220 nouvelles maisons à Chanqueyras.
La Mairie de Die avait convié les Diois pour une deuxième réunion publique ce Jeudi 9 décembre 2010 pour présenter ce que pourrait être un Eco-quartier au Clôt Piétri, entre Chanqueyras et la Route de l’Abbaye de Valcroissant sur 7 hectares dont 5 et ½ appartiennent déjà à la Commune de Die.
Une soixantaine de personnes avaient répondu à l’invitation. A peu prés le même nombre que la première fois pour la présentation le 21 octobre 2010.
Aptitudes Aménagement est un bureau d’études en urbanisme et aménagement implanté à Riorges qui présente le projet de Chanqueyras. « Forts d’une équipe de 5 personnes complémentaires dans les domaines de l’urbanisme, du développement local, de l’architecture et du paysage, nous réalisons des documents d’urbanisme (SCOT, PLU et cartes communales), des Plans d’Aménagement de Bourg, des études urbaines, des études d’impacts... Notre valeur ajoutée repose particulièrement sur la mise en œuvre d’une méthode novatrice et expérimentale de diagnostic partagé avec les habitants, utilisée notamment pour l’élaboration des PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable).
Selon nous, l’enjeu est de faire émerger un projet global et partagé dans ses dimensions indissociables de l’économie, du social, du culturel, de l’environnemental, mais aussi et surtout dans ses dimensions humaines.
En effet, la compréhension du territoire communal, nécessairement complexe du fait de la diversité de ses acteurs et projets et donc des perceptions et finalités, rend indispensable la prise en compte des dimensions humaines liées à l’implication et la compréhension des enjeux par les acteurs de terrain.
Ainsi, selon nous, l’enjeu de l’élaboration d’un projet de territoire est que les acteurs expriment, puis construisent à partir de leurs appréhensions croisées une vision partagée de ce territoire sur le moyen et le long termes.
C’est pourquoi la méthode d’élaboration que nous privilégions insiste sur la compréhension par les acteurs locaux des problèmes auxquels est confronté le territoire. Il s’agit d’impliquer des acteurs locaux dans la démarche de réflexion des éco-quartiers en allant les rencontrer et en les faisant participer à des groupes de travail.
La démarche participative
« Cette démarche consiste principalement, grâce à l’implication des acteurs locaux, à : identifier les problèmes et les atouts du territoire (phase de diagnostic partagé), fixer les grands objectifs de développement (le projet), identifier des axes d’intervention (la stratégie), esquisser la mise à jour des moyens pour y parvenir (les actions opérationnelles).
Trois catégories d’acteurs doivent être mobilisés dans le cadre de cette démarche.
- Les entreprises et acteurs économiques du territoire, rencontrés l’après midi du 09 décembre : DAH , (ex ODH, ex OPAC) , promoteurs, bailleurs sociaux, etc…)
- Les acteurs institutionnels susceptibles de constituer des partenaires de la collectivité, les services de l’Etat , les chambres consulaires ...
- Les acteurs sociaux, associatifs, société civile, qui apportent leur connaissance du territoire lors du diagnostic partagé ( ces 2 réunions) et qui contribuent d’autant mieux à la mise en œuvre du projet communal qu’ils ont participé à son élaboration et compris les enjeux de développement de leur territoire communal.
L’intérêt évolutif et général permet de dépasser les simples préoccupations personnelles. Les élus ont l’occasion unique de prendre le pouls de leurs administrés, habitants, membres d’associations, chefs d’entreprises, usagers occasionnels.
Pour conclure, à la manière du médecin qui doit ausculter, écouter, dialoguer, diagnostiquer, établir la médication de son patient, l’urbaniste avec ses mots et ses dessins doit penser l’essence d’un projet de territoire » : présentait aptitudes-aménagement
(CONTACT : Aptitudes Aménagement ,1176 rue Saint Alban
42153 RIORGES ; Tel : 04.77.71.28.82
aptitudes-amenagement@wanadoo.fr ).
5 tables forums d’une dizaine de personnes travaillaient sur plan afin de présenter des observations sur les propositions déjà évoquées en octobre.
Le maire pointait « son intérêt pour un processus participatif » et «pensait que les propositions enregistrées ont été prises en compte ».
50% des demandes satisfaites.
En effet le cabinet d’accompagnement de la Mairie avait fait une bonne ébauche de ce que pourrait être cet Eco-quartier…
- 220 logements sur 10 ans (donc fin en 2020, sur 2 mandatures : Élections municipales : Prochaine élection en mars 2014. Durée du mandat : 6 ans. Dernière élection : 9 mars et 16 mars 2008), le premier appartement louable dans 3 à 4 ans, une maison de santé intégrée, et beaucoup de critères du Développement Durable, stabilisation de la population de Die, pas de commerces, t
echniques HQE (Largement dépassées), densification foncière, circuit piéton et cyclable ensemble, trames vertes et bleues, 3 bassins de récupération des eaux, Energies renouvelables, arbres, lieux de qualité (enfants), Mixité des Ages, et ...démarche participative. Et une mairie qui apparemment s’engage sur un projet vertueux.
50 % des demandes non satisfaites.
Les restitutions des tours de tables montraient que nombre de questions restaient en suspend…
- Maison passive …ou énergie positive ? mieux que le HQE…
- Destruction paysagère et des arbres existants ?
- Liens avec la Ville invisibles. Les allées vélo et piétonnes s’arrêtent au Quartier ghetto ? Va-t-on donc de cet Ecoquartier prendre sa voiture pour faire le tour de Die et s’approvisionner aux Grandes Surfaces de l’entrée Ouest de Die ?
- Pas de Parking extérieur, deux autos devant chaque porte….Les déplacements ne sont ni novateurs, ni écologiques, ni pour faire vivre le Centre Ville.
- Bassins de réception des eaux, clôturés et inaccessibles ou des mares de biodiversité avec bancs pour les Anciens et préservation de la vie aquatique ? 2 sensibilités très différentes peuvent illustrer un même projet.
- Voierie pour croisements automobiles trop prégnants.
- Place de l’Auto-construction ?
- Chaudière collective ou non ?
- La moyenne de revenu dans le Diois est de 860 € (Chiffres INSEE). Donc les revenus ne permettent pas d’acquisition, et d’emprunt pour des maisons à plus de 200 000 € sauf deuxième accédant... Donc faire du Locatif ?
- Le taux de 23 % d’offre locative du Projet est dérisoire à moins d’écarter les Diois.
- A plus de 200 000 €, statistiquement seuls des personnes extérieures au Diois achètent, des retraités ou déjà propriétaires vendeurs de leurs maisons.
- Sont prévus 77 % d’accès à la propriété. Même à 150 000 € la Maison, l’achat est impossible pour 90% des Diois.
- Maison commune de retrouvailles du Quartier ?
- Navette électrique pour les personnes âgées en lien avec le Centre Ville ?
- Une Coopérative d’ Habitat verra-t-elle le jour ?
- Laisser un coin sauvage, intouché de préférence de Forêt ?
- Attention que « la maîtrise d’ oeuvre » ne soit pas déléguée à des promoteurs peu vertueux qui vendront « des maisons individuelles en Lotissement » comme avant… avec une image Greenwashing
(écoblanchiment).
Conclusion :
Le projet semble intéressant et le Cabinet Conseil « Aptitudes Aménagement » très compétent. Bien sûr les 60 Diois présents sont des riverains du futur quartier, des passionnés de l’avenir de leurs communes, des élus municipaux (l’opposition municipale est absente),le Maire, un conseiller Régional et …pas de futurs habitants déclarés de l’Ecoquartier. Ce qui est assez logique.
- Un cahier des Charges du Projet devrait être élaboré par les Habitants et les Services de la Ville.
- Un comité de suivi mariant des Elus, des Habitants, des Professionnels, devrait voir le jour.
Si la démarche participative est bien enclenchée, les habitants présents attendent de voir si cette démarche aussi innovante que confiante sera prolongée sur le long terme...Et non un effet d’annonce. A suivre donc…
Sachant que le Bureau d’étude a terminé son travail espérons que la mémoire du travail réalisé ne se perde pas.
Nota : Gilbert Trémolet, premier Adjoint au Maire précisait que 22 studios seraient réalisés « bien avant » Rue du Treuil pour les stagiaires du GretaViva5, le CFPPA et les élèves du BTS-Construction du Lycée.
Claude Veyret
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