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mercredi 1 décembre 2010

La Grèce, l' Irlande, le Portugal, l' Espagne ... en faillite


Alors que la crise financière déclanchée par les banques sévit et que celles-ci vont être renflouée par le FMI au détriment des Irlandaises et des Irlandais…(Encore une réussite du capitalisme) 150.000 Irlandaises et Irlandais se mobilisent contre le plan de rigueur malgré la neige.

Ils étaient 100.000 selon la confédération syndicale ICTU, à manifester cet après-midi dans le centre de Dublin, contre le plan de rigueur présenté par le gouvernement. Un plan qui serait la condition sine qua non d’un vaste programme d’aide de l’UE et du FMI.

Par sécurité, les syndicats avaient modifié l’itinéraire pour ne pas faire passer les manifestants devant les banques.

La Garda, police irlandaise, s’attendait à plus de 50.000 manifestants mais Macdara Doyle, le porte-parole de l’ICTU, première confédération syndicale de l’île qui organise la marche, s’est refusée à tout pronostic, “Nous avons réuni par deux fois ces dernières années 250.000 personnes... Comparé à des pays comme la France et le Royaume-Uni, ça se traduirait en millions...” Au final, ces prévisions ont été dépassées.

“Les coupes budgétaires ne sont pas nécessaires. On sauve les banques, pas l’Irlande. Ce sont les banques qui devraient souffrir, qu’on les laisse tomber” plaide Marian Hamilton, une Irlandaise de 57 ans qui craint de voir son allocation handicapée baisser.

- Les syndicats veulent mobiliser contre un plan de rigueur de 15 milliards d’euros sur quatre ans qui est “une déclaration de guerre contre les travailleurs les moins bien payés” souligne Jack O’Connor, président du Siptu, premier syndicat irlandais. Ce plan vise à ramener à 3% le déficit public irlandais, actuellement de 32% du produit intérieur brut (PIB). Il est présenté comme la condition sine qua non d’un vaste programme de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) visant à sauver l’Irlande, lourdement endettée après avoir dû renflouer ses banques criblées de dettes. L’annonce d’un accord pour une aide internationale, qui devrait atteindre 85 milliards d’euros, est en principe attendu avant l’ouverture des marchés, lundi matin.

L’Irlande annonce un plan d’austérité de 15 milliards d’euros sur 4 ans

Le gouvernement irlandais a présenté aujourd’hui son plan d’austérité pour les quatre années à venir. Un plan réclamé par Bruxelles et le FMI en échange du versement de 85 milliards d’euros d’aide. Objectif de ce plan de rigueur : réduire le déficit du pays de 15 milliards d’euros d’ici 2014. - Un plan très mal accueilli par la population déjà éprouvée par un chômage record et plusieurs plans de rigueur successifs.

Ramener le déficit public irlandais à 3% du PIB d’ici 2014. C’est l’objectif du plan de rigueur présenté aujourd’hui par Dublin. Un plan présenté comme un préalable indispensable à l’octroi d’une aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international de quelque 85 milliards d’euros pour sauver le pays de la banqueroute.

- Et quand on sait l’ampleur du déficit, qui s’est envolé à 32% du PIB cette année principalement en raison des sommes astronomiques injectées dans les banques pour les sauver de la faillite, on comprend mieux les mesures draconiennes annoncées cet après-midi pour combler la brèche. 15 milliards d’euros. C’est donc ce que le gouvernement irlandais espère économiser sur les quatre années à venir, dont 10 milliards d’économies budgétaires et 5 milliards de revenus supplémentaires générés par des hausses d’impôts. Le plan prévoit notamment :
- La baisse des dépenses sociales de 2,8 milliards d’euros d’ici à 2014
- La suppression de 24.750 emplois publics, pour revenir au niveau de 2005
- L’abaissement du salaire horaire minimum de 8,65 à 7,65 euros
- La hausse de la TVA de 21 à 22% en 2013, puis de 22 à 23 % en 2014

Après une semaine de suspense et de tractations, l’Irlande a finalement décidé de demander une aide financière à l’Union européenne et au Fond monétaire international, pour mettre sur pied un plan de sauvetage des banques. Les ministres des Finances de la zone euro tiendront une conférence téléphonique sur ce futur prêt ce dimanche soir. L’Irlande pourrait demander 40 à 100 milliards d’euros.

La semaine dernière, le gouvernement irlandais en aurait presque souri. Officiellement du moins : l’Irlande n’avait pas besoin d’une aide financière de l’Europe et du FMI. Des assurances surtout destinées à rassurer les Irlandais, très chatouilleux sur la question de l’indépendance, et qui voyaient d’un très mauvais œil une prise de contrôle partielle de leur économie par des institutions externes.

Mais depuis jeudi, le gouvernement irlandais et les experts de l’UE et du FMI discutaient des modalités de l’aide. Un jeu de “non-oui, peut-être-finalement oui” qui s’est donc achevé ce soir : le ministre des Finances Brian Lenihan a annoncé à la radio que Dublin allait demander “à bénéficier du programme d’aide mis en place il y a six mois par l’UE et le FMI. Ce qui a été officiellement fait dans la soirée.

L’enjeu est de sauver les banques irlandaises, mises à mal par la crise financière et ses suites. Elles se débattent avec des dettes abyssales, contractées après l’éclatement de la bulle immobilière. Dublin explique que l’argent du prêt servira à créer un “fond de prévoyance”, qui ne serait pas forcément utilisé. Mais le gouvernement, avec un art consommé de la litote, admet qu’“une partie de l’argent pourrait servir à la recapitalisation des banques.

- Irlande : les banquiers épargnés, le peuple à la diète

- Le gouvernement irlandais a dévoilé aujourd’hui les détails d’un plan de rigueur de 15 milliards d’euros d’ici à 2014, préalable à l’octroi d’une aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international.

- Quatre-vingt-cinq milliards d’euros pour l’Irlande

L’Union européenne et le Fonds monétaire international vont accorder un prêt de 85 milliards d’euros à la République d’Irlande, selon la radiotélévision irlandaise. Un ordre de grandeur, confirmé par le gouvernement français, même si le Premier ministre Brian Cowen nie que le montant soit déjà arrêté.
40 milliards seraient utilisés pour recapitaliser les banques chancelantes et 48 milliards pour étayer le déficit public.

Au moins, le porte-parole du ministère des Finances irlandais ne perd pas son sens de l’humour. Alors que son pays se débat avec le déficit et que ses banques sont plombées par les conséquences de la crise financière qu’ elles ont cée, ce qu’il qualifie de “spéculations”, ce sont les informations sur l’aide financière de l’Europe et du FMI.

Et de se ficher des gens : « ces “spéculations” viennent donc de la radiotélévision irlandaise, la RTE, qui annonce que le prêt accordé par l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) atteindrait 85 milliards d’euros ».

Le système bancaire bénéficierait de 20 milliards d’euros pour se recapitaliser, plus un fonds d’urgence de 20 milliards d’euros : “le paquet permettrait de porter le niveau de fonds propres des banques irlandaises de 8 à 12% et ce afin de remonter la confiance des déposants du système financier”, explique la RTE.

Selon une autre source, le quotidien économique Financial Times, l’Etat irlandais deviendrait également majoritaire dans l’une des principales banques du pays, la Bank of Ireland, sans pour autant qu’elle soit nationalisée( ben.. voyons).

L’Irlande est ainsi le second pays à demander l’aide de l’Europe et du FMI, après la Grèce il y a six mois. Mais le ministre des Finances irlandais s’empresse de préciser que le montant du prêt serait moindre que celui d’Athènes, qui s’élevait à 110 milliards d’euros. “Il évoque quelques dizaines de milliards”. Mais il ajoute que “celà ne sera certainement pas un nombre à trois chiffres”. Le détail des mesures sera rendu public mardi. Le gouvernement espère que l’Europe et le FMI ne rajouteront pas de nouvelles dispositions, qui laisseraient à penser du côté des électeurs que l’économie est sous contrôle externe. Quand à l’UE, elle croise les doigts pour que ce nouveau coup de tabac ne malmène pas trop l’euro. Et qu’il soit le dernier…Mais déjà le Portugal se profile….

Apis

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