Adieu Francis Jeanson
Cet écrivain engagé d’abord dans la résistance puis dans la lutte en faveur de l’indépendance de l’Algérie, adepte de l’existentialisme et fin collaborateur de Sartre aux "Temps modernes" fut un homme de qualité qui accorda ses pensées à ses actes. A ses yeux la contingence de l’existence humaine exigeait d’y introduire du sens. Dans sa jeunesse, il combattit le nazisme ce nihilisme philosophique et la barbarie qu’il engendrait. Puis, il mit en pratique la philosophie de Sartre sur lequel il écrivit l’ouvrage de référence "Sartre par lui-même". Lors de la publication de "L’homme révolté" d’Albert Camus en 1952, il porta une critique sans complaisance à l’encontre de propos qu’il jugea réactionnaires. Jeanson soucieux de ne pas "préférer sa mère à la justice" milita en faveur du FLN. Porteur de valises, il fonda un réseau destiné à financer le FLN et à aider les militants indépendantistes pourchassés par les autorités françaises. L’action n’était pas sans risque puisque son réseau fut démantelé et Jeanson dut s’exiler jusqu’en 1966. D’autres eurent moins de chances, Yvetot, militant ouvrier fut guillotinné et Maurice Audin, professeur en mathématiques à l’Université d’Alger fut porté disparu probablement assassiné par la 10ème DP pendant la sinistre bataille d’Alger. Intellectuel brillant, combattant au péril de sa vie, il demeura modeste sa vie durant. Merci Francis.
Cet écrivain engagé d’abord dans la résistance puis dans la lutte en faveur de l’indépendance de l’Algérie, adepte de l’existentialisme et fin collaborateur de Sartre aux "Temps modernes" fut un homme de qualité qui accorda ses pensées à ses actes. A ses yeux la contingence de l’existence humaine exigeait d’y introduire du sens. Dans sa jeunesse, il combattit le nazisme ce nihilisme philosophique et la barbarie qu’il engendrait. Puis, il mit en pratique la philosophie de Sartre sur lequel il écrivit l’ouvrage de référence "Sartre par lui-même". Lors de la publication de "L’homme révolté" d’Albert Camus en 1952, il porta une critique sans complaisance à l’encontre de propos qu’il jugea réactionnaires. Jeanson soucieux de ne pas "préférer sa mère à la justice" milita en faveur du FLN. Porteur de valises, il fonda un réseau destiné à financer le FLN et à aider les militants indépendantistes pourchassés par les autorités françaises. L’action n’était pas sans risque puisque son réseau fut démantelé et Jeanson dut s’exiler jusqu’en 1966. D’autres eurent moins de chances, Yvetot, militant ouvrier fut guillotinné et Maurice Audin, professeur en mathématiques à l’Université d’Alger fut porté disparu probablement assassiné par la 10ème DP pendant la sinistre bataille d’Alger. Intellectuel brillant, combattant au péril de sa vie, il demeura modeste sa vie durant. Merci Francis.
Veyret Claude pour APIS
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