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vendredi 12 novembre 2010

Haut Diois : défendre les vrais éleveurs et la Biodiversité


Haut Diois,

Là-haut, dans le Diois, ils hurlent comme des Loups. Lundi soir, les seize éleveurs de Boulc et Glandage, dont sept ont subi des attaques ces derniers mois se sont réunis « pour évoquer la situation afin de faire face à sa gravité » témoigne Thomas Vernay, éleveur de chèvres cachemire dont le troupeau a été récemment victime d’une attaque “attribuée” au loup.

Il poursuit : « Aujourd’hui, il y a véritablement urgence à réagir. L’État doit prendre ses responsabilités. 56,7 % des bêtes tuées par le loup dans la Drôme l’ont été sur le massif de Boulc et Glandage. Aussi, nous avons décidé d’organiser une conférence de presse à Boulc le 15 novembre. Cette conférence a pour but de sortir du débat stérile pro biodiversité et anti loup. Elle sera menée uniquement par les éleveurs de Boulc et Glandage. En dehors des syndicats et des élus, tous anti loups par démagogie et électoralisme ».

Thomas Vernay, qui a « monté la garde ces deux dernières nuits dans une voiture, à côté du troupeau, en compagnie d’un autre éleveur » est « épuisé et scandalisé ».

L’éleveur de Glandage de constater, amèrement : « Un éleveur a déjà arrêté son activité suite aux attaques. Un autre a diminué de moitié son troupeau pour faire face à la situation. Nous sommes face à une impasse. Nous prenons la parole le 15 novembre parce qu’il est nécessaire que les principaux concernés soient au centre de la réflexion… ». « Rappelons que 800 000 éleveurs ont abandonné l’élevage de 1947 à 1990 (avant le retour du loup) avec le bénédiction et la cogestion agricole de la FNSEA, de la FNO et du CDJA et des éleveurs (les même qui gueulent ce jour) qui pensaient s’agrandir et bouffer leurs voisins, alors qu’ils se calment ces extrémistes. » avoue un vieil éleveur de Glandage.

Un petit groupe d’éleveurs, emmené par Jean Pierre Lamontellerie , (explications : l' éleveur a été traité d' extrémiste et même facho par le vieux éleveur, cette qualification crue dans sa bouche voulait dire plus probablement populiste irréfléchi que militant d' extrême droite, d' ailleurs une personne de Glandage nous faisait remarquer qu' il n' y pas de vote d' extrême droite à Boulc. ndlr, MCD ne colporte pas les rumeurs et ne fait pas sienne cette évaluation ) paysans éleveur à Ravel et Ferriers, veut manifester ce 15 novembre à Luc en Diois. Alors que l’on pensait les tensions retombées, certains se chargent de rallumer la guerre dans les campagnes. « Avec la bénédiction de quelques élus….la veille des élections cantonales. Période propices, s' il y en a, pour réfléchir ensemble à des solutions pérennes et partagées. » conclut le vieux éleveur ( nous ne donnons pas son nom, car le climat entretenu par les anti-loup est un appel au lynchage et la loi protège les sources).

Apis (Association Populaire d’Information Solidaire).

Note : Les « faux éleveurs » sont un concept crée par les agriculteurs eux même et repris par la Confédération Paysanne pour dénoncer les gros propriétaires qui raflent les subventions européennes au détriment des vrais paysans (Dans le genre en plus de milliers de grandes familles, on focalise souvent sur le prince de Monaco ou de Grande Bretagne grands bénéficiaires de la manne de Bruxelles). Mais aussi des grands propriétaires de têtes qui montent de la Crau ou des Bouches du Rhône sur nos pâturages avec 3000 ou 7000 bêtes et qui laissent se démerder des bergers, au avant poste des problèmes. Et enfin tous un tas de maquignons (on en connaît dans le Diois) qui achètent des bêtes en avril-mai pour toucher les primes et les vendent en octobre une fois descendues des estives… Loin de dénoncer les vrais éleveurs cette catégorisation quasi de « classe » loin d’être péjoratif pour les petits paysans et une vérité que certains veulent occulter, comme la FDSEA, pour défendre les gros exploitants agricoles grâce à la manipulation des petits paysans depuis 1947. Il serait aujourd’hui intéressant pour les paysans d’éviter un amalgame qui les dessert. APIS


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