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vendredi 17 septembre 2010

L'humanité de l'homme ?


Macabre Comédie et Mentalité de Horde
La folie, la schizophrénie, n’est en somme que la désorientation logique de l’homme ou de la société pris au piège d’une mentalité de horde, dans l’écheveau d’un paradoxe excessif, trop excentrique pour assumer la logique de la vérité qui n’est pas nécessairement réalité car la réalité elle-même, par la force falsificatrice de l’idéologie et du nombre, peut-être fausse et schizophrénique. Un monde qui, d’un côté, soutient vouloir la santé mentale et dénonce la mégalomanie dans la consommation alors qu’en même temps celle-ci en est le fondement même qu’il prône par la publicité, dans tous les discours et gestes soi disant glamour, est une insulte à l’intelligence, un asile de schizophrènes à ciel ouvert. CLM
Le monde est aujourd’hui une comédie macabre que se jouent et exposent sans vergogne les acteurs politiques et la meute suiviste que devient le peuple désarticulé et chosifié par les rudiments de l’idéologie. Et de cet effondrement de tout, règne la terreur du jugement de surface. Tout s’empreint de confusion et l’ordre de l’imbécillité étend ses tentacules sur les consciences. Entre la vérité des choses et l’enrobage idéologique qui les représente, l’homme s’y perd et s’y déchet.
Quand j’entends parler de beauté, de fortune et de toutes les inepties comme certains prix accordés aux gens de toutes disciplines pour les statufier vivants, les enfermer dans une "torpeur du prestige et de la retenue" pour les empêcher d’agir, comment ne pas m’interroger sur le sens du mérite en ce monde dénaturé ? Une qualité n’est méritoire que si elle est produite d’un travail sur soi, d’un dépassement peu commun et véritable de l’homme dans le sens de son humanité. À ce compte, nous sommes aujourd’hui dans la crise totale d’humanité. Plus d’axiologie, les nouveaux mages de la religion planétaire de l’argent sale, s’évertue par toutes sortes de simagrées et de bouffonneries à convaincre les masses de la vérité de leur vertu proclamée urbi et orbi par la presse. Cela me conduit à Obama et ses dernières manigances matoises et grotesques pour conforter le populo de sa représentativité d’un changement à la tête de l’État étasunien.
Récemment, le dernier coup de poker d’Obama a été la décision, on ne peut plus tape à l’œil mais aussi trompe l’œil de la pacification de l’Irak. Le président a choisi de respecter sa promesse de mettre fin à la guerre en Irak en rappelant la majorité, à peu près les deux tiers des soldats de l’empire agresseur du sol irakien. Toutefois, 50.000 yankees resteront sur place « pour former » les enrôlés de l’armée irakienne. Que les esprits simples qui aiment se laisser dire n’importe quoi, s’agitent un peu les méninges, nous sommes en présence d’un jouet de parti, je cite (son excellence Obama) vis-à-vis du parti démocrate, qui, profitant de la défaite inavouable quant à la maîtrise de l’Irak, de l’intenabilité de la position irakienne et de l’impopularité du guêpier irakien fondé sur les mensonges connus de Bush et de sa clique, veut montrer à tout prix que le choix de l’invasion irakienne a été une bévue républicaine, un complexe œdipien du petit Bush voulant rivaliser avec son père et réussir là où celui-ci avait échoué, à savoir l’évincement de Saddam Hussein. Bref, de la politicaillerie de parti que le sinistre « coryphée » Obama, joue en « patron » télécommandé, décideur factice, à qui l’on dit quoi entonner, quand et comment. Et comme l’Irak délaissé ne serait pas vendable en ces temps de crise multiples, internes et externes de l’empire qui veut rendre à tout prix ostensible la continuité de sa primauté dans le monde, il fallait encore exacerber la thèse de la protection du peuple étasunien contre le terrorisme par l’intensification de la guerre en Afghanistan. Car sans l’Afghanistan, sa guerre, les talibans, les méchants qui veulent tuer tous les étasuniens, qu’ont à offrir Obama et tous les politicards actuels au peuple ? Hier, en temps de crises et de décadence, les empereurs romains intensifiaient les combats de gladiateurs pour assouvir les goûts tarés de sang chez la plèbe qui hurlaient de joie à chaque jet de sang giclant des coups et meurtrissures dans l’arène. La gladiature fut le jeu de spectacle le plus prisé, la drogue préférentielle servie aux masses pour les faire oublier la putréfaction de l’empire. Aujourd’hui entre le sport, les talk shows, les concours de beauté où les femmes, transformées en poulettes montrent leurs cuisses, les unes plus appétissantes que les autres en camouflet à l’humanisme et au respect de la personne humaine qui est le nôtre, Obama, Nobel de paix, se fout de notre gueule en entretenant la guerre comme ludique impérial, jeu d’extermination qui tient le peuple éveillé en badaud de la destruction et du massacre notamment d’innombrables civils et innocents. Lorsque l’on sait que l’actuelle administration a eu l’infâme toupet de valider le coup d’État contre Zelaya au Honduras malgré la répression sanglante qui s’en est suivi et se poursuit encore. Quand on sait que le président a été assez exhibitionniste pour se déshabiller et se baigner dans le golfe du Mexique afin de sauver la renommée de la sordide BP, banalisant son crime écologique, son écocide sans précédent, rien ne doit plus nous tromper sur l’indécence pathologique et exhibitionniste du système en cours, qui ne convoque les peuples aux élections que pour leur donner des échos accoutrés des puissants fomenteurs du crime de toutes sortes contre l’humanité et l’environnement.
Pourtant, que l’on ne s’y méprenne guère, plus que jamais le monde est resté logique même s’il se transforme en grand espace de schizophrénie où d’un côté, on clame les droits de l’homme en dénonçant à justice les lapidations de femmes pour causes religieuse dans un certain islamisme d’État plus ou moins théocratique, et de l’autre, adule les crimes de l’économisme paupérisant la grande majorité de l’humanité, accepte les marées noires désastreuses infligées par les compagnies privées, tolère des gnomes faisant le pitre au pouvoir pour garantir l’ordre de la misère et de la déchéance tant humaine que planétaire.
Dans un monde où tous les myrmidons de la manipulation, jongleurs de l’antivaleur, les paltoquets se dorent le blason et brillent de leur ténèbre, leur obscurantisme, leur gigantisme de monstres, leur crime économique contre l’humanité par leur bonne presse, ayant le contrôle de la presse, c’est à la vaste majorité réifiée redevenant vivante, de se lever pour prendre conscience de son pouvoir citoyen méconnu inutilisé et de l’autre face possible des choses à sa portée. Naturellement, pour que cela soit, il faut que cesse chez les peuples, l’appui de la macabre comédie politicarde que leur présente l’État de mensonge et que soit enrayée la mentalité de horde drainée par les prédateurs idéologiques, pour que commence, le statut souverain des nations, la posture libre et adulte des sociétés.
Seule une axiologie nouvelle et fortement humanisante réhabilitera l’homme d’une humanité perdue à elle-même dans cette mer d’aliénations où le cinglant retour de la corruption qui fait de la grande masse une meute d’objets utilisés, déshumanise, à son tour, le corrupteur qu’elle ravale au stade de salissure salissante, chose prisonnière de sa chosification du monde.
Camille Loty Malebranche

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