EN SOUTIEN AU PRIX NOBEL DE LA PAIX AUNG SAN SUU KYI
Mardi 6 OCTOBRE – DE 21H à 22H à l’initiative de Jane Birkin et en présence de la plupart des artistes signataires de l’appel lancé en juillet dernier à l’occasion du procès, dont Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Charlotte Rampling, Arielle Dombasle, Charles Berling, Vincent Delerme, Victoria Abril,… avec le concours de : la FIDH, HUMAN RIGHTS WATCH, INFO BIRMANIE, AMNESTY INTERNATIONAL, SOS POUR AUNG SAN SUU KYI, LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME et LA VILLE DE PARIS
Un moment de silence pour ceux qui sont réduits au silence
Le 11 août, Aung San Suu Kyi a été condamnée à 18 mois d’assignation à résidence pour avoir enfreint les termes de son assignation à résidence.
Elle était jugée pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des restrictions liées à son assignation à résidence. Or, Aung San Suu Kyi, hôte bien malgré elle d'un individu irrationnel se croyant missionné par Dieu, était innocente des accusations formulées à son encontre.
Le procès d’Aung San Suu Kyi, âgée de 64 ans, avait débuté le 18 mai 2009 à la prison d’Insein.
L’irruption de John Yettaw dans la demeure de la "Dame de Rangoon" a constitué pour les généraux birmans une occasion rêvée de justifier la prolongation en détention de cette dernière. Il s'agit pour la junte d'écarter toute opposition avant les élections générales organisées en 2010, censées permettre l'instauration d'une démocratie "prospère et disciplinée"...sous le contrôle des généraux.
Une nouvelle privation de liberté pour la Prix Nobel de la Paix, qui est déjà emprisonnée depuis 14 ans !
En cherchant à donner l’illusion d’une peine clémente, le chef de la junte Than Shwe a commué la peine initiale de trois ans de détention et de travaux forcés en 18 mois de résidence surveillée.
Personne n’est dupe. Les 18 mois d’assignation à résidence ne sont pas un signe de bonne volonté de Than Shwe, uniquement une manœuvre pour faire retomber les pressions internationales. Mais son objectif est atteint : rayer Aung San Suu Kyi du paysage politique en Birmanie.
Les journaux du monde entier sont déjà en train d’oublier les événements de l’été. Or les généraux ne souhaitent qu’une chose : que l’on ne parle plus d’Aung San Suu Kyi. C'est pourquoi il est urgent de faire entendre nos voix.
2119 prisonniers politiques sont toujours détenus dans les geôles birmanes.
Durant les deux dernières années, leur nombre a quasiment doublé. Ces prisonniers politiques sont des députés élus, des étudiants, des moines, des représentants des minorités ethniques – des personnes qui représentent le futur de la démocratie en Birmanie. Une transition pacifique vers la démocratie ne pourra avoir lieu sans eux.
Pendant ce temps, dans le reste de la Birmanie, les généraux commettent des crimes contre l’humanité, en toute impunité. Plus de 3.000 villages ont été rayés de la carte, et plus de 1.5 millions de Birmans ont du fuir les violences de l’armée birmane au cours des dix dernières années.
La junte birmane a rejeté vendredi 2 octobre l'appel déposé par l'opposante Aung San Suu Kyi.
L’objectif des généraux est atteint : empêcher la principale figure de l’opposition de peser sur le résultat des élections qui auront lieu l’année prochaine, et l'écarter du processus politique.
Il n’y aura pas de démocratie en Birmanie sans Aung San Suu Kyi.
Voila pourquoi nous appelons avec d’autant plus de force à sa libération immédiate et inconditionnelle.
Nous appelons le gouvernement français à déclarer les élections de 2010 illégales et illégitimes si Aung San Suu Kyi et les opposants démocrates n’y participent pas.
Ligue des Droits de l’Homme du Diois.
Chastel et Bassette
26150 Die
ldhrhonealpes@aol.com
http://www.ldh-france.org/
Mireille Bertho
Déléguée Régionale Rhône-Alpes
de la Ligue des Droits de l'Homme.
Mardi 6 OCTOBRE – DE 21H à 22H à l’initiative de Jane Birkin et en présence de la plupart des artistes signataires de l’appel lancé en juillet dernier à l’occasion du procès, dont Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Charlotte Rampling, Arielle Dombasle, Charles Berling, Vincent Delerme, Victoria Abril,… avec le concours de : la FIDH, HUMAN RIGHTS WATCH, INFO BIRMANIE, AMNESTY INTERNATIONAL, SOS POUR AUNG SAN SUU KYI, LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME et LA VILLE DE PARIS
Un moment de silence pour ceux qui sont réduits au silence
Le 11 août, Aung San Suu Kyi a été condamnée à 18 mois d’assignation à résidence pour avoir enfreint les termes de son assignation à résidence.
Elle était jugée pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des restrictions liées à son assignation à résidence. Or, Aung San Suu Kyi, hôte bien malgré elle d'un individu irrationnel se croyant missionné par Dieu, était innocente des accusations formulées à son encontre.
Le procès d’Aung San Suu Kyi, âgée de 64 ans, avait débuté le 18 mai 2009 à la prison d’Insein.
L’irruption de John Yettaw dans la demeure de la "Dame de Rangoon" a constitué pour les généraux birmans une occasion rêvée de justifier la prolongation en détention de cette dernière. Il s'agit pour la junte d'écarter toute opposition avant les élections générales organisées en 2010, censées permettre l'instauration d'une démocratie "prospère et disciplinée"...sous le contrôle des généraux.
Une nouvelle privation de liberté pour la Prix Nobel de la Paix, qui est déjà emprisonnée depuis 14 ans !
En cherchant à donner l’illusion d’une peine clémente, le chef de la junte Than Shwe a commué la peine initiale de trois ans de détention et de travaux forcés en 18 mois de résidence surveillée.
Personne n’est dupe. Les 18 mois d’assignation à résidence ne sont pas un signe de bonne volonté de Than Shwe, uniquement une manœuvre pour faire retomber les pressions internationales. Mais son objectif est atteint : rayer Aung San Suu Kyi du paysage politique en Birmanie.
Les journaux du monde entier sont déjà en train d’oublier les événements de l’été. Or les généraux ne souhaitent qu’une chose : que l’on ne parle plus d’Aung San Suu Kyi. C'est pourquoi il est urgent de faire entendre nos voix.
2119 prisonniers politiques sont toujours détenus dans les geôles birmanes.
Durant les deux dernières années, leur nombre a quasiment doublé. Ces prisonniers politiques sont des députés élus, des étudiants, des moines, des représentants des minorités ethniques – des personnes qui représentent le futur de la démocratie en Birmanie. Une transition pacifique vers la démocratie ne pourra avoir lieu sans eux.
Pendant ce temps, dans le reste de la Birmanie, les généraux commettent des crimes contre l’humanité, en toute impunité. Plus de 3.000 villages ont été rayés de la carte, et plus de 1.5 millions de Birmans ont du fuir les violences de l’armée birmane au cours des dix dernières années.
La junte birmane a rejeté vendredi 2 octobre l'appel déposé par l'opposante Aung San Suu Kyi.
L’objectif des généraux est atteint : empêcher la principale figure de l’opposition de peser sur le résultat des élections qui auront lieu l’année prochaine, et l'écarter du processus politique.
Il n’y aura pas de démocratie en Birmanie sans Aung San Suu Kyi.
Voila pourquoi nous appelons avec d’autant plus de force à sa libération immédiate et inconditionnelle.
Nous appelons le gouvernement français à déclarer les élections de 2010 illégales et illégitimes si Aung San Suu Kyi et les opposants démocrates n’y participent pas.
Ligue des Droits de l’Homme du Diois.
Chastel et Bassette
26150 Die
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Mireille Bertho
Déléguée Régionale Rhône-Alpes
de la Ligue des Droits de l'Homme.
LDHrhonealpes@aol.com
06 82 52 29 01
ou 04 79 28 21 20
Maison des associations
67 rue Saint-François-de-Sales
Boîte KO8 73000 CHAMBERY
mail : LDHrhonealpes@aol.com
Téléphone : 04.79.28.21.20
Présentation : 06 82 52 29 01
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ou 04 79 28 21 20
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