ici ou là, ils ont été le plus souvent localisés, épargnant complètement certains régions. C'est le cas du Bassin parisien et du Nord avec seulement 1 mm recueilli à Paris depuis le 1er mai pour une moyenne de 65 mm. Pas plus d'un millimètre également à Beauvais, 3 mm à Reims, 4 mm pour Lille et Saint-Quentin. A noter aussi un mois de mai particulièrement sec près de la Méditerranée : pas la moindre goutte à Toulon et Marseille, 1 mm à Nice, 2 mm à Perpignan et 3 mm à Orange. C'est sur le Massif-Central que les orages ont été les plus fréquents avec un cumul de pluie de 48 mm à Clermont-Ferrand et 75 mm à Limoges ; la situation est donc moins critique qu'ailleurs.
Au total, c'est un printemps exceptionnellement sec sur les trois quart du pays et plus particulièrement au nord d'une ligne Bordeaux-Metz. Les régions méditerranéennes sont les moins touchées car le mois de mars a été très arrosé.
Près de la moitié de la France subit des restrictions d'eau
Jeudi, 47 départements étaient concernés par des restrictions d'eau. Il faut dire que les nappes phréatiques sont déficitaires sur les trois quarts du pays. Pour le moment la situation n'est pas aussi critique qu'en 1976 car l'automne et le début de l'hiver ont été plus arrosés. En revanche, la sécheresse de surface est plus importante qu'en 1976 en raison des fortes températures que nous subissons depuis début avril. L'impact est donc très imoportant dans le domaine de l'agriculture avec un manque de fourrage pour les éleveurs et des rendements qui s'annoncent médiocres pour les céréaliers.
Tout n’est pas perdu : dégradation pluvio-orageuse en milieu de semaine
Après un temps sec et ensoleillé en début de semaine, une dégradation du temps est attendue pour jeudi. Des précipitations devraient circuler du sud-ouest au nord-est en prenant parfois un caractère orageux. Dans le même temps le temps sera instable près de la Manche avec des averses. Seules les régions proches de la Méditerranée devrait échapper à cette
Dégradation… Sécheresse : premières restrictions des usages de l'eau dans la Drôme. Comme suite à la réunion de la conférence départementale de l'eau (commission gestion quantitative de la ressource en eau) la semaine dernière, le préfet de la Drôme vient de prendre des mesures de restrictions des usages de la ressource eau à partir du vendredi 20 mai, la sécheresse s'installant dans notre département. Début mai, l'état de vigilance avait été instauré afin d'attirer l'attention des drômois sur la nécessité d'utiliser l'eau de la manière la plus économe possible face à une situation des ressources en eau en cours de dégradation. Les éléments étudiés lors de cette réunion le 13 mai dernier ont démontré que cette situation ne s'améliorait pas. Les prévisions météorologiques annonçant des pluies pour le week-end du 14 et 15 mai de l'ordre de 10 à 20 mm, le préfet avait décidé de mettre en place les premières mesures de restriction une semaine après la tenue de la conférence départementale de l'eau. Les mesures de restrictions d'usage de l'eau de niveau 1 applicables à partir du 20 mai : Le niveau 1 des restrictions d'usage est déclenché en vue d'imposer à tous les usagers des économies d'eau, avec un effort particulier sur les eaux superficielles, sur l'ensemble du territoire drômois. – Pour les collectivités et les particuliers dont les usages de l’eau sont effectués à partir des réseaux d’alimentation en eau potable ou de prélèvements dans les eaux superficielles (cours d’eau et leurs nappes d’accompagnement) : L’arrosage des jardins d’agrément, jardins potagers, espaces verts, massifs fleuris, terrains de sport et assimilés est limité à la période comprise entre 19h00 et 8h00 ; Le lavage des véhicules est interdit exception faite des stations professionnelles de lavage automatique, du lavage de véhicules ayant une obligation réglementaire (véhicules sanitaires ou alimentaires) ou technique (bétonnière …) et du lavage des organes liés à la sécurité ; Les prélèvements pour le remplissage des piscines à usage privé sont interdits exception faite de la première mise en eau après construction du bassin. - Pour les prélèvements d’eau à usage industriel, commercial à partir des réseaux d’alimentation en eau potable ou de prélèvements dans les eaux superficielles (cours d’eau et leurs nappes d’accompagnement), ainsi que les activités hydroélectrique et autres ouvrages sur les cours d’eau : Application des mêmes dispositions applicables aux collectivités et aux particuliers ; Réalisation des prélèvements d’eau nécessaires en priorité dans les nappes profondes, les prélèvements dans les cours d’eau ou leurs nappes d’accompagnement étant diminués d’autant ; Transmission des besoins prioritaires et indispensables des installations ou activités au service de police de l’eau de la direction départementale des territoires pour validation. - Pour les prélèvements pour l'irrigation à partir des eaux superficielles (à l'exception du Rhône et de l'Isère) sur proposition de la conférence départementale de l'eau, le préfet a décidé pour les eaux superficielles (cours d’eau et leurs nappes d’accompagnement) : Mise en oeuvre du niveau 1 de restriction, pour les usages agricoles (-20%). État de la situation de la ressource en eau dans le département de la Drôme : En matière de pluviométrie, le mois d'avril a été très sec ; dans les chroniques collectées. Il faut remonter à l'année 1955 pour trouver un mois d'avril plus sec. Le cumul des précipitations depuis le mois d'octobre est déficitaire sur la quasi totalité du département. Ce déficit est plus marqué en particulier sur le nord du département et la vallée de la Drôme. Sur le nord de la Drôme, la période d'octobre à avril fait partie des six à sept périodes les plus sèches depuis 1960. Le mois d'avril 2011 est également l'un des mois les plus chauds des 30 voire des 50 dernières années. Les pluies survenues le 14 et 15 mai ont permis un apport sur le département variant de 5 à 10 mm, avec quelques secteurs plus arrosés que le reste du département (Nord Drôme, une partie de la Plaine de Valence et Diois) . Les débits actuels des cours d'eau s'effondrent et atteignent pour la plupart des niveaux très bas pour la saison. Ils sont inférieurs au niveau de la décennale « sèche » du mois de mai (situation sèche de récurrence 1 année sur 10) pour la majorité des cours d'eau et inférieurs aux débits observés à la même époque en 2003. Les niveaux observés sont représentatifs d'un étiage moyen de début juillet. La situation des nappes se dégrade également. Leur inertie laisse supposer un maintien, voire une dégradation des tendances observées en l'absence d'évolution de la situation météorologique. La commission « gestion quantitative » se réunira à nouveau très prochainement pour faire le point sur l’évolution de la situation, notamment pour le suivi des assecs (ROCA) des cours d'eau et des nappes, sachant que des mesures d’urgence peuvent être prise entre temps. Les infractions constatées feront l'objet de poursuites. |
Apis
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