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samedi 27 novembre 2010

Les Cancers sont pour 75 % d' origines environnementales.


L’origine environnementale des cancers en voie de reconnaissance internationale

L’hypothèse selon laquelle deux tiers à trois quart des cancers sont d’origine environnementale implique que les cancers soient causés par des agents cancérigènes extérieurs à l’organisme. Cette hypothèse environnementale, émise par le Pr. D. Belpomme dès 2004 est aujourd’hui largement reprise par de très nombreux scientifiques dans le monde...

L’hypothèse selon laquelle deux tiers à trois quart des cancers sont d’origine environnementale implique que les cancers soient causés par des agents cancérigènes extérieurs à l’organisme, à savoir certains micro-organismes tels que virus et bactéries, les rayonnements et un certain nombre de substances chimiques.

Cette hypothèse environnementale, émise par le Pr. D. Belpomme dès 2004 , ayant fait l’objet d’une communication de la Commission européenne, il y a près d’un an , est aujourd’hui largement reprise par de très nombreux scientifiques dans le monde.

Ainsi, la cause environnementale des cancers a-t-elle été acceptée par la commission du Parlement européen sur l’environnement, la santé publique et la sécurité alimentaire (ENVI) .

Il est nécessaire de comprendre qu’il ne peut y avoir de cancer sans mutations.

Les agents mutagènes sont donc les plus importants à prendre en compte puisqu’ils sont initiateurs de tumeurs.

Or si on considère la thèse classique selon laquelle le mode de vie serait responsable de l’augmentation actuelle d’incidence des cancers, à savoir par exemple les déséquilibres de régime alimentaire, l’alcoolisme, la sédentarité, l’obésité et le tabagisme, seul ce dernier facteur, du fait des substances chimiques cancérigènes présentes dans la fumée et les goudrons, est capable d’induire des mutations et ainsi initier un cancer .

Il est de plus reconnu que le tabagisme est responsable au plus de 25% des cancers.

D’autre part, on avait longtemps pensé qu’une alimentation hypercalorique riche en graisses animales pouvait être à l’origine des cancers et donc que faisant suite aux affirmations de l’OMS, manger cinq fruits et légumes par jour protégerait contre l’apparition des cancers.

Or, il n’en est rien.

Confirmant l’hypothèse de l’ARTAC, elle-même basée sur des études antérieures réalisées aux Etas-Unis , cette affirmation de l’OMS avant d’être aujourd’hui réfutée par les résultats de l’étude européenne EPIC .

Il est en effet aujourd’hui clairement établi qu’une alimentation riche en fruits et légumes ne protège pas contre le cancer ou ne protège que dans un nombre très limité de cas.

Ces faits ont amené de nombreux scientifiques, dont ceux de l’ARTAC, à mettre en doute la thèse classique selon laquelle le mode de vie autre que le tabagisme serait à l’origine des cancers et par conséquent à s’intéresser aux agents mutagènes présents dans l’environnement.

De nombreuses études scientifiques ont démontré le rôle cancérigène de ces agents , thèse qui a été récemment partiellement reprise par l’AFSSET .

De plus, pour la première fois, l’INCa évoque que « l’exposition croissante et prolongée à des facteurs de risque environnementaux » serait l’une des causes de l’incidence globale des cancers.

L’ARTAC avait auparavant publié un important article dans la revue américaine de référence Carcinogenesis dans lequel elle explique les mécanismes de la cancérisation à l’origine des cancers.

Il y est en effet démontré l’effet cancérigène des substances chimiques exogènes, c'est-à-dire résultant du tabagisme ou de l’exposition aux produits chimiques environnementaux.

Ces derniers jouent donc un rôle très important dans la cancérisation, au même titre que les virus et les rayonnements.

C’est ce qu’avait souligné l’Appel de Paris.

ARTAC

Organisme de recherche habilité à recevoir des dons et legs, l'Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse unit dans un même combat des cancérologues, des malades et des représentants de la société civile. Ses recherches antérieures sur les médicaments anticancéreux et actuelles sur l'identification des causes environnementales à l'origine des cancers sont un véritable espoir pour éradiquer la maladie.
L'ARTAC s'est aujourd'hui résolument engagée dans la prévention et la précaution pour contribuer à diminuer le nombre de nouveaux cas de cancers, en luttant contre toutes les formes de pollution environnementale et sociétale (prévention et précaution primaires), et en encourageant le dépistage chez les bien-portants (prévention secondaire). En outre, ses recherches visent à améliorer le pronostic des cancers diagnostiqués chez les malades.

Publication Internationale

Cette publication est une synthèse de la littérature scientifique actuelle analysant les causes de l’augmentation du nombre de cancers dans les pays industrialisés depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. L’analyse montre tout d’abord que l’augmentation de l’espérance de vie ainsi que les progrès réalisés en matière de dépistage ne peuvent expliquer à eux seuls la progression des cas de cancer dans les pays industrialisés. De plus, en analysant les « facteurs du mode de vie » qui caractérisent nos sociétés, c’est-à-dire le tabagisme, la consommation d’alcool, l’alimentation, le surpoids et la sédentarité, etc., les connaissances scientifiques actuelles montrent que seule la fumée de tabac est directement en cause dans l’apparition d’un cancer. Les autres facteurs ne sont que des « co-facteurs », ce qui signifient qu’ils ne provoquent pas à eux seuls des cancers, mais augmentent les effets d’agents directement cancérigènes. L’étude avance ensuite plusieurs arguments : la diminution de la consommation de tabac et d’alcool depuis ces 30 dernières années ; l’accumulation, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, de nombreuses substances cancérigènes dans l’environnement liée aux activités humaines ; le fait que toutes les classes d’âge sont concernées par cette augmentation, notamment les enfants ; etc. L’analyse conclut que les facteurs environnementaux jouent un rôle majeur dans l’accroissement des cas de cancers dans nos pays. Le rôle de l’environnement est supérieur à celui des facteurs du mode de vie, ainsi que de la génétique, les cancers purement héréditaires ne représentant que moins de 1% du total.

Belpomme D., Irigaray P., Newby J.A., Howard V., Clapp R., Sasco A.J., Hardell L. The growing incidence of cancer: role of lifestyle and screening detection. Int J Oncol. 2007, 30, 1037-1049.

Ces chercheurs montrent qu’en plus des facteurs liés au mode de vie (tabac, alcool, déséquilibres alimentaires), certains facteurs environnementaux liés à la pollution permettent d’expliquer l’augmentation actuelle de l’incidence des cancers. Différents facteurs environnementaux dits «exogènes» classés certainement ou potentiellement cancérigènes par le Centre International de Recherche sur le Cancer sont analysés dans le nouvel article : les microorganismes (virus), les radiations (radioactivité, UV et ondes électromagnétiques pulsées) et les produits chimiques. L’importance de ces derniers dans l’incidence actuelle des cancers est majeure, étant donné le rôle qu’ils jouent dans les cancers professionnels. Les produits chimiques proviennent de la pollution atmosphérique (particules carbonées associées à des hydrocarbures aromatiques polycycliques), de la pollution de l’air intérieur (formaldéhyde et composés organiques volatiles tels que benzène et 1,3 butadiène) et de la pollution alimentaire (additifs alimentaires et autres contaminants cancérigènes tels que nitrates, pesticides, dioxines et autres organochlorés). Les métaux cancérigènes, les produits pharmaceutiques et les cosmétiques pourraient aussi jouer un rôle important. Bien que la fraction de risque attribuable aux facteurs environnementaux est encore inconnue, cette longue liste de facteurs cancérigènes, et en particulier mutagènes, confirme la thèse selon laquelle de nombreux cancers sont causés par les modifications récentes de notre environnement.

Irigaray P., Newby J.A., Lacomme S., Belpomme D. Overweight/obesity and cancer genesis: More than a biological link. Biomed Pharmacother. 2007 Dec;61(10):665-678.

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