Information Participative

Médias Citoyens Diois continu !

Retrouvez-nous sur notre nouveau site :

http://mediascitoyens-diois.info

samedi 31 juillet 2010

ça c'est passé dans le Diois


C'était: "ils ont une carte, une aiguille aimantée et l'étoile polaire"
Un mois d'expo à la médiathèque Diois-Vercors tout au long de ce mois de juillet.

L'expo s'est terminé ce samedi 31 juillet et comme un sillage je vous poste en partage cette vue de l'installation présentée dans l'espace-galerie de la médiathèque avec un lien vers un interview en ligne sur le site de RDWA.
http://www.rdwa.fr/Yannick-Barazer-a-la-Mediatheque-de-Die_a110.html
J'ai eu une grande joie à être personnellement présent sur le lieu et à rencontrer des Diois et gens d'ailleurs, d'ici ou de passage. A échanger avec chacun.
Je remercie Agnès boissy et toute l'équipe de la médiathèque pour sa confiance et son accueil, le fournil d'Aucelon qui m'a fait une commande spécial d'un beau pain de trois kilos cuits au feu de bois, et Kenneth White écrivain et fondateur de l'institut internationnal de géopoétique auquel j'adressais avec cette étude plastique une lettre ouverte et qui a eu la gentillesse d'une réponse encourageante.
Amicales salutations à tous.

Yannick Barazer

vendredi 30 juillet 2010

Fred Vargas .. .juste pour le plaisir



Nous y voilà, nous y sommes.

Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.

Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal.

Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance.

Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s’est marrés. Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.

Mais nous y sommes.

A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie.

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

Oui. On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.

La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi.

Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux. D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.

Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est –attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille- récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés). S’efforcer.

Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d’échappatoire, allons-y. Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.

Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.

A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution. A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.


Fred Vargas

Fred Vargas (Frédérique Audouin-Rouzeau) est une écrivaine française née en 1957 à Paris.
Elle cherche d'abord la précision et la « sonorité » des mots. Puis développe ses personnages. Atypiques, usés par la vie, mais toujours là, prêts à se battre. Fred Vargas se plaît à les peindre avec soin, tant physiquement que psychologiquement. Elle leur offre un vécu, un passé, et une consistance, qui crédibilisent ses intrigues. Elle s'occupe de l'intrigue policière, travaillée en dernier lieu seulement.
Elle qualifie ses romans du terme de « rompols », romans atypiques dans le paysage du polar français, car l'action se déroule essentiellement en France (principalement à Paris), et ne contient que très peu de sang et pas de sexe. On retrouve sa passion pour le Moyen Âge dans bon nombre de ses romans, notamment au travers du personnage de Marc, jeune historien spécialiste de cette époque.

Châtillon en Diois : expo de Susan Rayfeld


Exposition Paysages et Portraits

Susan Rayfeld

Entre Ecole et Eglise

Ruisseau de Lagier

Châtillon en Diois

Du 01 au 08 août

(Attention seulement 7 jours)

Didier Buroc

Le Village

26310 Barnave

didier.b@wanadoo.fr

tel : 09 50 01 32 61

Die 26150 : Fermeture de la Maternité ( j -366)


A 367 Jours des fermetures par l’Agence Régionale de Santé de la Chirurgie d’Urgence et de la Maternité de Die…

Hôpitaux : « Les Français veulent la proximité plus que la qualité ».

Paimpol, Rethel, Die, Lannemezan et autres peuvent légèrement souffler : le ministère de la Santé a reporté la fermeture des 54 blocs opératoires réalisant moins de 1 500 actes par an.

Pour Claude Le Pen, professeur à l'université Paris-Dauphine et président du Collège des économistes de la santé, ces fermetures doivent se faire, et c'est le poids de la vision locale qui a poussé le gouvernement à reculer. Une concertation sera menée avec les élus locaux après la période de vacances scolaires puis la fermeture, prévue par la loi HPST (Hôpitaux, patients, santé et territoires), sera formalisée par un décret, annonce le ministère de la Santé. Celui-ci maintient qu'en dessous de 1 500 opérations par an, « la sécurité des soins n'est pas assurée » dans un bloc.

Pensez-vous qu'il faille maintenir la fermeture de ces services de chirurgie ?

Toutes les études le disent, la sécurité du geste passe par le nombre d'opérations. Moins il y a d'actes et plus il y a d'accidents. L'Etat tergiverse, prend son temps, mais ces fermetures se feront parce qu'elles sont nécessaires. C'est normal qu'elles aient un côté bureaucratique et parisien et soient mal comprises sur le terrain.

Pourquoi les élus locaux s'opposent-ils à ces fermetures ?

Officiellement, la qualité des soins, tout le monde y est attaché. Sauf que paradoxalement, tout le monde veut avoir son service de chirurgie à proximité, parce que l'hôpital est souvent le premier employeur de la ville, qu'il est un pôle d'animation socio-économique.

Cette tension entre la qualité des soins d'une part et la présence des services publics de l'autre n'est pas perçue comme telle. Mais en regardant de près, on constate que les Français sont plus attachés à la proximité qu'à la qualité des soins. C'est une ambiguïté nationale.

Quelle charge symbolique y a-t-il sur ces services de chirurgie ?

Ce sont des petites villes qui craignent du coup de perdre leur hôpital s'il n'a plus de service de chirurgie. Mais ce n'est pas pour autant que les gens fréquentent ces services de chirurgie. On a vu le cas pour l'hôpital de Saint-Affrique dans l'Aveyron : il y a eu une forte mobilisation contre sa fermeture… mais beaucoup allaient se faire soigner à Montpellier !

Les chirurgiens se sont-ils aussi mobilisés contre ces fermetures ?

On ne les a pas entendus mais ils ont probablement influencé la décision discrètement, parce que ça les embêtait de bouger. Dans les restructurations hospitalières (à Trousseau par exemple), on bute souvent sur des questions de personnes.

Les médecins ont leurs habitudes et n'aiment pas être bousculés. Ceux qui opèrent dans les petites structures ne sont pas les plus cotés des chirurgiens, mais ils vont souffler même s'ils savent que la sûreté n'est pas meilleure. Ils peuvent être d'accord sur les normes (le seuil de 1 500 opérations par an) et pour autant ne pas vouloir se les appliquer.

Un compromis vous semble-t-il possible sur cette question ?

Il y a une tension entre la vision statistique de la qualité des soins et la vision locale et sociale. Le gouvernement s'est déjà mis les médecins à dos avec la réforme de l'hôpital et la gestion de la pandémie de grippe A. C'est logique qu'il veuille calmer le jeu, même si les soignants n'ont pas été si revendicatifs sur ce dossier.

A l'approche des élections sénatoriales, un élu qui pourra se vanter d'avoir sauvé l'hôpital de son territoire aura plus de chance d'être réélu.

La suppression de la Chirurgie entraîne automatiquement le fermeture de la Maternité.

La suppression d’un service de chirurgie, qui compromet fortement l’activité d’une maternité, est toujours un traumatisme pour une ville. Dans la Creuse, la fermeture du service de radiothérapie de Guéret le 30 juin dernier a provoqué une mini-révolution. Le maire UMP de la commune et les élus communistes de son conseil municipal ont ferraillé comme des chiffonniers pour son maintien. Ils sont allés devant les tribunaux et ont même organisé une manifestation qui a rassemblé environ un millier de personnes. Assez inhabituel pour la tranquille préfecture.

Carhaix et Pithiviers se sont également rebellés pour conserver leur maternité. Le sujet est suffisamment sensible pour que le cabinet de Roselyne Bachelot ait peaufiné les nouvelles règles d’exercice durant de longues semaines. Une première version, jugée trop "dure", a été corrigée il y a quelques jours. Le couperet de 1.500 séjours annuels a été levé.

Les services qui dépassent 70% de l’objectif ont en effet trois ans pour améliorer leur score ou s’associer à un autre établissement. Ce délai a également le mérite d’offrir un répit aux élus avant trois élections importantes, les cantonales à l’automne 2011, la présidentielle et les législatives en 2012. "La question est suffisamment compliquée pour que l’on évite les provocations politiques", reconnaît-on à la Fédération hospitalière de France. "Ces services sont souvent dirigés par des chirurgiens âgés qui prendront leur retraite dans les trois ans, explique avec cynisme un directeur d’hôpital. Comme on ne leur trouvera pas de remplaçants, l’activité s’arrêtera faute de combattants. Cela évitera des bras de fer inutiles."

Aujourd’huis beaucoup de plans de relance ont alloué une partie des ressources pour financer de nouvelles technologies médicales. Aux États-Unis, la santé a été une des toutes premières bénéficiaires des technologies nouvelles financées par les plans de relance.

La santé tire aujourd’hui l’économie. Elle représente jusqu’à 10 % du PIB. Elle distribue les revenus. Elle concentre beaucoup d’emplois, qui sont de surcroît peu délocalisables.
La santé est devenue économiquement vertueuse, alors qu’elle a longtemps été perçue comme un trou dans les finances publiques. Aujourd’hui, la plupart des pays reconnaissent que ce secteur a contribué à modérer les conséquences néfastes de la crise.

APIS

L' eau ...enjeux du siècle ?



Guerres de l’eau : vers des conflits régionaux

Le XXe siècle, dominé en partie par des enjeux de type pétrolier, pourrait maintenant céder la place à des affrontements liés à des volontés d'accaparement et de contrôle de l'eau. Mais celle-ci, enjeu vital, et source potentielle de tensions sérieuses, représente aussi aujourd'hui un objet en voie de marchandisation. Ce qui ne manque pas de susciter des questions alors que les Nations unies ont établi que, vers 2025, la demande mondiale en eau douce pourrait être supérieure au total des réserves disponibles. Qui peut dès lors nier l'impossibilité qu'il y a à demeurer les bras croisés ?
L'eau est un défi partagé par l'ensemble de l'humanité. Le rapport de forces au niveau international est primordial, à une époque où nombreux sont ceux qui guettent la première et potentielle guerre pour l'eau. Mais
cet aspect est aussi pleinement lié aux modalités concrètes et efficaces de gestion de l'eau à l'échelle internationale.
C'est dans ce contexte que cet ouvrage amène à s'interroger concrètement sur les enjeux posés par l'eau, que ce soit pour ce qui relève de ses utilisations, son statut, ou encore les défis géopolitiques qui en découlent. À partir d'analyses géographiques, politiques et juridiques, Barah Mikaïl apporte ici une réponse concrète à la bataille que la communauté internationale doit mener pour la préservation d'une ressource qui, cœur de la vie humaine, pourrait aussi être un moteur des conflits du troisième millénaire.

Cette ressource vitale est au coeur des discussions qui s'ouvrent jeudi, à Marseille, en préparation du Forum mondial de l'eau...

Si nous sommes habitués à le voir couler du robinet d’un simple geste, l’«or bleu» devient un enjeu géopolitique essentiel. «L’eau est un élément vital, ce qui n’est pas le cas du pétrole par exemple, important pour l’économie mais pas indispensable au maintien de la société», explique Barah Mikaïl, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques et auteur de L’eau, source de menaces ? (Ed. Iris/Dalloz). Au delà du stock d’eau, avec la pollution croissante des ressources, la qualité aussi devrait devenir une source de convoitises entre Etats.

L’eau douce, qui représente 3% de l’eau contenue sur la Terre, est utilisée, pour 70% par l’agriculture, entre 20 et 22% par l’industrie et entre 8 et 10% par la consommation domestique. «En 2035, on estime que la moitié des réserves d’eau douce auront disparu», souligne Pauline Lavaud, chargée de mission à la Fondation France Libertés. On en imagine aisément l’impact, notamment économique.

Entre la raréfaction, l’inégale répartition des ressources et la pollution par l’industrie et l’agriculture, l’eau risque donc de devenir un enjeu stratégique de plus en plus majeur.

Enjeux limités pour les pays développés

«Les pays développés, comme ceux de l’Union européenne, les Etats-Unis ou encore le Canada ont des moyens et des savoir-faire techniques qui leur ont permis de dépasser les contraintes en eau», détaille Barah Mikaïl. Pourtant, en Amérique du Sud notamment, «les Etats-Unis se positionnent sur des territoires riches en eau», note Pauline Lavaud, comme par exemple sur l’aquifère de Guarani, avec l’installation d’une base militaire.

Dans d’autres secteurs du globe, qui ont moins de ressources, les infrastructures ne sont pas forcément suffisantes et leur gestion laisse parfois à désirer.

Tensions intra-étatiques

En Chine, la répartition de l’eau et des besoins est inégale. «En caricaturant, on a les ressources dans le sud-est, bien alimenté, et le nord-ouest, beaucoup plus soumis à des manques, alors que l’agriculture est surtout présente dans cette zone», décrit Barah Mikaïl. La Chine a mis en place une politique de grands barrages mais aussi de déplacement des populations qui ont créé du mécontentement. «On se focalise sur les tensions inter-étatiques, mais selon moi, les tensions internes sont plus importantes», note le chercheur.

Situation similaire en Inde, où, il y a quelques années, les habitants du Kerala ont manifesté contre l’implantation d’usines de Coca-Cola, très gourmandes en eau. Sous la pression populaire, les autorités ont été contraintes à prendre des mesures contre les usines.

Plutôt des tensions que des conflits

Entre les pays, les tensions se cristallisent souvent autour de cours d'eau qui traversent plusieurs Etats. En effet, si un pays situé en amont du fleuve décide d'installer un barrage, il réduit de fait les ressources en eau pour les pays situés en aval. Dans certaines zones, comme pour certains bassins africains, des organismes supra-étatiques ont été mis en place afin de gérer les ressources d'eau et les infrastructures en évitant les tensions.

Au Moyen-Orient, il existe des tensions fortes, notamment autour du Tigre, de l’Euphrate et du Jourdain. Néanmoins, nuance Barah Mikaïl, «autour du Jourdain, on est dans le statu quo. Israël, en amont, n’a que peu de craintes envers les pays situés en aval. En effet, c’est l’Etat hébreu qui a les moyens de faire valoir ses intérêts par la force, et le rapport de force est écrasant». Peu de risque, donc, de voir la Syrie ou la Jordanie prendre des mesures importantes.

Le Nil est aussi un fleuve clé dans les enjeux hydrauliques entre ll'Ethiopie, le Soudan et l'Egypte. Mais là encore, «même si l’option d’un conflit n’est pas exclue, elle est à relativiser», note Barah Mikaïl, «l’option diplomatique reste posée, d’autant qu’il faudrait des moyens lourds à mettre en place (pour construire des barrages), qui laisseraient le temps aux autres pays de réagir.»

En Afrique ou en Amérique du Sud, les problèmes sont plus liés au manque d’infrastructures ou aux problèmes de gestion qu’à des tentatives de réappropriation de cours d’eau.

A moyen terme, l’enjeu sera notamment de dessaliniser l’eau de mer, afin de la rendre propre à la consommation. Mais pour cela, il va falloir trouver des ressources énergétiques pour le faire.

Ecologie au Quotidien

DIE, Rhône-Alpes, France

Le Chastel 26150 DIE

Tel : 04 75 21 00 56

Courriel : ecologieauquotidien@gmail.com

Site : http://ecologieauquotidien.blogspot.com/

Nous reviendrons sur ce sujet au cœur des enjeux et conflits à venir. Vous pouvez déjà envoyer vos contributions.

Crest 26400 : Programme de l' Arrêt Public


En août à l'Arrêt Public...

Séance signature "L'intruse"
Samedi 31 juillet de 9h à 13h, une séance de signature de "L'Intruse" est organisée devant l'Arrêt Public, en présence du dessinateur.
Une séance de rattrapage aura lieu mardi 3 Août de 17 à 19h, cette fois-ci sans le dessinateur.
N'hésitez pas à (re)lire notre article sur cette bande-dessinée sur notre site et à passer à l'occasion d'une de ces dates !
English Tea

Want to chat with us ? We meet every Thursday at 6 pm.
More info on our website - Contact : the.arretpublic@gmail.com
Envie de faire des choses à l'Arrêt Public ?
Comment ?! Pas assez d'activités ce mois-ci ?!
Alors que vous avez plein d'idées et d'envies ? Vos suggestions/participation pour le mois prochain sont les bienvenues !
Contact : arret.public@free.fr
ASTI
L'Association de Solidarité avec Tou(te)s les Immigré(e)s a désormais son bureau au 1 rue de la République et tient une permanence tous les matins des 1ers samedis du mois.
Prochaine permanence le samedi 7 août.
Près de chez nous...

Le Festival Crest Jazz Vocal

Les rues de Crest seront jazzy du 1er au 7 août, retrouvez tout le programme sur le site officiel.
www.crestjazzvocal.com
La caravane de l'Âne errant #2

Une marche ouverte à tous, des créations en chemin, des spectacles-récoltes

De Saoû à Die, du 25 août au 15 septembre
Tout au long du parcours, au rythme des ânes et des reliefs, des artistes s'imprègnent des territoires qu'ils arpentent. La matière qu'ils récoltent s'étoffe d'étape en étape pour donner naissance à des créations insolites et poétiques, restituées lors de spectacles-récolte.
Selon les étapes, la caravane accueille 4 à 10 artistes. Et chaque spectacle-récolte est unique !

http://aneerrant.canalblog.com/
Soirées-philo au Verre à Soi

Tous les derniers lundis du mois, à 19h au 17 rue Archinard.
Discussions sur un thème choisi à l'avance et casse-croûte partagé.
http://leverreasoi.over-blog.com/

A bientôt !

Le collectif

L'Arrêt Public - Café citoyen
ouvert tous les samedis de 9h à 13h
1 rue de la République 26400 CREST
arret.public@free.fr
http://sites.google.com/site/larretpublic

jeudi 29 juillet 2010

Saint Jean en Royans 26 : Fête du Bleu ( de Sassenage)


La fête du Bleu du Vercors Sassenage les 31 juillet et 1er août à Saint-Jean-en-Royans
Pep's parrain de cette 10e édition.

Trois anniversaires :

... et de 10 pour 2010 !

Cette nouvelle édition qui se déroulera les 31 juillet et 1er août à Saint-Jean-en Royans fêtera la fin d’une première décennie.
Le programme sera riche en surprises, agrémenté d’évènements loufoques, avec, comme il se doit, une séquence “émotion” ou nous revivrons les moments forts qui ont marqué chacune de ces fêtes.

…le Parc naturel Régional du Vercors fête ses 40 ans !

C’est en musique, en balade et en gaité que le Parc du Vercors a choisi de fêter ses 40 ans en offrant Le Grand Chahut Collectif à la “Fête du Bleu”.
Cette quinzaine de musiciens vous emmènera bader la campagne en invitant tous vos sens à une lecture sensible et sonore de l’environnement.
Le samedi à 22h30 ils vous feront danser dans un univers inclassable, qui n’appartient qu’à eux, un savant mélange de jazz libre, rock déviant et musiques traditionnelles.
De toute évidence à ne pas manquer ...
L’APAP, (Association pour la Promotion des Agriculteurs du Parc), fidèle partenaire, souffle aussi ses 40 bougies, elle sera présente à travers ses agriculteurs.

…2010, année mondiale de la biodiversité !

La fête du bleu valorisera les actions menées par les agriculteurs et le Parc du Vercors : concours des prairies fleuries, réhabilitation des races locales : la Villarde, la poule grise, le cheval du Vercors
et le gypaète barbu réintroduit cette année dans les falaises du Sud Vercors.

… « La Terre est Bleue comme une Orange ! »

Dans le Vercors la terre est bleue comme nos fromages, elle est source de vie, ressource économique, berceau artistique, emblème du bien-être, du paysage et de l’esthétisme. Les acteurs et artistes de ce territoire d’exception seront mis à l’honneur dans leurs activités au travers des différents pôles de la fête.

Programme

- Concours d’élevage organisé par les éleveurs du Royans samedi toute la journée en partenariat avec le contrôle laitier et le syndicat d’élevage.

- Présentation des races traditionnelles du

Vercors :

« La Villard de Lans », race bovine, « Le cheval du Vercors », « La grise du Vercors » (poule)

-Présentation de l’élevage du Vercors

Comtois, Percheron et Mérens (chevaux), Blonde d’Aquitaine, Charolaise et Limousine (races bovines Marque Parc Viande du Vercors), Montbéliarde, Abondance (bovins lait), Chèvres, Moutons, Canards,, canetons, oies, poulets, Anes

- Animations diverses

Traite en public (samedi 17h00 – dimanche, 16h30 si météo favorable)

- Démonstrations de fabrication de bleu du Vercors-Sassenage (samedi et dimanche à partir de 10h et 14h30)

- Fabrication de Reblochon (samedi après midi, dimanche matin et après-midi).

- Fabrication à l’ancienne d’un fromage type « Comté » proposée par les amis du Comté (dimanche à 11h30)

- La culture de la noix est très présente dans le Royans et les produits qui en sont issus nombreux : vin, huile, gâteaux, confiture…

Venez découvrir toutes les étapes de la fabrication de l’huile de noix de manière artisanale et pourquoi pas goûter le résultat !

- Dimanche – 15h : La FD CIVAM de la drôme propose une démonstration de débardage à cheval le dimanche à 15h et une démonstration de ramassage de déchets en véhicule hippomobile les samedi et dimanche de 16h à 17h.

- Exposition du concours « prairies fleuries » 2010 – Parc Naturel Régional du Vercors et SIVER.

- Exposition « les prédateurs et élevage »

Association des éleveurs et bergers du Vercors.

- Jacques Villard d’Eliacoop vous propose une démonstration d’insémination et écographie sur bovins. (Dimanche 11h00 – chapiteau des animaux)

- Démonstrations de soins apportés aux pieds des vaches par Mr Bernard Guilhat, pareur ou «pédicure bovins».

- Tours de calèche proposés par Vercors Calèche

- L’APAP vous propose une exposition sur l’agriculture du Royans

- Exposition proposée par Eliacoop

- Exposition proposée par le Conseil Elevage de la Drôme

Place de la Biodiversité Culturelle

- Un rendez-vous de dédicaces et rencontres des auteurs installés sur le Parc du Vercors,

- Un rassemblement des évènements autour du livre qui se déroulent annuellement sur le territoire,

- Samedi 31 juillet

- 11h, Salle Saint-Joseph, le comptoir d’éditions présente : Jean-Pierre Ostende, écrivain publié par Gallimard, lira Superparc Supernaturel : une fiction commandée par le Parc du Vercors, à la suite d’une résidence avec les agriculteurs du Vercors en 2009.

- 11h30 : séance de signatures des auteurs du Vercors et du Royans sur la Place de l’Office de Tourisme

- 14h30 : diffusion du film «Passages» et discussion (documentaire de 26mn) sur l’ancienne route des Grands Goulets (film d’atelier encadré par Benoît Keller, proposé par le CPIE Vercors)

- 15h30, Jardin Saint-Joseph Spectacle Les écolopoux, Cie Les Arts Verts.

- 16h : Diffusion du film «Guerre et paix au potager», film documentaire de J.Y Collet, 52mn. partie 1. proposé par le CPIE Vercors dans le

cadre du programme du Parc «Alimentation Santé et Territoire»

- 17h : Diffusion du film «Le Royans terre des Dauphins», film de l’association Solimage, 68 mn., proposé par Edwige et Michel Riotord

- Dimanche 1er août

- 11h : diffusion du film «pesticides... non merci !», produit par l’Adabio, 45mn et proposé par le CPIE Vercors dans le cadre du programme du Parc «Alimentation Santé et Territoire»

- 11h30 : séance de signatures des auteurs du Vercors et du Royans sur la Place de l’Office de Tourisme

- 14h30, Salle Saint-Joseph Spectacle Grenadou, paysan français, Philippe

Renard & Philippe Garin

- 16h30 : Diffusion du film «Guerre et paix au potager», film documentaire de J.Y Collet, 52mn. Partie 2. proposé par le CPIE Vercors dans le cadre du programme du Parc «Alimentation Santé et Territoire»

- 15h30, Jardin Saint-Joseph Spectacle Les écolopoux, Cie Les Arts Verts.

Durant tout le WE, Un Comptoir d’édition présentera le livre collectif Royans en Vercors, Eté et vous recevra dans la cour-jardin du Pôle (bio) diversité culturelle (salle Saint- Joseph) pour des apéros littéraires.

A découvrir également : l’exposition photographique «Focales en Vercors» présentée par l’Art’Mada, association d’artistes, dans la salle St Joseph. Présence des associations patrimonialesdu Vercors, du CPIE Vercors, de la Librairie Itinérante la Porte d’Urle, de la Librairie des

Cordeliers, de la Maison de la Presse de St Jean et de la Médiathèque du Parc, etc ...

Espace Film et Conférences

Samedi 31 juillet

- 10h00 – film « La Parole au Vercors »

- 11h00 – Conférence - débat sur l’alimentation : intérêt nutritionnel des produits des agriculteurs du Parc du Vercors, quelle place dans notre assiette de tous les jours...Vous avez des questions, vous voulez éclaircir certains sujets venez rencontrer Véronique Zavagno Diététicienne Nutritionniste, elle répondra à vos questions toujours dans le souci de votre équilibre alimentaire dans lequel elle associe plaisir, découverte et...même gourmandise.

Rencontre et dégustation avec un agriculteur du Parc en fin de conférence

- 12h00 - film « Les Grandes Traversées du Vercors »

- 13h00 - film « La Réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors »

- 14h00 - film « Vercors eau pure »

- 15H00 - Diaporama « La Noix » - présentation de la culture de la noix par Mr Lagasse, journaliste et photographe -Echange avec les producteurs

- 16h00 - « Au pays de la vache fantôme », un film documentaire de Sophie Arlot et Fabien Rabin. Dans le massif du Vercors, la Villard-de-Lans est une race de vache qui a disparu du paysage. Cette vache, qui était autrefois un pilier de la vie quotidienne dans les petites exploitations de montagne, ne semble plus avoir sa place dans l’agriculture d’aujourd’hui. Pourtant, sa rusticité et ses qualités polyvalentes ne sont-elles pas des atouts pour les générations futures ? - durée 26 minutes – tout public à partir de 8 ans – gratuit – La projection sera suivie d’un échange avec les réalisateurs, et les éleveurs du territoire

- 17h00 - Jeu «les produits du Parc dans notre assiette» : quiz - devinette ...Un jeu autour des aliments et de l’équilibre avec Véronique Zavagno Diététicienne nutritionniste, venez vous instruire ou tester vos connaissances en vous amusant. Rencontre et dégustation avec un agriculteur du Parc en fin de jeu

- 18h00 - « La Marque Parc »

- Dimanche 1er août

- 10h00 - film « La Parole au Vercors »

- 11h00 - Conférence - débat sur l’alimentation : intérêt nutritionnel des produits des agriculteurs du Parc du Vercors, quelle place dans notre assiette de tous les jours (descriptif ci-dessus)

- 12h00 - film « Les Grandes Traversées du Vercors »

- 13h00 - film « La Réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors »

- 14h00 - film « Vercors eau pure »

- 15H00 - « Sur les traces du Paradis Blanc », un film documentaire

16h00 - « Les gars du vide »

- 17h00 - Jeu «les produits du Parc dans notre assiette» (descriptif ci-dessus)

- 18h00 - « La Marque Parc »

Pour tout renseignement :

Sandrine Collavet

sandrine.collavet@pnr-vercors.fr

Assistante en communication

Tel. 04 76 94 38 45

Parc Naturel du Vercors

255 ; Chemin des Fusillés

38250 Lans en Vercors

Tél. 04 76 94 38 26

www.fetedubleu.org

www.parc-du-vercors.fr

Loups : le point par la DDT...


Le point dans la Drôme

La direction départementale des territoires a recensé 17 attaques indemnisables et 85 victimes dans la Drôme depuis le 1 er janvier 2010. La plupart ont eu lieu dans la “zone de présence permanente” (ZPP) : massifs de Durbon (62 victimes) ; du Vercors-Ouest (7 victimes) et de Lure (6 victimes). Des expertises sont en cours pour une attaque sur les Hauts-Plateaux du Vercors (1 victime), ainsi que pour 12 autres victimes qui se trouvent hors-ZPP, à Piégros-La-Clastre et Saoû. Dans ce dernier secteur, la présence du loup est avérée, puisqu’un excrément prélevé le 24 mars à Saoû, et analysé depuis par le Cnera-Pad de Gières (Isère), vient de révéler la présence indubitable du loup à l’intérieur du synclinal de Saoû (côté Trois-Becs) à cette période. Dans le proche secteur des pays de Bourdeaux et de Dieulefit, la dernière attaque recensée date du 25 décembre 2009 à Bézaudun-sur-Bîne (1 victime). Elle venait conclure une série d’attaques ayant fait 36 victimes entre le 22 octobre et le 14 décembre dans le secteur.

APIS

( Photo : De dos, Le gand Gigi (Girard) de Aucelon, 26, mercenaire anti-loup)

Marche mondiale des femmes



Troisième Marche mondiale des femmes : femmes en marche, femmes en lutte !

La création de la Marche mondiale des femmes a été suscitée par l’aggravation du système néolibéral et tous les problèmes qu’il engendre à travers le monde, aggravation accentuée par la récente crise économique et financière qui touche tout particulièrement la vie des femmes.
L’impulsion est donnée en 1995 par une marche des femmes du Québec à Montréal : dès 1998, des femmes du monde entier réunies à Montréal décident d’organiser en l’an 2000 une Marche mondiale des femmes sur tous les continents et de dire la force des femmes organisées pour remodeler l’ordre social actuel qui engendre injustices, violences et pauvreté.
La Marche 2000 s’est dirigée essentiellement vers les structures gouvernementales : une pétition mondiale qui a recueilli 5 millions de signatures a été remise à New York aux Nations unies.
La Marche 2005 s’est prioritairement adressée aux femmes de la base: une Charte mondiale des femmes pour l’humanité a été adoptée et présentée le 17 octobre à Ouagadougou (Burkina Faso).
La Marche 2010 est centrée sur quatre thèmes : violences
faites aux femmes, travail des femmes et autonomie, biens communs et services publics, paix et démilitarisation. Elle célèbre aussi le 100e anniversaire de la manifestation internationale du 8 mars et les 40 ans du féminisme.
Sur tous les continents, de grands rassemblements célèbrent cette Marche :
À Paris :
- 12 juin : manifestation suivie d’une soirée festive.
- 12 et 13 juin : ateliers et forums-débats autour des quatre thèmes, rencontre de jeunes féministes à la salle des fêtes de la mairie de Montreuil.
À Istanbul, le 30 juin : rassemblement européen.
Aux Philippines, en mai: rassemblement Asie-Océanie (lutte contre le libre échange, les bases militaires et le trafic des femmes).
En Amérique du Sud, en août : actions et manifestations contre la guerre et pour la paix.
En République démocratique du Congo : rassemblement mondial en octobre à Bukavu (Sud-Kivu) pour rendre visibles les violences qui s’abattent sur les femmes congolaises depuis quinze ans de guerre.
La Marche sera clôturée le 17 octobre par une journée mon
diale de solidarité.

Ce n’est pas aux femmes de payer la crise!

Dans le contexte de crise du capitalisme, défendre les droits des femmes est encore plus une nécessité. C’est pourquoi nous nous inscrivons dans les thèmes défendus par la Marche mondiale des femmes.
Biens communs, biens publics
Quand le gouvernement s’attaque aux services publics (plan hôpital 2007, LRU, suppression de 80000 postes en cinq ans dans l’Éducation nationale...) au nom de la survie du capitalisme et de l’allégeance aux marchés, il attaque chacun d’entre nous dans ses besoins vitaux (santé, éducation, transport, énergie...). Les femmes sont en première ligne lors de ce recul des services publics : en l’absence de services publics, ce sont souvent sur elles que l’on compte pour assurer les soins, l’éducation... Quand on baisse le taux d’encadrement en crèche pour faire des économies, que l’on supprime des postes d’enseignants, ce qui retombe sur les possibilités d’accueil en maternelle... les femmes sont attaquées. Tant qu’un service public de la petite enfance ne sera pas généralisé, tant que l’IVG ne sera pas libre, gratuite et accessible, tant que le service public n’assurera pas santé, éducation, transport, énergie... pour tous et toutes, les femmes seront en marche.
Autonomie financière des femmes
La première condition de la libération des femmes est leur autonomie financière, seule garantie de pouvoir mener leur vie comme elles le désirent, sans dépendre d’une autre personne. En France, la fonction publique est le premier secteur qui embauche des femmes, même si cela se fait de plus en plus sous forme de contrat précaire. Supprimer des postes dans les fonctions publiques va concerner majoritairement des femmes. Par ailleurs, toutes les réformes qui affaiblissent les travailleurs (RSA, retraites, travail le dimanche...) affaiblissent les femmes en premier lieu, car sur le marché du travail elles sont majoritaires dans les contrats précaires, le temps partiel imposé, les pensions de retraite ridicules, le chômage...
Contre les violences faites aux femmes
Une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups d’un conjoint ou d’un ex-conjoint. La lutte contre les violences faites aux femmes exige une réelle loi cadre qui mette en avant la prévention et l’accueil, accompagné d’un service public d’accueil des femmes victimes de violence. Il faudrait dans tous les départements des structures d’accueil et d’écoute immédiats, des lieux d’accompagnement à moyen et long terme (hébergement, soutien psychologique...). Pour cela il faut que l’État engage des moyens significatifs et renforce le soutien aux associations de lutte contre les violences faites aux femmes, à l’encontre de la politique d’austérité imposée par le gouvernement.
Paix et démilitarisation
Les femmes paient le plus lourd tribut dans les conflits armés. Alors que tous les budgets sociaux sont touchés, les budgets militaires sont les seuls qui ne soient pas remis en cause ! Les profits juteux tirés de l’industrie de l’armement vont à l’encontre d’une recherche de solutions pacifiques aux guerres qui touchent nombre de pays, notamment en Afrique. Le plus souvent, derrière les différentes factions en guerre se cachent les intérêts des pays dominants et notamment ceux des multinationales. Nous refusons que les femmes continuent à être les premières victimes de l’impérialisme et du capitalisme.

Réseau Collectif Olympe de Gouges

La Marche en Action est un bulletin édité par le Secrétariat International (SI) de la Marche Mondiale des Femmes, et distribué par courriel

électronique.

Coordonnées : Rua Ministro Costa e Silva, 36 - Pinheiros, São Paulo, SP - Brasil - 05417-080 –

Tel : +55 11 3032-3243 –

Fax : +55 113032-3239

E-mail : info@marchemondiale.org

Siteweb : http://www.marchemondialedesfemmes.org

Elaborations de textes de cette édition : Alessandra Ceregatti, Célia Alldridge, Nathalia Capellini

Traduction : Anne Kepple, Claudine Charran, Maité Llanos

Pour recevoir ce bulletin, veuillez envoyer un e-mail à info@marchemondiale.org avec le sujet « Adhésion bulletin ».

26150 Die

Mais qui est Olympe de Gouges ?

Ecrivaine, femme politique, elle réclame l'égalité des sexes devant l'Assemblée constituante et publie, en 1791, la Déclaration des Droits de la Femme et de la citoyenne, pendant critique de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen.

Article I : La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits

Article II : Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la femme et de l'homme : ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l'oppression

Article VI : La loi [] doit être la même pour tous : toutes les citoyennes et tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.

Article X : Nul ne doit être inquiété pour ses opinions fondamentales, la Femme a le droit de monter sur l'échafaud; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune []Pour avoir défendu les droits des femmes, Olympe de Gouges sera guillotinée le 3 novembre 1793.

Réseau Collectif Olympe de Gouges

Section Dioise

ldh.diois@gmail.com

http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/

Chastel et Bassette

26150 Die