Bélarus : Une société bâillonnée
http://www.fidh.org/Belarus-Une-societe-baillonnee
Un film de 7 minutes, réalisé par la FIDH, sur la répression qui sévit au Bélarus depuis l'élection présidentielle de décembre 2010.
http://www.fidh.org/Belarus-Une-societe-baillonnee
Un film de 7 minutes, réalisé par la FIDH, sur la répression qui sévit au Bélarus depuis l'élection présidentielle de décembre 2010.
Le film de la FIDH Bitter Winter in Belarus dénonce la violente répression menée par les autorités Bélarus à l'encontre de tous ceux qui ont dénoncé les fraudes électorales commises lors de l'élection présidentielle du 19 décembre 2010.
Suite à l'annonce du résultat de l'élection, 700 personnes ont été arrêtées, battues et incarcérées alors qu'elles manifestaient pacifiquement dans le centre de Minsk pour contester les fraudes. Parmi elles, sept candidats de l'opposition, ainsi que de jeunes militants pro-démocratie, des journalistes indépendants et des défenseurs des droits de l'Homme. Alors que certains ont été condamnés à des peines de prison démesurées, d'autres ont vu leurs locaux perquisitionnés et saccagés à plusieurs reprises par les forces de sécurité. Très peu ont bénéficié d'une défense équitable et tous ont fait l'objet de menaces de la part du régime. Le Président Lukashenko lui même a, dès le lendemain de l'annonce des résultats, déclaré : « Finissons-en ! Il n'y aura plus de démocratie imbécile dans le pays! […] Tous iront en prison comme le veut la loi ».
Aujourd'hui, la répression se poursuit au Bélarus. Deux anciens candidats à la présidentielle, Andrei Sannikov et Vladzimir Niaklayev se trouvent toujours en résidence surveillée. Les avocats de la journaliste Irina Khalip, épouse du candidat Sannikov, se sont vus retirer leurs licences. Deux journaux indépendants «Nasha Niva» et «Narodnaya Volia» sont interdits de publication. Six journalistes ont été accusés d'avoir participé à des «troubles massifs à l'ordre public», et l'un de leurs confrères a même été condamné à quatre ans de prison. Enfin, les défenseurs des droits de l'Homme sont plus que jamais dans la ligne de mire du régime : leurs locaux sont perquisitionnés et ils font l'objet de campagnes de diffamation diffusées à longueur de journée sur toutes les chaînes nationales1.
Ce film livre les témoignages accablants d'une société bâillonnée par un pouvoir qui tente par tous les moyens d'étouffer toute revendication en faveur de la démocratie.
Pour visionner le film : http://www.fidh.org/Belarus-Une-societe-baillonnee
A venir : la FIDH publiera prochainement un rapport d'enquête détaillé sur la répression au Bélarus.
Suite à l'annonce du résultat de l'élection, 700 personnes ont été arrêtées, battues et incarcérées alors qu'elles manifestaient pacifiquement dans le centre de Minsk pour contester les fraudes. Parmi elles, sept candidats de l'opposition, ainsi que de jeunes militants pro-démocratie, des journalistes indépendants et des défenseurs des droits de l'Homme. Alors que certains ont été condamnés à des peines de prison démesurées, d'autres ont vu leurs locaux perquisitionnés et saccagés à plusieurs reprises par les forces de sécurité. Très peu ont bénéficié d'une défense équitable et tous ont fait l'objet de menaces de la part du régime. Le Président Lukashenko lui même a, dès le lendemain de l'annonce des résultats, déclaré : « Finissons-en ! Il n'y aura plus de démocratie imbécile dans le pays! […] Tous iront en prison comme le veut la loi ».
Aujourd'hui, la répression se poursuit au Bélarus. Deux anciens candidats à la présidentielle, Andrei Sannikov et Vladzimir Niaklayev se trouvent toujours en résidence surveillée. Les avocats de la journaliste Irina Khalip, épouse du candidat Sannikov, se sont vus retirer leurs licences. Deux journaux indépendants «Nasha Niva» et «Narodnaya Volia» sont interdits de publication. Six journalistes ont été accusés d'avoir participé à des «troubles massifs à l'ordre public», et l'un de leurs confrères a même été condamné à quatre ans de prison. Enfin, les défenseurs des droits de l'Homme sont plus que jamais dans la ligne de mire du régime : leurs locaux sont perquisitionnés et ils font l'objet de campagnes de diffamation diffusées à longueur de journée sur toutes les chaînes nationales1.
Ce film livre les témoignages accablants d'une société bâillonnée par un pouvoir qui tente par tous les moyens d'étouffer toute revendication en faveur de la démocratie.
Pour visionner le film : http://www.fidh.org/Belarus-Une-societe-baillonnee
A venir : la FIDH publiera prochainement un rapport d'enquête détaillé sur la répression au Bélarus.
Contacts presse : Karine Appy et Arthur Manet
+ 01 43 55 14 12
+ 33 1 43 55 90 19
MINSK (APL)
L'un des principaux opposants au président biélorusse Alexandre Loukachenko, Andreï Sannikov (photo) a été condamné samedi à une peine de cinq ans de prison pour avoir participé à un rassemblement en décembre contre la réélection du chef de l'Etat.
Ancien vice-ministre des Affaires étrangères et cofondateur de la Charte 97, il a été reconnu coupable d'avoir organisé des désordres sur la voie publique, ce qu'il a toujours nié.
Sannikov, qui est âgé de 57 ans, fait partie des cinq candidats à l'élection présidentielle qui comparaissaient pour leur rôle lors d'un meeting du 19 décembre à Minsk contre la victoire de Loukachenko, réélu ce jour-là pour un quatrième mandat.
La répression par le pouvoir de ce meeting, qui a été suivi de l'arrestation de nombreux opposants, a déclenché des sanctions américaines et européennes contre le chef de l'Etat, dont une interdiction de voyager frappant sa personne et son entourage.
Quatre autres opposants jugés avec Sannikov ont écopé de peines allant de trois ans à trois ans et demi de réclusion.
Le ministère public avait requis une peine de sept ans de prison pour Sannikov en raison de la charge retenue, passible d'un maximum de 15 ans de réclusion.
L'épouse de l'opposant, la journaliste Irina Khalip, est également poursuivie pour son rôle dans la manifestation du 19 décembre.
Le verdict la concernant devrait être rendu lundi. Le parquet a requis contre elle une peine de deux ans de prison avec sursis.
Andreï Makhovsky, Jean-Loup Fiévet pour le service français
APL-APIS
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