L'association Ciné Pelloche viendra présenter quelques pellicules en 16 mm le mercredi 26 mai à 20h à l'Arrêt Public !
Au programme :
Actualités : "Charly contre Jerry" (réalisateur : Philippe de Poix) - Publicité : à la manière de Philippe de Poix (6 min.)
Documentaire : "La commune de Paris" (production : Les amis de la commune ; réalisateur : Robert Memegoz ; 1951 ; musique de Kosma, commentaire de Henri Bassis dit par Julien Bertheau, 25 min.)
ENTRACTE
Film : "Le cuirassé Potemkine" / Bronenosez Potemkin (URSS, 1925, N/B, VOSTF, 65 min.)
Le cuirassé Potemkine
Odessa, 1905. La révolte éclate à bord du cuirassé Potemkine devant la mauvaise qualité de la nourriture. Des officiers sont jetés par-dessus bord mais la mutinerie est jugulée. La révolte gagne alors Odessa. C’est la fusillade sur le grand escalier. Elle ne pourra empêcher la fraternisation.
Réalisation : Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein
Scénario : S.M. Eisenstein, d'après le récit de Nina Agadjanova-Choutko
Interprètes : Alexandre Antonov (marin Vakoulintchouk), Grigori Alexandrov (lieutenant Guliarovsky), non professionnels (marins et habitants d'Odessa), Vladimir Barsky (Golikov), Béatrice Vitoldi (femme au landau), I. Bobrov (conscrit humilié), Alexandre Liouchine (officier), Andrei Fait (officier au piano), Konstantin Feldman (étudiant), Yulia Eisenstein (femme apportant de la nourriture aux mutins), Mikhaïl Gomarov (marin), Prokopenko (mère du garçonnet assassiné), Repnikova (femme sur l'escalier)...
" Longtemps considéré comme le meilleur film du monde, interdit jusqu'en 1952 en France et censuré dans plusieurs pays d'Europe.
La version première de ce film est quasiment perdue. En 1950 circula une version comportant une mus ique de N. Krioukov. Version plus courte, des plans ayant été anastasiés. C'est la version qu'on découvrit à l'époque dans les ciné-clubs. C'est celle de notre copie.
En 1976, une version plus complète et plus proche de la version originelle fut accompagnée d'une musique de Chostakovitch. C'est cette version que la télévision présenta en 1984.
L'originalité du film repose :
- sur le refus de la conception traditionaliste et littéraire du personnage au profit du type social et politique,
- sur un choix privilégié du cadrage en plans de détails et en plans serrés,
- sur leur articulation dans un montage au rythme très rapide, quasi paroxystique dans les scènes violentes (scènes de la révolte sur le cuirassé, scène de la répression sur l'escalier) qui caractérisent à la fois la démarche radicale du cinéaste et l'impact produit sur le public, littéralement bouleversé et soulevé par un enthousiasme communicatif, dans les conditions voisines de celle de l'exécution d'une partition musicale.
Il frappa par son formalisme exacerbé (le montage-attraction, le côté théâtral et stylisé de la fusillade sur le grand escalier) et par son souffle révolutionnaire (le peuple est la véritable vedette du film) plus que par son souci de vérité historique. Il souffre aujourd'hui moins peut-être d'une désaffection à l'égard de la révolution russe, que de ses recherches esthétiques. Le génie d'Eisenstein n'en est pas moins incontestable. "
Association Ciné Pelloche et
L’Arrêt Public - café citoyen
1 rue de la république
26400 Crest
arret.public@free.fr
http://sites.google.com/site/larretpublic
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