25 ans d'édition ! Affirmer nos droits et libertés !
Lors de mon précédent édito, je vous racontais combien l’apparition du « développement personnel » en France avait été une ouverture d’esprit, la création d’un espace de liberté, d’exploration.25 ans après, j’ai rencontré un grand nombre d’auteurs, pratiqué et étudié bien des techniques, et publié quelques centaines de titres de livres et jeux pour les faire connaître (c’est ce qui m’a poussé à devenir éditeur). Quelle chance nous avons aujourd’hui, de pouvoir aborder tout cet univers, et de choisir ce qui nous convient ! C’est un patrimoine précieux…Alors dans cette cohérence que j’ai toujours nourrie, il me semble nécessaire de poser certaines questions :
Les conditions pour vivre selon nos valeurs, dans un paradigme de développement personnel, sont-elles pérennes ? Pourra-t-on demain par exemple recevoir un massage de notre choix, une séance d’ostéopathie, choisir de se soigner comme on l’entend ?
Pouvons-nous exprimer notre créativité en toute liberté ?
Hé bien, mon point de vue est que les réponses sont plutôt négatives, des nuages noirs s’amoncellent, et qu’il est grand temps d’ouvrir les yeux et d’agir! Il serait naïf de croire que tout ira bien tout seul : notre contexte socioculturel actuel est fragile et en régression ; l’organisation économique mondiale exerce une pression de plus en plus insupportable et destructrice. Entre naïveté et paranoïa, il importe de trouver une position mesurée et éclairée.Clairement, si nous ne nous mobilisons pas rapidement pour affirmer nos libertés, nos valeurs, pour préserver nos connaissances, notamment dans les domaines du développement personnel, de la santé au naturel, et de l’organisation de notre société, des droits démocratiques, alors les choses peuvent se retourner très vite. Témoin le déni de démocratie qui vient de se dérouler pour le vote sur les OGM, qui constitue une énorme violence, et complètement machiste, de plus. Et la liste des naufrages démocratiques s’allonge très vite : cela aura-t-il encore un sens de vouloir mener une vie saine et équilibrée lorsque l’eau, l’air, la terre seront pollués, radioactifs et bourrés d’OGM ? lorsque des régimes totalitaires nous imposeront leur loi ? Souvenons-nous des erreurs du passé afin d’éviter de les réitérer (réf. aux années 1930)!La tentation de fuir ce monde semble illusoire (même votre nombril est très surveillé et sera bientôt privatisé, voire délocalisé !).
Il nous reste le choix de subir ou de choisir et transformer ce monde. Cela dépendra de la réunion de toutes les bonnes volontés.Des « lanceurs d’alerte » nous mettent courageusement en garde contre les atteintes irrémédiables à notre santé (pesticides, OGM, irradiations, etc.). On peut ajouter celle sur la montée du totalitarisme. Prenons conscience et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour : faire respecter les droits civiques, et refuser des lois comme le « Patriot Act », la vidéosurveillance, les OGM quand 80% de la population n’en veut pas ; prendre position contre la collusion entre les Etats et le complexe militaro-industriel, qui résulte en des guerres incessantes, et en la
« politique du choc » (cf Naomi KLEIN).
Ne nous laissons pas leurrer par les discours (cf La Fabrique du terrorisme, F. de Bernard); stopper le pillage de la planète, et la marchandisation du monde (brevetage du vivant, Monsanto) ; faire respecter nos droits à gérer notre santé selon nos choix, et contre la mainmise des labos pharmaceutiques, contre le dogmatisme arriéré (vaccinations, grippe aviaire, etc.) ; la santé ne doit plus être un « marché », et le système en place doit cesser de cultiver les addictions. Sauvegarder nos droits (massage, ostéopathie, homéopathie, développement personnel, etc.) contre le pouvoir médical et le dogmatisme ; assumer librement nos choix spirituels, comme le garantit la Constitution de 1958 (échapper à toutes les emprises) ; dénoncer cette mascarade de la lutte contre les sectes, qui n’est qu’un réductionnisme et le marché de la peur à des fins électorales et d’audimat : tous les sociologues affirment que c’est un problème marginal en France (cf. Edgar Morin : « il ne faut pas être hypnotisé par les sectes » - (F.Inter mars 2008); poser les bases d’une éducation qui soutient, qui encourage, qui développe l’esprit critique, et qui donne une place à chacun. Ces quelques points montrent les dérives totalitaires qui avancent à petits pas, insidieusement. Il me semble indispensable d’en prendre conscience si l’on veut agir pour un monde harmonieux, respectueux de tous et de la nature.
L’issue dépend de chacun. Et n’oublions pas une qualité qui a sapé plus d’une dictature, et qui reste essentielle, paradoxalement : l’humour ! Il existe un grand nombre d’initiatives constructives et courageuses : soutenons-les et inspirons-nous en pour planter d’autres graines de changement ! Une sélection se trouve sur notre site et notre blog : www.souffledor.fr (actualités, et sites en synergie) et www.yvesmichel.org A bientôt pour la suite !
Yves MICHEL, éditeur.
5, Allée du Torrent
05000 GAP Tél. : 04 92 65 52 24
ymichel@souffledor.fr
Lors de mon précédent édito, je vous racontais combien l’apparition du « développement personnel » en France avait été une ouverture d’esprit, la création d’un espace de liberté, d’exploration.25 ans après, j’ai rencontré un grand nombre d’auteurs, pratiqué et étudié bien des techniques, et publié quelques centaines de titres de livres et jeux pour les faire connaître (c’est ce qui m’a poussé à devenir éditeur). Quelle chance nous avons aujourd’hui, de pouvoir aborder tout cet univers, et de choisir ce qui nous convient ! C’est un patrimoine précieux…Alors dans cette cohérence que j’ai toujours nourrie, il me semble nécessaire de poser certaines questions :
Les conditions pour vivre selon nos valeurs, dans un paradigme de développement personnel, sont-elles pérennes ? Pourra-t-on demain par exemple recevoir un massage de notre choix, une séance d’ostéopathie, choisir de se soigner comme on l’entend ?
Pouvons-nous exprimer notre créativité en toute liberté ?
Hé bien, mon point de vue est que les réponses sont plutôt négatives, des nuages noirs s’amoncellent, et qu’il est grand temps d’ouvrir les yeux et d’agir! Il serait naïf de croire que tout ira bien tout seul : notre contexte socioculturel actuel est fragile et en régression ; l’organisation économique mondiale exerce une pression de plus en plus insupportable et destructrice. Entre naïveté et paranoïa, il importe de trouver une position mesurée et éclairée.Clairement, si nous ne nous mobilisons pas rapidement pour affirmer nos libertés, nos valeurs, pour préserver nos connaissances, notamment dans les domaines du développement personnel, de la santé au naturel, et de l’organisation de notre société, des droits démocratiques, alors les choses peuvent se retourner très vite. Témoin le déni de démocratie qui vient de se dérouler pour le vote sur les OGM, qui constitue une énorme violence, et complètement machiste, de plus. Et la liste des naufrages démocratiques s’allonge très vite : cela aura-t-il encore un sens de vouloir mener une vie saine et équilibrée lorsque l’eau, l’air, la terre seront pollués, radioactifs et bourrés d’OGM ? lorsque des régimes totalitaires nous imposeront leur loi ? Souvenons-nous des erreurs du passé afin d’éviter de les réitérer (réf. aux années 1930)!La tentation de fuir ce monde semble illusoire (même votre nombril est très surveillé et sera bientôt privatisé, voire délocalisé !).
Il nous reste le choix de subir ou de choisir et transformer ce monde. Cela dépendra de la réunion de toutes les bonnes volontés.Des « lanceurs d’alerte » nous mettent courageusement en garde contre les atteintes irrémédiables à notre santé (pesticides, OGM, irradiations, etc.). On peut ajouter celle sur la montée du totalitarisme. Prenons conscience et faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour : faire respecter les droits civiques, et refuser des lois comme le « Patriot Act », la vidéosurveillance, les OGM quand 80% de la population n’en veut pas ; prendre position contre la collusion entre les Etats et le complexe militaro-industriel, qui résulte en des guerres incessantes, et en la
« politique du choc » (cf Naomi KLEIN).
Ne nous laissons pas leurrer par les discours (cf La Fabrique du terrorisme, F. de Bernard); stopper le pillage de la planète, et la marchandisation du monde (brevetage du vivant, Monsanto) ; faire respecter nos droits à gérer notre santé selon nos choix, et contre la mainmise des labos pharmaceutiques, contre le dogmatisme arriéré (vaccinations, grippe aviaire, etc.) ; la santé ne doit plus être un « marché », et le système en place doit cesser de cultiver les addictions. Sauvegarder nos droits (massage, ostéopathie, homéopathie, développement personnel, etc.) contre le pouvoir médical et le dogmatisme ; assumer librement nos choix spirituels, comme le garantit la Constitution de 1958 (échapper à toutes les emprises) ; dénoncer cette mascarade de la lutte contre les sectes, qui n’est qu’un réductionnisme et le marché de la peur à des fins électorales et d’audimat : tous les sociologues affirment que c’est un problème marginal en France (cf. Edgar Morin : « il ne faut pas être hypnotisé par les sectes » - (F.Inter mars 2008); poser les bases d’une éducation qui soutient, qui encourage, qui développe l’esprit critique, et qui donne une place à chacun. Ces quelques points montrent les dérives totalitaires qui avancent à petits pas, insidieusement. Il me semble indispensable d’en prendre conscience si l’on veut agir pour un monde harmonieux, respectueux de tous et de la nature.
L’issue dépend de chacun. Et n’oublions pas une qualité qui a sapé plus d’une dictature, et qui reste essentielle, paradoxalement : l’humour ! Il existe un grand nombre d’initiatives constructives et courageuses : soutenons-les et inspirons-nous en pour planter d’autres graines de changement ! Une sélection se trouve sur notre site et notre blog : www.souffledor.fr (actualités, et sites en synergie) et www.yvesmichel.org A bientôt pour la suite !
Yves MICHEL, éditeur.
5, Allée du Torrent
05000 GAP Tél. : 04 92 65 52 24
ymichel@souffledor.fr
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