Le chant des baleines repris aux quatre coins du monde
Chaque population de baleines produit un son qui lui est propre.
Les chercheurs pointent un bel exemple de transmission culturelle
Chaque année, elles entonnent en chœur un chant différent qui se déplace mystérieusement d'ouest en est dans le Pacifique Sud, d’ après des enregistrements sous-marins effectués par des chercheurs australiens de l'université du Queensland.
Transmission culturelle
Ces mammifères marins, qui peuvent peser plus de 35 tonnes, sont d'ailleurs d'excellents chanteurs ! Cette particularité émerveille les spécialistes car les mâles font entendre, à la saison des amours, un son caractéristique de chaque population, produit d'une manière encore inconnue. L'étude a porté sur plusieurs populations qui remontent de l'Antarctique vers le Pacifique Sud pour se reproduire l'hiver entre l'Australie et la Polynésie française dans des sites répartis sur plus de 6 000 km. En comparant les chants enregistrés pendant onze ans sur ces zones, les chercheurs ont découvert que les nouvelles mélopées naissent au large des côtes australiennes pour se retrouver, un an ou deux après, aux environs de Tahiti. «Nous pensons que ces sons, qui s'entendent sur quelques dizaines de kilomètres, sont transmis le long des flux de migration», précise Claire Garrigue, membre de l'organisation « Opération Cétacés » à Nouméa et coauteur de l'étude.
De longues sérénades qui comptent parmi les plus complexes connues chez les mammifères et qui sont finalement adoptées par tous en quelques semaines. Une transmission qui ne semble pas liée à l'origine génétique ni aux contextes écologiques distincts de ces diverses populations de baleines, mais qui se révèle être un bel exemple de transmission culturelle et propre à des mammifères très évolués, concluent les chercheurs.
Ces mammifères marins, qui peuvent peser plus de 35 tonnes, sont d'ailleurs d'excellents chanteurs ! Cette particularité émerveille les spécialistes car les mâles font entendre, à la saison des amours, un son caractéristique de chaque population, produit d'une manière encore inconnue. L'étude a porté sur plusieurs populations qui remontent de l'Antarctique vers le Pacifique Sud pour se reproduire l'hiver entre l'Australie et la Polynésie française dans des sites répartis sur plus de 6 000 km. En comparant les chants enregistrés pendant onze ans sur ces zones, les chercheurs ont découvert que les nouvelles mélopées naissent au large des côtes australiennes pour se retrouver, un an ou deux après, aux environs de Tahiti. «Nous pensons que ces sons, qui s'entendent sur quelques dizaines de kilomètres, sont transmis le long des flux de migration», précise Claire Garrigue, membre de l'organisation « Opération Cétacés » à Nouméa et coauteur de l'étude.
De longues sérénades qui comptent parmi les plus complexes connues chez les mammifères et qui sont finalement adoptées par tous en quelques semaines. Une transmission qui ne semble pas liée à l'origine génétique ni aux contextes écologiques distincts de ces diverses populations de baleines, mais qui se révèle être un bel exemple de transmission culturelle et propre à des mammifères très évolués, concluent les chercheurs.
APIS
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