Fini le portable dans les écoles et les collèges
Six semaines après la clôture du Grenelle des ondes sur un bilan mitigé, son comité de suivi doit être officiellement lancé aujourd'hui. Mais attention, dans un premier temps, seule la partie méthodologie va être examinée. Pour les expérimentations de réduction des ondes de la téléphonie mobile, tant attendues par les associations et les maires, il faudra « le temps de se mettre d'accord ». « Il faut un vrai temps d'élaboration de la méthode [avec les élus, les professionnels et les associations], sinon les expérimentations ne serviront à rien », assure le socialiste François Brottes, désigné par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, pour présider le comité de suivi. Ces travaux, qui devraient durer entre huit et dix mois, devront désigner les villes où se dérouleront les expérimentations, choisies selon leur importance et leur situation géographique. Selon l'association Robin des Toits, qui réclame également des mesures réalisées par les résidents, soixante-deux villes se sont portées candidates.
Dans le cadre du Grenelle des ondes, la commission des Affaires économiques du Sénat veut interdire à nos chères têtes blondes de téléphoner dans leurs établissements scolaires...
Finies les sonneries intempestives en cours. Ce jeudi, la commission a décidé, dans le cadre du projet de loi Grenelle 2, d'interdire l'usage des portables «dans les écoles maternelles et élémentaires et dans les collèges» dans le cadre du titre V du Grenelle 2 consacré aux «risques, santé et déchets».Les sénateurs de la commission ont voté l'ensemble du Grenelle 2 après 35 heures de discussion et l'examen de 1.089 amendements. Ce texte met en application les dispositions de la loi d'orientation Grenelle 1 encore en discussion à l'Assemblée nationale. Il devrait être examiné en séance en septembre. Dans le titre V, au chapitre des ondes électromagnétiques, la commission a également «relevé de 12 à 14 ans le seuil d'interdiction de la publicité» pour les mobiles à destination des enfants. Elle a aussi prévu «un meilleur suivi des travailleurs amenés à utiliser quotidiennement les portables».
Le « Grenelle des ondes »a accouché de dix orientations sur les radiofréquences, présentées ce lundi au cours de sa table ronde finale. Celles-ci ciblent davantage les téléphone mobiles présenté par Roseline Bachelot comme le véritable danger.
Pour les associations c'est une petite victoire, mais cela reste insuffisant, et restent mobilisées... En attendant la publication en septembre d'une étude de l'agence sanitaire concernée (Afsset), elles prônent «un suivi raisonné des seuils d'exposition» au moyen de modélisations mathématiques qui établiraient l'impact sur la qualité du service d'une réduction des seuils. «Le cas échéant», des expérimentations pourraient être menées dans des lieux sensibles de villes volontaires, comme Courbevoie ou Pau. Selon Janine Le Calvez, présidente de Priartém, il convient de fixer «une valeur d’exposition maximale réellement protectrice des populations exposées», citant à nouveau le 0,6V/m évoqué de longue date. L'association des maires des Grandes Villes de France (AMGVF) a souhaité ce lundi que des expérimentations de diminution des champs d'exposition soient lancées «dès cet été» et «à l'échelle des villes». La ville de Grenoble s'est portée candidate.Pour les associations, le principal acquis de ce Grenelle est «la reconnaissance officielle d’une incertitude, préalable à l’activation du principe de précaution». Elles applaudissent donc les avancées «d’une main», selon Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement. Et si elles ont pour l'heure suspendu leur participation au Comité de suivi qui doit prendre le relais du Grenelle des ondes, elles assurent qu'elles resteront mobilisées «pour prêter main forte aux riverains». Denis Baupin, adjoint (Verts) à l'environnement à la mairie de Paris, a pour sa part estimé que le «Grenelle des ondes» «restera comme un rendez-vous manqué» et regrette que l'Etat n'ait «pas osé prendre ses responsabilités».
Six semaines après la clôture du Grenelle des ondes sur un bilan mitigé, son comité de suivi doit être officiellement lancé aujourd'hui. Mais attention, dans un premier temps, seule la partie méthodologie va être examinée. Pour les expérimentations de réduction des ondes de la téléphonie mobile, tant attendues par les associations et les maires, il faudra « le temps de se mettre d'accord ». « Il faut un vrai temps d'élaboration de la méthode [avec les élus, les professionnels et les associations], sinon les expérimentations ne serviront à rien », assure le socialiste François Brottes, désigné par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, pour présider le comité de suivi. Ces travaux, qui devraient durer entre huit et dix mois, devront désigner les villes où se dérouleront les expérimentations, choisies selon leur importance et leur situation géographique. Selon l'association Robin des Toits, qui réclame également des mesures réalisées par les résidents, soixante-deux villes se sont portées candidates.
Dans le cadre du Grenelle des ondes, la commission des Affaires économiques du Sénat veut interdire à nos chères têtes blondes de téléphoner dans leurs établissements scolaires...
Finies les sonneries intempestives en cours. Ce jeudi, la commission a décidé, dans le cadre du projet de loi Grenelle 2, d'interdire l'usage des portables «dans les écoles maternelles et élémentaires et dans les collèges» dans le cadre du titre V du Grenelle 2 consacré aux «risques, santé et déchets».Les sénateurs de la commission ont voté l'ensemble du Grenelle 2 après 35 heures de discussion et l'examen de 1.089 amendements. Ce texte met en application les dispositions de la loi d'orientation Grenelle 1 encore en discussion à l'Assemblée nationale. Il devrait être examiné en séance en septembre. Dans le titre V, au chapitre des ondes électromagnétiques, la commission a également «relevé de 12 à 14 ans le seuil d'interdiction de la publicité» pour les mobiles à destination des enfants. Elle a aussi prévu «un meilleur suivi des travailleurs amenés à utiliser quotidiennement les portables».
Le « Grenelle des ondes »a accouché de dix orientations sur les radiofréquences, présentées ce lundi au cours de sa table ronde finale. Celles-ci ciblent davantage les téléphone mobiles présenté par Roseline Bachelot comme le véritable danger.
Pour les associations c'est une petite victoire, mais cela reste insuffisant, et restent mobilisées... En attendant la publication en septembre d'une étude de l'agence sanitaire concernée (Afsset), elles prônent «un suivi raisonné des seuils d'exposition» au moyen de modélisations mathématiques qui établiraient l'impact sur la qualité du service d'une réduction des seuils. «Le cas échéant», des expérimentations pourraient être menées dans des lieux sensibles de villes volontaires, comme Courbevoie ou Pau. Selon Janine Le Calvez, présidente de Priartém, il convient de fixer «une valeur d’exposition maximale réellement protectrice des populations exposées», citant à nouveau le 0,6V/m évoqué de longue date. L'association des maires des Grandes Villes de France (AMGVF) a souhaité ce lundi que des expérimentations de diminution des champs d'exposition soient lancées «dès cet été» et «à l'échelle des villes». La ville de Grenoble s'est portée candidate.Pour les associations, le principal acquis de ce Grenelle est «la reconnaissance officielle d’une incertitude, préalable à l’activation du principe de précaution». Elles applaudissent donc les avancées «d’une main», selon Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement. Et si elles ont pour l'heure suspendu leur participation au Comité de suivi qui doit prendre le relais du Grenelle des ondes, elles assurent qu'elles resteront mobilisées «pour prêter main forte aux riverains». Denis Baupin, adjoint (Verts) à l'environnement à la mairie de Paris, a pour sa part estimé que le «Grenelle des ondes» «restera comme un rendez-vous manqué» et regrette que l'Etat n'ait «pas osé prendre ses responsabilités».
Ecologie au Quotidien
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