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samedi 23 octobre 2010

Ne pas battre en retraite....


Imposantes manifestations ce jour à Montélimar et dans toute la Drôme !

Ici la mobilisation est supérieure à celle du 12 octobre. Nous avions compté ce jour là 4200 participants et les organisations syndicales ont indiqué 8000. Aujourd'hui notre décompte est de 4600 et les organisateurs annoncent 9000, proportions respectées. Combien la préfecture aura-t-elle décomptée ? Cette guéguerre des chiffres est un peu puérile et n'honore personne, pas même les journalistes qui trop souvent ne font pas l'effort de compter et arbitrent, tant faire se peu, selon les pressions du moment, entre les chiffres des uns et des autres. Mais, prenant Toulouse comme situation caricaturale, quelle opinion se faire quand les uns parlent de 150 000 personnes et la Préfecture de 35 00. C'est ce qui nous amène pour APIS à tenter d'approcher par nos propres décomptes une évaluation du nombre de participants.

Ce qui est certain c'est que, quoi qu'en dise le gouvernement, à Montélimar la mobilisation ne faiblit pas après 6 semaines d'actions. C'est une première dans la vie locale et globalement le constat semble le même sur toute la France.

- Nous sommes aux premières loges d'une formidable bataille de communication. D'un côté l'appareil d'Etat, mobilisé tout entier, du moindre Ministre au plus petit sous-préfet, pour tenter de faire croire que la vindicte s'essouffle et que la réforme"tellement nécessaire et indispensable" ne pourra que s'imposer au bon sens de tous. De l'autre des forces syndicales et politiques d'opposition, encadrant tant bien que mal la colère d'une population de plus en plus exaspérée par l'autisme des dirigeants actuels, qui donnent de la voix mais ne savent pas vraiment quelle alternative proposer face à une radicalisation à laquelle la confrontation qui dure risque de conduire. Sans parler des "casseurs" qui se mettent de la partie et repoussent une part de la sympathie générale vers la crainte, surtout chez les plus âgés, de dérives incontrôlées qui effrayent. Le passé d'extrême droite de nombre des membres actuels du gouvernement doit les faire se délecter de l'opportunité de ces violences et même les tenter de les laisser se développer pour "foutre la trouille" et créer un climat de peur.

- Face à l'inflexibilité gouvernementale le calendrier électoral propose un premier bilan dans les urnes au printemps prochain (cantonales partielles) et repousse à 2012 une sanction nationale au travers des présidentielles. La marge de manoeuvre des politiques et des syndicalistes résolu aujourd'hui à la négociation est mince. Mais alors, que faire ?

- Dans l'immédiat la question reste entière et il va falloir pour chacun faire preuve d'imagination pour ne pas désespérer la rue qui, semaine après semaine, se mobilise contre une réforme jugée injuste et soutenue à ce jour par une fraction très majoritaire de la population.

Pour APIS Jean-Noël Chassé

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