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vendredi 28 mars 2014

La Carline de Die une coopérative pour relocaliser l'économie et acheter éthique...Et bio.



Consommer autrement, c’est possible
Un grand magasin dédié au bio, géré conjointement par les producteurs, consommateurs et salariés, et où un produit sur deux provient des producteurs locaux.
La Semaine du développement durable, qui se déroulera du 1er au 7 avril, s’intéresse à l’alterconsommation
Connaissez-vous la carline, ce chardon qui fleurit au mépris du climat rude, sur les pentes des montagnes du Vercors ? Voilà 25 ans que ce symbole de résistance est devenu l’emblème d’une coopérative dioise, bio, locale et solidaire.
Au départ, en 1989, des familles se regroupent, désireuses d’acheter ensemble des produits bio. Le groupement d’achat privilégie les producteurs et artisans locaux et s’approvisionne auprès de plateformes du bio pour diminuer les coûts. Le fonctionnement repose sur des bénévoles. Quatorze ans plus tard, l’association représente 500 foyers adhérents, et embauche trois salariés. Encore onze ans plus tard, la voici devenue une vraie entreprise.
250 sociétaires et une marge qui repart dans le juste prix
Car en 2009, la Carline - qui déménage dans un local proche du centre-ville - est devenue une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), avec huit salariés (dont sept temps plein). Plus besoin d’être adhérent pour pourvoir acheter et dans le conseil d’administration, des producteurs, des consommateurs et des salariés. Avec le principe intangible d’un homme, une voix, et de l’impartageabilité des bénéfices. Le chiffre d’affaires en 2013 a atteint 1 million d’euros pour 1 000 € de bénéfices. « Tout ce qui est négocié auprès des fournisseurs repart dans un “juste” prix pour le consommateur », explique Pascal Dunoyer, le directeur. Pas de dividendes à distribuer ni de marge qui va grossir les salaires puisqu’ici, l’écart salarial va de 1 à 1,5, de la femme de ménage au directeur.
Dans le joli magasin aux voûtes blanches – agrandi récemment et rénové en partie grâce aux bénévoles - pas moins de 2 600 références dont la moitié en direct des 90 producteurs locaux (Diois ou Drôme-Ardèche). La Carline et ses 250 sociétaires, cas rare de magasin bio indépendant, entendent maintenir leur modèle social et éthique. Assurer des prix corrects pour des produits de qualité et créer des emplois : voilà les deux objectifs majeurs.
Le Diois le leur rend bien puisque l’apport de la saison touristique ne représente ici que 1,5 % de plus de chiffre d’affaires. « Un magasin comme le nôtre est normalement prévu pour un bassin de population de 40 000 habitants… ici, il y en a 9 000. » Sans compter la grande surface concurrente, “La vie claire”.
Modèle vertueux d’économie sociale et solidaire, la Carline a bénéficié d’un financement participatif bien avant que ne fleurissent sur internet les sites dédiés. Le comité de soutien ne rechigne pas à donner un coup de main, construire les distributeurs de produits en vrac (une des forces du magasin), ou aider un producteur à reconstruire sa serre emportée par le vent. Bientôt, tous seront invités pour fêter le quart de siècle de cette vraie institution de “consomm’acteurs”
Retrouvez notre dossier sur la Semaine du développement durable dans les éditions Drôme-Ardèche du Dauphiné Libéré de ce vendredi. 
Chantal SEIGNORET

dimanche 2 février 2014

Les Rencontres de Die : des dialogues en humanité...

XIIe RENCONTRES ECOLOGIE AU QUOTIDIEN
 
Dimanche 2 février 2014 BIODIVERSITE VITALE


Cobonne-26 Ferme de Baume Rousse
11h-12h30  Visite et échanges autour de la biodiversité sur un domaine en biodynamie
12h30 Pique-nique partagé, salle hors-sac chauffée.
14h30-17h
 Table ronde La biodiversité en tous lieux,au jardin, à la ferme, en ville…
Die
Palais Social- Escdd – Place de l’Evêché
10 hConte et Atelier  Un ragoût pour la terre  (Dès 6 ans)
L'histoire d'une terre maltraitée….et soignée par une cuisinière pour la terre.
Aline Wauters
Die Salle Beauvoisin
10h  Eco-assainissement : Différencier et valoriser nos eaux usées.
Benjamin Zilberman, ingénieur eau et assainissement
Die Pub Meyross- Rue des Jardins-Die
10h«Café de la Mort»
Atelier d’Echanges : Parler et Ecrire autour de la Mort
La mort fait partie de la vie. Parler de la mort pour mieux vivre autour d’un café. En écho à l’initiative de l’anthropologue Bernard Crettaz.
Michèle Geoffroy, écrivain public, biographe, accompagnement aux funérailles
Die Salle polyvalente10h Diaporama : Histoire de la Forêt
Comment la forêt est apparue sur Terre ?Comment elle a évolué ? Quelle forêt avons-nous aujourd’hui ? Quand on dit forêt on ne parle pas que des arbres mais de tout ce qui vit avec eux.
Gilbert David, LPO Drôme
A partir de 14h: Forum des associations liées à l’environnement
Die
Salle polyvalente14h Le jardin : un refuge pour la biodiversitéComment entretenir et aménager son jardin pour accueillir et favoriser  la biodiversité.
Elisabeth et Philippe Rivière-LPO Rhône
Résonance Locale : Sylvère Lerouge, animateur des Jardins Familiaux de Die-AIRE-Trésor
Die Salle Beauvoisin
14hBabel Car'Amaz'Andes 2013, la caravane d'un Nouveau Monde
Courts métrages: Une caravane solidaire et culturelle parcourt 12 000 kms des Caraïbes aux Andes à la rencontre de projets novateurs, constructeurs ou précurseurs d'un monde nouveau. Echanges autour de cette aventure artistique et sociale.
Bizz’art Nomade
Die Salle polyvalente16h Les petits contes de la richesse à l’usage des êtres humains
« La finale du championnat du monde de la stratégie d’évitement des questions fondamentales» et autres contes.
Compagnie de la Tribouille
Die Salle polyvalente17hNon ! J’ai arrêté ! Trouver un chemin de sortie face à l’alcool.
Présentation, par une ex-avocate «alcoolique abstinente», d’une méthode douce, psychologique, pour arriver à bout d’une drogue devenue dure pour plusieurs millions de personnes : l’alcool.
Laurence Cottet
Die Salle Beauvoisin
17h Vivre avec le sauvage
Sommes-nous encore capables de vivre avec le sauvage à travers les exemples des ours, vautours, bouquetins, pinsons, bruants, ortolans, cormorans… ?
Marie-Paule de Thiersant, Présidente LPO Rhône-Alpes
Die Salle polyvalente20h30 Table Ronde   Protéger la Biodiversitépour survivre
La préservation de la biodiversité est un des enjeux majeurs du développement durable. Quelles sont les actions concrètes de conservation de cette biodiversité indispensable à la survie de l’espèce humaine ?
Marie-Paule de Thiersant, présidente de la LPO Rhône-Alpes,Elisabeth et Philippe Rivière LPO Rhône- Gilbert David, LPO Drôme
Die Salle polyvalente22h Soirée Conviviale et Danses  avec Constance Hirsch
La danse par l’expression primitive. un rituel structuré : rythme, geste, voix.
Constance Hirsch

dimanche 26 janvier 2014

Les Rencontres Citoyennes de Die et de la Drôme ( J+5 )...

Dimanche  26 janvier 

2014    EAU VIVANTE
Die 
Salle Beauvoisin
10hAvoir des Arbres chez Soi
Un atelier-partage sur les arbres, ceux qu'on connaît, qui nous sont proches, ceux que nous aimons... ou pas. Fruitiers ou bosquet, les arbres de nos vies racontent une histoire
Alain Pontoppidan, horticulteur
Die Palais Social
10h Atelier Découverte : Danser la nature et les éléments
Retrouver ce lieu en soi où la danse s’allie intimement avec la nature. et laisser le mouvement naître de cette rencontre
Véronique Pioch, danse-thérapeute, créatrice et formatrice de «Danser, Etre Dansé»
Die 10h Salle Fond Giraude
Atelier Redécouverte des Fibres Végétales et Corderie
Découverte des fibres végétales. : histoire, culture, transformation, enjeux écologiques. Atelier pratique de transformation : de la tige de lin à la corde.
Aurélie Labbé, atelier Faire fil de tous poils (Sur Inscription)
10h Die Salle Polyvalente Film/Débat contradictoire : la Diversité des Média ?
Film : Les nouveaux chiens de garde, Jacques Kirsner
La grande majorité des journaux, radios et chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir. Quelle liberté de la presse ?
Claude Veyret, Presse locale, MediasCitoyensDiois
Salle Beauvoisin
14h Die Film/Débats Les Semences prennent le Maquis de Terre et Humanisme
Mobilisation pour conserver les semences paysannes. Pour prévenir les maladies sans avoir recours aux pesticides, les agricultures biologiques et paysannes doivent entretenir un maximum de diversité.
Valérie Abatzian, Réseau Semences Paysannes, Grain'avenir
Résonance locale : Paysans locaux
Die Salle Fond Giraude
14h00 à 18h00Atelier pour Enfants en continu
Maquillage pour la peau et peinture sur tunique.
Christine Masson, Animatrice de OoQelGO et Co
14h Die Salle Polyvalente Entrer dans un monde de coopération : le défi de la paix économique.
Passer d'un monde aux valeurs de guerre (concurrence, compétition..) à des valeurs de paix facilitant la coopération, la fraternité, la solidarité.
Christine Marsan, psycho-sociologue, auteure de «un regard sur la mutation»
17h Die Salle Polyvalente Désarmement nucléaire, une nécessité
Dénonciation du discours lénifiant présentant l’arme nucléaire comme notre «assurance-vie» et l’omerta qui empêche le débat public sur ce sujet majeur
«Nucléaire, un mensonge français»  
Patrice Bouveret, fondateur de l’Observatoire des armements
Salle Beauvoisin
17hParler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent
Comment réagir aux multiples conflits générés par la vie quotidienne auprès des enfants.
Pascale Vérissel, formatrice Faber et Mazlish
Résonance Locale : Laurence Brillant, animatrice Faber et Mazlish
* 20h30 CinémaLe Pestel-avenue du Texas-Die-26
Film La Santé dans l’assiette de Lee Fulkerson
Renoncer aux produits d’origine animale et industriellement transformés permettrait de soigner la quasi totalité des maladies Comment prévenir les “maladies de société” occidentales.
Résonance locale : Anne Portier,naturopathe
20h30 Die Salle Polyvalente Eau, Santé, Gestion Publique
La qualité de l’eau est un enjeu fondamental de santé publique. Les politiques publiques actuelles sont-elles garantes d’une gestion soutenable de cette ressource précieuse ?
Marc Laimé, consultant, auteur de  "Les eaux glacées du calcul égoïste"et Valérie Valette, réalisatrice des documentaires "Fleurs du Futur"
 

mardi 21 janvier 2014

Installez des Mac-Donald sur votre commune...

McDonald's : évasion fiscale de 2,2 milliards d'euros

Les restaurants auraient reversé l'argent à deux succursales de Suisse et du Luxembourg...

Le ministère des Finances s'interroge sur le géant américain du fast-food McDonald's qui a  soustrait 2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires à l'impôt en les transférant à l'étranger, selon l'hebdomadaire L'Express à paraître mercredi.
D'après le magazine, qui cite «les services de Bercy», les 300 restaurants McDonald's franchisés en France versent leurs redevances à deux succursales du groupe ouvertes en janvier 2009 en Suisse et au Luxembourg, où l'impôt sur les bénéfices est plus faible.
«Depuis 2009, plus de 2,2 milliards d'euros, selon les services de Bercy, ont été transférés directement au Luxembourg et en Suisse sans que la filiale tricolore n'ait acquitté sur ces sommes le paiement de la TVA et de l'impôt sur les bénéfices», écrit L'Express.

Une perquisition dans les Yvelines

Or «selon l'administration fiscale, les commissions reversées par les franchisés doivent bien être soumises à l'impôt dans l'Hexagone, poursuit l'hebdomadaire. Le manque à gagner pour l'Etat est susceptible de s'élever à plusieurs centaines de millions d'euros».
Les services fiscaux ont mené une perquisition au siège de McDonald's à Guyancourt (Yvelines) le 15 octobre dernier, d'après le magazine qui dit avoir eu confirmation de cette visite par le distributeur.
Interrogés ce mardi en fin de journée, McDonald's et le ministère des Finances n'ont pas commenté ces informations.

samedi 18 janvier 2014

Chauffer ou refroidir, c'est toujours du business....ou la rentabilité du désastre

La catastrophe climatique comme source de profit : « les firmes de Wall Street investissent dans les businesses qui tireront profit du fait que la planète devient plus chaude »


Ministres et bureaucrates ont quitté la conférence de Varsovie sur le climat en se félicitant d’avoir progressé vers un accord mondial. En réalité, ils n’ont rien résolu du tout. Le sommet a certes précisé le mécanisme REDD+ qui rémunère les propriétaires de forêts pour la protection de celles-ci en tant que puits de carbone (et favorise du coup l’appropriation de la ressource au détriment des populations !). Mais aucun accord ne se dégage sur l’essentiel : la réduction des émissions, le calendrier, ainsi que la répartition de l’effort en fonction des responsabilités et des capacités.

Ce sommet devait être celui du financement de la lutte contre le réchauffement. Echec. Créé en 2009 pour verser dès 2020 et annuellement 100 milliards de dollars au Sud, le « fonds vert » ne contient que 17,5 millions et personne ne sait d’où viendra le reste. Pour « faire quelque chose » face à l’émotion soulevée par le typhon Haiyan, on a décidé un nouveau fonds « loss and damage ». Le but est de faire croire que la situation est sous contrôle, alors qu’elle ne l’est pas du tout. Comme l’a dit Sir Nicholas Stern, qui n’est pas un militant écosocialiste : « Les actions décidées sont tout simplement inadéquates en regard de la gravité de la situation ».
ONG et syndicats ont quitté la conférence pour dénoncer l’absence de volonté des gouvernements. L’Australie, le Japon et le Canada ont été mis en accusation pour le recul de leurs engagements. La présidence polonaise a été clouée au pilori parce que Varsovie accueillait un congrès mondial du charbon et que le sommet avait pour « partenaires » Mittal, BMW et d’autres pollueurs. Ces critiques du politique sont évidemment justifiées, mais ne vont pas au fond des choses, qui est que le capital des secteurs sales est plus fort que celui des secteurs propres et a le pied sur le frein de la transition écologique.
Début octobre, les patrons des plus grandes entreprises énergétiques européennes exigeaient l’arrêt des subsides aux renouvelables et le feu vert au gaz de schiste. Les capitalistes verts ont fait du lobbying dans l’autre sens, mais leur poids est limité (13% de la demande finale) et leur électricité plus chère. La Table Ronde des Industriels européens a donc appuyé les pollueurs et la Commission a obéi, le petit doigt sur la couture du pantalon.
Le processus est analogue dans tous les pays. Au final, le croisement de la concurrence entre secteurs propres et sales et entre puissances fait qu’on va droit dans le mur. Cette certitude à son tour accélère même le mouvement car le capital financier, jugeant que le désastre devient plus probable que son évitement, investit dans… le désastre. Bloomberg le notait récemment : d’abord intéressés par l’économie verte, les fonds de pension s’en retirent à présent. Commentaire du site patronal : « Aujourd’hui l’argent intelligent adopte une autre approche : partant de de la supposition que le changement climatique est inévitable, les firmes de Wall Street investissent dans les businesses qui tireront profit du fait que la planète devient plus chaude ».
Daniel Tanuro

mardi 3 décembre 2013

Le secteur associatif étranglé....

Economie sociale

 

 

 

 

 

 

40 000 suppressions d’emplois en 2014 : ce plan social invisible qui frappe le secteur associatif

Les associations ont souffert sous la présidence Sarkozy. Vont-elles expirer avec Hollande ? 30 000 à 40 000 emplois devraient être supprimés en 2014, dans un secteur associatif qui en compte 1,8 million. Les raisons de cette gigantesque vague de licenciements : la baisse des budgets des collectivités locales, qui n’ont plus les moyens de soutenir les associations. Et la politique de l’État qui oriente ses subventions et ses appels d’offre vers les plus grosses structures, transformées en prestataires de services. Une politique jugée « aveugle et suicidaire » par nombre de représentants du secteur. Enquête.
Le 1er janvier 2014, il n’y aura plus aucun éducateur dans les rues d’Orléans, de Montargis ou de Pithiviers pour aller à la rencontre des collégiens et des ados. Le département du Loiret a annoncé cet été qu’il ne financerait plus la prévention spécialisée, jugée inefficace par ses services. L’enveloppe départementale représente 80% du budget des deux associations en charge de cette prévention : 50 éducateurs, dont 40 équivalents temps plein viendront donc gonfler les effectifs de Pôle emploi.
En Seine-Maritime, même processus. Le nombre d’éducateurs de rue est divisé par deux suite à la décision du conseil général de réduire les subventions de 6,8 millions d’euros à 3,5 millions d’euros. Cette coupe budgétaire a un impact immédiat sur les associations de prévention, financées à 90% par le département : 74 emplois supprimés sur les 140 que compte le secteur. Une rallonge de 500 000 euros du conseil général servira à solder les licenciements.
La prévention spécialisée n’est pas la seule touchée. En Isère, le Planning familial est dans une situation très difficile depuis l’annonce par le conseil général d’une diminution des subventions de 98 000 euros. Plus de la moitié des centres sont concernés, avec à la clé la fermeture du centre d’Eybens, près de Grenoble.
Un plan social invisible
On ne compte plus les associations dont les comptes virent au rouge, plombés par les mesures d’austérité. Décidées au niveau national, ces coupes dégringolent en cascade jusqu’aux finances locales. Au bout de la chaîne, des associations mettent la clé sous la porte ou se séparent de leurs permanents. « Entre 2010 et 2012, le secteur associatif a perdu 11 000 emplois alors qu’il représente aujourd’hui un emploi sur dix du secteur privé », confirme Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative.
Ce n’est que le début. L’année 2014 s’annonce très rude. « Compte tenu des 14 milliards d’économie annoncée par le gouvernement, dont 1,5 milliard de baisse de la dotation des collectivités locales, le monde associatif subira un plan social invisible de 30 000 à 40 000 emplois l’année prochaine », s’alarme Didier Minot [1], du collectif des associations citoyennes (CAC). La lutte contre le déficit public oblige les collectivités à se recentrer sur leurs compétences obligatoires au détriment des actions en faveur de la vie associative en général, de l’environnement, de l’éducation populaire, de la défense des droits, de la culture et du sport. Une restructuration économique qui demeurera invisible. Les petites associations étant majoritairement concernées, il n’y aura pas de plan social massif mais une multitude de licenciements épars, dans un secteur qui emploie 1,8 million de salariés à temps plein ou partiel, en plus des 16 millions de bénévoles actifs.
Ministre contre ministre
Créé en 2010, le CAC multiplie les actions, les rendez-vous, et recense les associations en difficulté. Un appel à mobilisation a été lancé (voir ici). Il a recueilli 7 500 signatures dont une centaine de réseaux nationaux, 200 associations régionales et départementales, et plus de 700 associations locales. Nouvelle preuve que le secteur est sinistré, les signatures continuent d’affluer.
« Il y a deux langages au sein de l’État, constate Didier Minot. Un discours de dialogue porté par Valérie Fourneyron. Et un autre discours, porté par le ministère des Finances ou par Matignon, qui tend à accroître la complexité des procédures, à considérer toujours plus les associations comme des entreprises. Et surtout à diminuer les financements associatifs. Quand on regarde sur plusieurs années, cela s’apparente à une strangulation. »
Politique « aveugle et suicidaire »
À Saumur (Maine-et-Loire), la Maison des jeunes et de la culture (MJC) s’est vue refuser une subvention de l’État de 7 000 euros. Du coup la Ville, qui subordonnait son financement à celui de l’État, refuse de mettre la main au portefeuille. Les 7 000 euros en font 15 000 de moins. Cette situation met en déséquilibre le poste de directeur qui va être supprimé. « Pour 7 000 euros, on va envoyer au chômage une personne qui coûtera bien plus cher aux comptes sociaux. Et on met en péril le fonctionnement d’une MJC », s’indigne Didier Minot. Nous sommes dans des mécanismes complètement incompréhensibles. Creuser le déficit public, alors qu’on prétend le combler, est une position aveugle et suicidaire ! »
D’où vient cette restructuration ? En juin 2008, le rapport « Pour un partenariat renouvelé entre l’État et les associations » est remis à Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. « Ce dernier propose de rompre avec la culture de la subvention et suggère que la distribution des subventions laisse désormais la place à un système de commande publique », expliquent Viviane Tchernonog et Jean-Pierre Vercamer, auteurs d’une étude sur le sujet [2]. En janvier 2010, la circulaire Fillon enfonce le clou : elle affirme que la grande majorité des activités exercées par les associations peuvent être considérées comme des « activités économiques » et entrent donc dans le champ concurrentiel. En clair, une association devient une banale entreprise, prestataire de services.
Fini le collectif, place au Social Business
Après la « modernisation » de l’État, qui s’inspire des modèles de gestion pratiqués au sein des grandes entreprises privées (et dont la révision générale des politiques publiques – RGPP – a marqué le commencement), c’est au tour des associations de devoir se convertir au modèle de gestion anglo-saxon, au « lean management » et à la performance chiffrable. « C’est l’idée selon laquelle les associations sont certes sympathiques, mais souffrent d’amateurisme, analyse le chercheur Jean-Louis Laville. Elles doivent donc moderniser leur fonctionnement en empruntant les formes de management des grandes entreprises privées. Pour être modernes, les associations doivent se convertir en ce que Mohamed Yunus a désigné comme “Social business”, c’est-à-dire des entreprises à but social fonctionnant comme des entreprises, adossées à de grands groupes privés qui vont leur permettre de gagner en performance. »
Le modèle concurrentiel introduit par les appels d’offre fait déjà de gros dégâts. Car ce sont les associations les plus grosses et les plus institutionnalisées qui raflent les marchés. La fédération Leo Lagrange, issue de l’éducation populaire, est forte de 8 000 salariés dont 3 000 équivalents temps plein. 150 millions d’euros de chiffres d’affaires, 13% de croissance en 2012, avec de plus en plus de demande de services sur la petite enfance ! « On est en train de devenir le premier opérateur de berceaux, on commence à gérer de plus en plus de crèches », déclarait fièrement Bruno Le Roux, président de Léo Lagrange, lors d’une visite de Michel Sapin, ministre du Travail, au siège de la fédération. Léo Lagrange s’est engagée à embaucher 150 emplois d’avenir sur les trois prochaines années. Bruno Le Roux est par ailleurs député PS et président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale...
Économie « sociale » : les gros écrasent les petits
Avant, les dirigeants venaient du métier ou de l’association elle-même. Aujourd’hui, une partie des structures sont administrées par des gestionnaires professionnels. Elles sont munies de services très performants qui épluchent les appels d’offre publics. Leur taille leur permet de réaliser des économies d’échelle dans un contexte où la commande publique se contente souvent du moins-disant. Résultat, les petites associations locales ne font plus le poids et mettent la clé sous la porte. « Je connais une fédération de la Ligue de l’enseignement en région parisienne qui fait du marketing auprès de toutes les communes pour gagner des parts de marché sur les autres organisations d’éducation populaire. Ils ont maintenant un quasi monopole sur toute la vie scolaire », illustre Didier Minot.
Le centre social Accueil Goutte d’Or, dans le 18ème arrondissement de Paris, en sait quelque chose. En 2012, il a perdu le suivi socioprofessionnel d’une centaine d’allocataires du RSA, qu’il assurait depuis 1996. Les critères de sélection des financeurs donnaient la part belle aux structures intervenant sur plusieurs territoires. « Ces critères ne sont pas adaptés à une petite association comme la nôtre, dont l’efficacité vient de sa proximité au quartier et de sa connaissance proche de ses habitants », déplore Christine Ledésert, directrice du centre social.
67 millions pour les associations... du ministère des Finances !
L’État préfère les grosses structures associatives. En 2011, il a consacré 1,2 milliard d’euros aux associations, par des subventions directes. Deux tiers de ces aides sont allées à seulement 342 structures (sur les 21 119 subventions répertoriées). Et 3,5% des associations subventionnées reçoivent les trois quarts de l’appui public. « De très grosses associations sont très fortement financées et une poussière de petites associations reçoivent une poussière de petites aides, qui sont néanmoins vitales pour elles », commente un observateur. D’autre part, 42% de ces financements sont destinées à des organisations para-publiques : centres de formation, établissements d’enseignement supérieur, fondations politiques, musées, grandes institutions culturelles, de la Croix-Rouge aux instituts techniques agricoles, en passant par les orchestres nationaux.
Un comble : les structures associatives les plus subventionnées en France se trouvent... au ministère des Finances ! À quelques étages sous le bureau du ministre de l’Economie Pierre Moscovici ! La cantine de Bercy est une association. Le comité des œuvres sociales du ministère est une association. Et le total des aides qui leur sont versées atteint 67 millions d’euros ! Si l’on retire le demi-milliard d’euros ainsi consacré à des organismes para-publics ou de cogestion, il reste 700 millions pour les associations, orientés en priorité vers les plus grosses, les mieux à même de répondre à un appel d’offre.
Destruction du projet associatif
De nombreux responsables d’associations sont convaincus que le système des appels d’offre détruit les projets associatifs. Avec les appels d’offre, les besoins ne sont pas définis par rapport à une situation réelle rencontrée localement, mais à partir d’un cahier des charges élaboré par le financeur, souvent en décalage avec les réalités du terrain. Exemple au nord de Paris, à la Porte Montmartre, où s’est installé un marché informel « légalisé », le Carré des biffins.
Des personnes très démunies et vivant dans une précarité extrême y vendent objets de récupération et vêtements le plus souvent récoltés dans les poubelles. La mairie de Paris a lancé en octobre 2009 un appel d’offre afin de répondre aux besoins d’insertion et d’accès aux droits de ces personnes. Mais le cahier des charges comporte une bizarrerie relevée par Pascal Nicolle, président de la section locale de la Ligue des droits de l’Homme : « Ce sont les travailleurs sociaux qui font à la fois le travail de placiers, pour placer les pauvres derrière leur stand, et le travail d’accompagnement social. Certains matins, cela tourne vite à la bagarre entre les inscrits, les non inscrits et les biffins qui se remplacent. Et c’est aux éducateurs d’appeler la police. Comment voulez-vous, dans ces conditions, que les biffins aient confiance en leurs travailleurs sociaux ? »
Objectifs quantitatifs contre travail de proximité
À partir du moment où il n’y a plus que des relations commerciales avec les financeurs, la relation de confiance n’existe plus. Et qu’en est-il de la relation entre les usagers et les travailleurs sociaux ? « Le suivi du travail d’insertion ne se fonde plus que sur des critères quantitatifs, regrette Bernard Masséra, membre du CAC et vice-président de l’association Accueil Goutte d’Or. Les financeurs demandent : “Vous avez envoyé combien de convocations pour que votre bénéficiaire vienne ? Ah, il n’est pas venu deux fois : vous devez le rayer. » Exit le travail de proximité et l’accompagnement social véritablement personnalisé.
« Certains allocataires du RSA que nous suivions dorment dans des voitures. On ne se contentait pas de leur envoyer une circulaire pour leur dire de venir. Quand quelqu’un ne venait pas, on se mobilisait, on prévenait les gens qui connaissaient cette personne. On se demandait aussi pourquoi cette personne n’était pas venue. Ce travail-là n’est pas possible avec une grosse structure de 1 000 salariés et un DRH qui gère ça depuis là-haut. » Dans les associations aussi, le travail réel et ses contraintes devient invisible aux yeux des managers.
Des associations dans le secteur concurrentiel
« Nous demandons au Premier ministre d’infléchir le plan de rigueur pour permettre aux collectivités de continuer à financer l’action associative » , explique Didier Minot. Le CAC estime qu’il faut sortir du champ concurrentiel un certain nombre d’activités associatives, qui ne rendent pas le même service que les entreprises privées, à l’exemple des crèches parentales, différentes d’une garde privée d’enfants. « Il faudrait en France une loi qui protège ces structures du champ de la concurrence, comme l’a fait l’Allemagne », poursuit Didier Minot. L’inverse de ce qui se passe actuellement en France.
La loi de 1901 définit l’association comme une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, de façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Cela n’implique pas l’absence d’échanges monétaires, mais interdit toute lucrativité. On trouve ainsi dans le champ associatif des compagnies de théâtre, des structures qui assurent des formations professionnelles, qui gèrent des maisons de retraite, proposent des aides à domicile ou œuvrent dans le secteur médico-social.
Intelligence collective
Autant de secteurs où elles se retrouvent désormais en concurrence avec des entreprises privées, depuis que celles-ci ont investi ces nouveaux « marchés », traditionnellement couverts par les associations, comme ceux des services à la personne. Une concurrence jugée déloyale par le privé. Les associations, y compris celles qui sont devenues des quasi entreprises, bénéficient du régime fiscal dérogatoire des organismes non lucratifs, comme la non soumission aux impôts commerciaux. Et ce, quel que soit le montant de son budget ou de leur chiffre d’affaires.
Quelle différence alors entre une association et un prestataire privé ? Entre une régie associative de quartier qui entretient des espaces verts et une entreprise de nettoyage ? « Une association va le faire avec des travailleurs en insertion, à qui elle propose des actions de formation et d’accompagnement social, précise Didier Minot. Sa finalité n’est pas le profit, sa finalité se situe dans des missions d’intérêt général reconnues, au service de la collectivité. » Fabriquer de l’intelligence collective sans forcément vendre un business plan sera-t-il encore possible dans un monde privé de ses associations ?
Nadia Djabali
Photo : CC Jonathan Samu

samedi 11 mai 2013

Châtillon en Diois : L' Herbier du Diois , une entreprise Ecologiquement responsable...

Donnez du sens grâce au green business

"Mon objectif est de montrer qu'on peut être une PME économiquement viable et faire des choses durables, écologiquement responsables", explique Vink Tijlbert, le jeune dirigeant de L'Herbier du Diois dans la Drôme. Volet #3 de notre série: "12 tendances business qui défient la crise"

Si s'orienter vers le bio permet de gagner des parts de marché, c'est avant tout un état d'esprit et une façon de faire: tel est le credo de L'Herbier du Diois.
Si s'orienter vers le bio permet de gagner des parts de marché, c'est avant tout un état d'esprit et une façon de faire: tel est le credo de L'Herbier du Diois.
Herbier du Diois / DR
Contrairement à certains opportunistes qui succombent à la tentation du greenwashing, de nombreux créateurs d'entreprise ont des gènes verts dans leur ADN. Eco-construction, produits bio, énergies renouvelables, partout le green business gagne des parts de marché. En Rhône-Alpes, la société Switch Made introduit par exemple des leds, moins gourmands en watts, dans des dalles lumineuses, des lampadaires, des spots.
Cette start-up lyonnaise, qui a décroché un contrat pour l'équipement des Apple Store en Europe, espère doubler son chiffre d'affaires en 2012. Altinnova, pour sa part, poursuit son échappée sur le marché des transports propres, avec ses stations-service pour deux-roues.
Créée par une jeune ingénieure, Corinne Verdier, en 2003, l'entreprise a équipé une cinquantaine de gares rhônalpines d'abris à vélos sécurisés. Elle a implanté aussi la plus grande vélostation française en gare de Lille Flandres. Son chiffre d'affaires a crû de 45 % l'an dernier.
Dans le secteur de l'alimentation, la société Leztroy a croqué, en un peu plus de trois ans, une part de gâteau significative dans la restauration collective avec ses menus bio. Elle fournit plus de 6 000 repas par jour à des crèches, écoles, collèges, lycées et maisons de retraite en Haute-Savoie.
Circuits courts
Ces exemples ne sont pas isolés. Depuis 2005, la chaîne de jardineries Botanic, créée par des horticulteurs savoyards, fait ainsi patiemment sa révolution durable. Elle a supprimé les pesticides et les engrais chimiques de ses rayons et poursuit sa croissance à un rythme soutenu.
Pionnier de la distribution de produits bio, Ekibio pratique, quant à elle, le commerce équitable avec des producteurs boliviens de quinoa et les circuits courts avec des riziculteurs de Camargue et des castanéiculteurs (producteurs de châtaignes) d'Ardèche. En hausse de 8 % en 2011, les marques alimentaires du groupe ardéchois boostent son chiffre d'affaires (62 millions d'euros en 2011).Eco-responsabilité
Tous ces "green businessmen" cherchent à concilier croissance verte et éco-responsabilité.
"Mon objectif est de montrer qu'on peut être une PME économiquement viable et faire des choses durables, écologiquement responsables", explique Vink Tijlbert, le jeune dirigeant de L'Herbier du Diois dans la Drôme.
Sous sa direction, cette entreprise, qui fournit en gros des plantes aromatiques et médicinales, des épices et des huiles essentielles issues de l'agriculture biologique, a investi 5,6 millions d'euros, plus que son chiffre d'affaires, dans la construction d'un éco-bâtiment et l'achat de nouvelles machines.
Elle a quintuplé ses effectifs salariés en sept ans : elle emploie 34 personnes aujourd'hui. Ses plantes médicinales et aromatiques connaissent des débouchés croissants dans l'agroalimentaire et dans l'industrie pharmaceutique. Son chiffre d'affaires a augmenté de 12 % en 2011 à 4,4 millions d'euros. Une croissance qui ne se fait pas au détriment de certaines valeurs. Né de parents néerlandais, venus en France à la fin des années 1970,
Vink Tijlbert mise sur la parité et la diversité : ses salariés sont d'origine marocaine, malienne, vietnamienne, française. En outre, le chef d'entreprise croit en l'éco-responsabilité qu'il encourage : chaque salarié qui vient à pied, à vélo, en voiture électrique au travail, qui ne consomme pas de CO2 pour se déplacer, perçoit une prime mensuelle de 100 euros. De quoi faire naître des vocations.
Vincent Charbonnier pour LEntreprise.com 
L'Herbier du Diois
Activité : plantes aromatiques
Localisation : Châtillon-en-Diois (26)
Effectifs : 34 salariés
Chiffre d'affaires 2011 : 4,4 millions d'euros

Les Ecologistes en lutte contre les Projets inutiles et chers...

Les opposants à l'aéroport, qui manifestaient ce samedi, affirment avoir réussi leur chaîne humaine géante...

 40.000 personnes opposées à l'aéroport à Notre Dames des Landes  (Loire-Atlantique), venues de toute la France, ont formé samedi une chaîne humaine géante de 25 km, qui a encerclé toute la zone du projet. «Nous avons bouclé la chaîne, plus de 25.000 personnes (le chiffre nécessaire pour le périmètre de 25 km selon les organisateurs, ndlr) sont sur place et ça continue à arriver», ont annoncé les organisateurs peu après 14h30.
Une demi-heure plus tard, ils ont estimé que 40.000 personnes avaient répondu à leur appel «comme le 17 novembre», lors d'une première grande manifestation contre ce projet, alors que des opérations d'expulsion des opposants par les gendarmes avaient débuté un mois plus tôt.

Les principaux dirigeants d'EELV étaient là

Un photographe et une vidéaste de l'AFP, qui ont survolé la zone en hélicoptère, ont constaté de visu que la chaîne, bien qu'incomplète sur certains brefs tronçons, comptait deux à trois rangs à d'autres endroits. «C'est une victoire de la mobilisation citoyenne», a souligné sur place Jean-Philippe Magnen, porte-parole d'Europe-Écologie-Les Verts (EELV), venu participer à la chaîne avec les principaux dirigeants d'EELV comme le secrétaire national, Pascal Durand, ou l'ancienne candidate à la présidentielle, Eva Joly..
Des opposants se réclamant pour la plupart des plus de 200 comités anti Notre-Dame-des-Landes de toute la France, de Savoie, de Lille , de Béziers mais aussi de nombreux venus de Bretagne, avaient fait le déplacement en famille, en voiture ou en autocar. MCD
Marie-Monique Robin

Le 2 janvier 2013, j’ai découvert dans le Journal Officiel que Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, m’avait nominée pour être promue chevalier de la Légion d’honneur.
Cette distinction honore tous ceux et celles dont j’ai illustré les causes dans mes documentaires et livres depuis près de trente ans.
C’est pourquoi je vous invite à célébrer cet événement, le 8 juin 2013, à Notre-Dame-des-Landes. La médaille me sera remise par Dominique Méda, sociologue et philosophe, chevalier de la Légion d’honneur, à 11 h 30 heures.
Suivra une grande fête avec déjeuner sur l’herbe, musique et projection de mon documentaire "Les moissons du futur". Venez nombreux et nombreuses.

Dominique Méda



 Je suis très heureuse de participer à cet événement. Comme Marie-Monique, je voudrais que nous soyons exemplaires dans nos paroles et dans nos actes pour montrer combien la tempérance, la mesure, la capacité à s'autolimiter et donc finalement la raison sont de notre côté. A très vite !

Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes réunis autour de l'Acipa et de la Coordination, ont accepté avec le plus grand plaisir le soutien que Mmes Robin et Méda leur apportent en venant réaliser sur le terrain de leur lutte la remise de légion d'honneur à Mme Robin.
Soyons nombreux à faire de cette remise un événement aussi mémorable qu'inhabituel, une fête riche en amitié, en musique, en échanges autour des documentaires de Marie-Monique.


Ce samedi 11 mai, Europe Ecologie – les Verts se mobilisent contre le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes en participant à la grande chaîne humaine sur le territoire concerné.
Plus que jamais EELV est aux côtés des paysans, habitants de la zone, comités de soutien, et élu-e-s pour amplifier la résistance contre ce projet de nouvel aéroport. Ce combat partagé doit aboutir à l’abandon de ce projet, de plus en plus justifié après la remise des différents rapports d’expertise il y a un peu plus d’un mois.
Le Secrétaire national, Pascal Durand, les porte-parole Elise Lowy et Jean-Philippe Magnen, ainsi que des parlementaires seront présents sur place samedi. Ils participeront à la chaîne humaine où ils retrouveront de nombreux militants écologistes pour porter cette autre vision du développement et de l’aménagement du territoire. EELV-DIOIS

mardi 12 mars 2013

La Roche sur Grâne : Journée de la Jeunesse...



Journée Porteur d’Esoir (JPE) du Samedi 23 mars 2013
Bonjour à toutes et tous,
L'organisation de la JPE avance à grand pas et nous sommes vraimant ravis de votre implication dans cette journée ! (Dans ce "weekend" devrais-je dire!)
Je vous l'accorde, ce mail est particulièrement dense en contenu mais voilà toutes les infos et questions indispensables à la préparation logistique du 23-24 mars. Alors... un grand merci d'avance pour le temps que vous pourrez m'accorder à la réponse !
Tout d'abord, vous pouvez retenir avec certitude la prolongation au dimanche matin, nous sommes assez nombreux pour réaliser cette rencontre animée par Yann !
Ensuite, merci beaucoup pour vos réponses ! Elles nous ont permis de bien avancer sur LE PROGRAMME :
Sur le déroulé du Samedi, nous avons compilé vos idées d'ateliers avec notre capacité d'accueil dans les locaux des Amanins.
Tout cela, en anticipant deux facteurs limitants... la météo du mois de Mars et le nombre de jeunes. A partir de là, voici le programme envisagé :
10h30 : arrivée des intervenants pour se rencontrer, s'installer, préparer l'après-midi
12h00 : nous vous offrons le repas (à raison de 2 intervenants par structure), complété par des spécialités culinaires de chacun pour la note sucrée
13h30 : accueil des jeunes
14h00 : présentation du programme aux jeunes, rapide présentation des structures et des ateliers
15h15 - 16h45 : 1ère session d'ateliers
Pause gustative et animée (représentation clownesque par Albert Solal et les jeunes, petit jeu sportif avec Déséquilibre).
17h30 - 18h45 : 2ème session d'ateliers
Clôture, repas, concert...
Un programme bien chargé !
Pour LES ATELIERS, nous vous avons réparti dans nos différentes salles. Dans une même salle nous avons regroupé plusieurs structures aux thèmes similaires. Voir le schéma ci-joint.
Comme nous souhaitons proposer aux jeunes la même offre d'ateliers aux deux sessions, chaque structure proposera donc 2 fois son atelier. Les 1h15 d'ateliers sont décomposées de la manière suivante :
Dans les salles où sont regroupées plusieurs structures :
Pendant les 20 premières minutes, toutes se présentent aux jeunes. Ensuite les jeunes se séparent pour participer à l'atelier d'une seule de ces structures.
Dans le cas où il n'y a pas assez de jeunes pour réaliser tous les ateliers, après s'être présentées, les structures proposent un atelier commun.
Je vous invite donc à vous rapprochez des structures présentent dans la même salle que vous pour discuter de cet atelier commun "plan B".
Nous laisserons au soin de chaque structure : la gestion de son atelier, l'adaptation de l'atelier au nombre de participants - avec les autres structures de votre lieu - et les besoins matériels.
Pour les structures placées individuellement dans les petites pièces :
Vous pourrez organiser votre ateliers librement selon le nombre de jeunes et dans le temps imparti (1h15).
Pour les besoins en matériel, je vous laisse ammener ce qu'il vous faut (nous possédons 1 seul rétro-projecteur pour la salle de conférence). Cependant, n'hésitez pas à me faire part de vos besoins dans les salles (tables, chaises, ou autre petit matériel que vous n'avez pas).
D'AUTRES PETITES INFOS :
Nous mettrons au point d'accueil (dans la salle de restauration) quelques tables pour vos éventuels prospectus, panneaux, affichage... Pour ceux qui ont beaucoup d'affichage, je vous demanderai de me prévenir à l'avance pour que je puisse prévoir un emplacement suffisamment grand pour tout le monde ! Merci à vous.
Pour les repas et les hébergements, je vous laisse en pièce jointe un récapitulatif précis des tarifs. Dès que possible, pourriez vous m'indiquer très précisément le nombre de personnes pour chaque repas et de lits à réserver pour votre structure (intervenants, accompagnateurs ou jeunes). Sachant que les Amanins et le réseau REPAS ont réunit un petit budget pour alléger les charges de 2 intervenants par structure.
N'hésitez pas à m'appeler pour des éclaircissements de vive voix.
J'attends impatiemment vos réponses.
Merci à vous.
Chaleureusement,
Camille
camille.moiret
Association Les Amanins
26400 La Roche sur Grâne
04 75 43 75 05 (ligne 4)