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dimanche 1 mai 2011

Fête du travail : on manifeste moins...


Manifestation du 1er mai 2 000 personnes défilent à Grenoble
Quelque 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Grenoble hier matin à l'occasion de la Fête du travail. Un rassemblement moins important que les années précédentes; et axé cette année sur la défense des salaires et du pouvoir d'achat.
Quelque 120.000 personnes ont défilé en France dimanche, à l’occasion du 1er mai, dimanche, alors qu’elles étaient 350.000 à le faire pour la Fête du travail en 2010.
La CGT avance 30.000 manifestants dans le cortège intersyndical dans la capitale en 2011 contre 45.000 en 2010. Dont 24.000 dans le cortège intersyndical, 900 dans le défilé FO et 1600 dans celui de la CNT
Ce 1er mai devrait figurer dans les petits crus des manifestations de la journée internationale des travailleurs, les salariés n’étant pas descendus en masse dans les rues contrairement aux deux 1er-mai précédents. A Paris, quelques milliers de personnes ont répondu à l’appel de cinq centrales syndicales (CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa), FO ayant choisi de manifester à part dimanche matin et n’ayant rassemblé que 300 personnes environ.
François Chérèque (CFDT) et Nadine Prigent notamment, dirigeante de la CGT - en l’absence de Bernard Thibault (CGT), souffrant d’un lumbago - ont pris place derrière la banderole de tête du cortège parti de la place de la République vers celle de la Nation pour appeler à la «solidarité internationale et (au) progrès social».
Dans les régions, la mobilisation a été faible: 5.OOO personnes à Marseille, selon les organisateurs, 3.500 à Toulouse, 3.300 à Lyon, près de 3.000 à Bordeaux, autant à Strasbourg, 1.000 à Rennes, autant à Lille, Dunkerque, Orléans, et à Caen, ont défilé avec bannières et banderoles.
En 2009 les manifestants étaient beaucoup plus nombreux en raison de la crise qui a frappé de plein fouet l’économie française, et en 2010 la crainte de la réforme des retraites, juste avant son dévoilement, avait été un facteur de forte mobilisation.
«Le 1er mai est un dimanche cette année», a fait remarquer Nadine Prigent. «C’est toujours un rendez-vous compliqué pour les organisations syndicales, mais les attentes sociales sont très importantes», a-t-elle relevé.
A cet égard, «on attend un coup de pouce très significatif sur le Smic et que des négociations s’ouvrent partout sur les salaires», a-t-elle dit.
Pour François Chérèque «le syndicalisme ce n’est pas seulement manifester dans la rue, c’est aussi les accords interprofessionnels». La CFDT «en a signé cinq ces trois derniers mois, notamment sur l’assurance chômage, l’emploi des jeunes, et les retraites complémentaires».
Dimanche matin sur Europe 1, François Chérèque avait également plaidé pour «un coup de pouce» au Smic, au delà de l’augmentation de 2% en principe prévue le 1er juillet.
Quant à Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, elle a relevé que «les mobilisations difficiles sont le signe de temps difficiles, mais pas celui du renoncement ou de l’acquiescement à la politique du gouvernement».
Les thèmes défendus cette année: «le soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté», et «l’égalité des droits» entre travailleurs français et étrangers, en réaction à «la préférence nationale» défendue par le Front national, en progression dans l’opinion selon les sondages.
«On n’est pas obligé d’être dans la rue» pour célébrer la journée internationale des travailleurs, a déclaré, dans le cortège lillois, la première secrétaire du PS Martine Aubry, estimant que les salariés manifesteraient «en 2012 dans les urnes».
Des clins d’oeil humoristiques émaillaient certains cortèges. «Le 1er mai, c’est nous les papes de la terre», allusion à la béatification de Jean Paul II le même jour. Mais aussi des slogans en opposition au FN, comme à Rennes («travailleurs français, immigrés, mêmes patrons, mêmes combats».
La CFTC ne s’est pas jointe à l’appel unitaire mais avait laissé à ses militants le soin de mener des initiatives locales, tandis que la CFE-CGC est restée à l’écart de ce 1er mai.
Apis

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