Quatre écovilles en perspective
( Photo: Clot Pietri une friche entre entre Chanqueyrasse et la route de Valcroissant)
En France et dans le Diois, on en parle… mais le gouvernement britannique a récemment identifié quatre sites susceptibles d’accueillir une eco-ville d’ici 5 ans. Whitehill-Bordon (Hampshire/sud), St Austell (Cornouailles/sud-ouest), Rackheath (Norfolk/est) et North-West Bicester (Oxfordshire/centre) vont ainsi voir fleurir des quartiers peu émetteurs de gaz à effet de serre. Le cahier des charges de ces éco-villes comprend par exemple une optimisation de l’agencement pour limiter l’emprise au sol, des sources de chaleur communes, des points de recharge pour les véhicules électriques, des énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermie), les transports publics à moins de 10 minutes à pied, 40% d’espaces verts, des écoles neutres en émissions de carbone ou encore des pistes cyclables.
Un quartier pensé et élaboré par Véronique Estasse et Jean-François Galmiche, architectes Diois, devait bien voir le jour dans les mêmes conditions. Le projet qu'ils ont dessiné d'un écoquartier à Die : Le Clos Pietri avec 170 logements en écoconstruction, un commerce, une zone verte, des transports doux, pistes cyclables et piétonnes... Le concept révolutionnaire des éco-villes est une occasion unique pour nous de confronter deux des priorités les plus pressantes, a déclaré le Premier ministre Gordon Brown. Les éco-villes aideront à soulager le manque de logements et réduire au minimum les effets du changement climatique, a-t-il ajouté. Au total, la Grande-Bretagne espère développer 10 éco-villes à l’horizon 2020. En complément le ministre du logement John Healey a annoncé de nouvelles normes de performances énergétiques pour toutes les nouvelles constructions en 2016 pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
En Janvier aux Rencontres de l’ Ecologie, Jean Decauville, urbaniste, Philippe Arnoux et Paul Berron, architectes avaient présenté l’intérêt d’une telle démarche dans une ville comme Die. Dans une première partie, un film de 15 minutes retraçait la vie dans un éco-quartier de Bedzel, près de Londres (80 logements, 250 habitants et 100 bureaux). Ici 250 personnes aux revenus modestes vivent dans un espace où se conjuguent habitat et travail et où tous les matériaux de construction écologiques viennent de moins de 50 Km, Si la construction a coûté plus cher de 30 %, le chauffage a baissé de 90% et les frais de fonctionnement de 25 %. Dans un deuxième court métrage sur Fribourg en Brigau, on découvrait 400km de pistes cyclables, des parking vélos, un tri sélectif des déchets procurant du biogaz, des énergies renouvelables, et surtout de la mixité sociale, intergénérationnelle, de l'entraide familiale et, originalité, ce quartier a été construit avec et par les habitants.
Jean Decauville, architecte et urbaniste, explique que : « la France a pris beaucoup de retard en matière d'écoconstruction et d'écovillages mais devrait rattraper son retard avec l'introduction du Développement Durable dans les PLU et les déclinaisons du Grenelle 2. Il a projeté des expériences de PLU innovants de St Nazaire en Royans, St Paul les Romans, ... Philippe Arnoux a présenté un projet d'écoquartiers mixtes rural-urbain en périphérie de Romans sur Isère. Le débat avec la salle avait fait ressortir que plusieurs communes : Cobonne, la Chaudière, Gigors et Lozeron ont prévu des zones écoconstructibles pour des futurs écoquartiers.. Dominique Blanchemaison, Adjointe à l'urbanisme de la Commune de Die, explique que le projet d'écoquartier de Die n'est pas abandonné. « Ce projet verra le jour sous notre mandat » était confirmé par Gilbert Trémollet , premier adjoint de Die. De l’avis général, les habitants et les habitantes feront de la réalisation de ce projet le « quitte ou double » de cette municipalité. Alors chiche !
Claude Veyret pour APIS
En France et dans le Diois, on en parle… mais le gouvernement britannique a récemment identifié quatre sites susceptibles d’accueillir une eco-ville d’ici 5 ans. Whitehill-Bordon (Hampshire/sud), St Austell (Cornouailles/sud-ouest), Rackheath (Norfolk/est) et North-West Bicester (Oxfordshire/centre) vont ainsi voir fleurir des quartiers peu émetteurs de gaz à effet de serre. Le cahier des charges de ces éco-villes comprend par exemple une optimisation de l’agencement pour limiter l’emprise au sol, des sources de chaleur communes, des points de recharge pour les véhicules électriques, des énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermie), les transports publics à moins de 10 minutes à pied, 40% d’espaces verts, des écoles neutres en émissions de carbone ou encore des pistes cyclables.
Un quartier pensé et élaboré par Véronique Estasse et Jean-François Galmiche, architectes Diois, devait bien voir le jour dans les mêmes conditions. Le projet qu'ils ont dessiné d'un écoquartier à Die : Le Clos Pietri avec 170 logements en écoconstruction, un commerce, une zone verte, des transports doux, pistes cyclables et piétonnes... Le concept révolutionnaire des éco-villes est une occasion unique pour nous de confronter deux des priorités les plus pressantes, a déclaré le Premier ministre Gordon Brown. Les éco-villes aideront à soulager le manque de logements et réduire au minimum les effets du changement climatique, a-t-il ajouté. Au total, la Grande-Bretagne espère développer 10 éco-villes à l’horizon 2020. En complément le ministre du logement John Healey a annoncé de nouvelles normes de performances énergétiques pour toutes les nouvelles constructions en 2016 pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
En Janvier aux Rencontres de l’ Ecologie, Jean Decauville, urbaniste, Philippe Arnoux et Paul Berron, architectes avaient présenté l’intérêt d’une telle démarche dans une ville comme Die. Dans une première partie, un film de 15 minutes retraçait la vie dans un éco-quartier de Bedzel, près de Londres (80 logements, 250 habitants et 100 bureaux). Ici 250 personnes aux revenus modestes vivent dans un espace où se conjuguent habitat et travail et où tous les matériaux de construction écologiques viennent de moins de 50 Km, Si la construction a coûté plus cher de 30 %, le chauffage a baissé de 90% et les frais de fonctionnement de 25 %. Dans un deuxième court métrage sur Fribourg en Brigau, on découvrait 400km de pistes cyclables, des parking vélos, un tri sélectif des déchets procurant du biogaz, des énergies renouvelables, et surtout de la mixité sociale, intergénérationnelle, de l'entraide familiale et, originalité, ce quartier a été construit avec et par les habitants.
Jean Decauville, architecte et urbaniste, explique que : « la France a pris beaucoup de retard en matière d'écoconstruction et d'écovillages mais devrait rattraper son retard avec l'introduction du Développement Durable dans les PLU et les déclinaisons du Grenelle 2. Il a projeté des expériences de PLU innovants de St Nazaire en Royans, St Paul les Romans, ... Philippe Arnoux a présenté un projet d'écoquartiers mixtes rural-urbain en périphérie de Romans sur Isère. Le débat avec la salle avait fait ressortir que plusieurs communes : Cobonne, la Chaudière, Gigors et Lozeron ont prévu des zones écoconstructibles pour des futurs écoquartiers.. Dominique Blanchemaison, Adjointe à l'urbanisme de la Commune de Die, explique que le projet d'écoquartier de Die n'est pas abandonné. « Ce projet verra le jour sous notre mandat » était confirmé par Gilbert Trémollet , premier adjoint de Die. De l’avis général, les habitants et les habitantes feront de la réalisation de ce projet le « quitte ou double » de cette municipalité. Alors chiche !
Claude Veyret pour APIS
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