Ingeborg Bosch Bonomo crée une psychothérapie nouvelle : la PRI (Past Reality Integration) en intègrant à la conscience du présent les souffrances de la réalité passée. De passage aux rencontres de l’ Ecologie de Die , elle demeure souvent à Aurel ( 26).
Intégrer dans la conscience adulte du présent, les souffrances refoulées de l'enfant et en en prenant conscience par la régression, tout en détruisant les mécanismes de défense, telles sont les grandes lignes de cette psychothérapie intégrative dont l'originalité tient surtout au fait qu'elle semble intègrer avec bonheur le cognitif, le comportemental, l'émotionnel et la conscience du moment présent. Ingegorg Bosch Bonomo intègre aussi à sa démonstration les développements actuels de la neurologie du cerveau. Par contre, présenter cette thérapie comme l'unique solution par rapport aux souffrances du passé, surtout par rapport aux psychothérapies qui utilisent aussi la régression (PNL, hypnose éricksonienne) ne me semble pas faire preuve de l'esprit intégratrif.Voici un extrait du prologue de son livre "Guérir les traces du passé", où l'auteur explicite son projet intégratif : "La PRI se fonde sur le fait que nous avons tous une conscience divisée : une partie de notre conscience perçoit le monde avec les yeux de l'enfant que nous avons été ; l'autre partie voit le monde à travers les yeux de l'adulte que nous sommes devenu. En raison de cette dualité, nous percevons et vivons les événements différemment selon la partie de la conscience à laquelle nous accédons. Nous pouvons par exemple, nous sentir sûrs de nous, compétents, maîtres de la situation à laquelle nous sommes confrontés et, l'instant d'après, déprimés, amers, angoissés ou coupables (...)Le but de la thérapie de la PRI est d'aider certaines personnes à retrouver une conscience unifiée. Une conscience unifiée nous empêche de ressentir, comme si elle existait dans le présent, la douleur que l'enfant que nous étions a dû refouler et nier de façon répétée. Pour unifier notre conscience, la thérapie de la PRI nous amène à affronter et à éprouver consciemment les anciennes douleurs de notre enfance afin que nous puissions démanteler nos défenses."
Autre extrait qui fait allusion à la neurologie du cerveau pour expliquer l'efficacité de la régression : "La régression, utilisée consciemment comme outil thérapeutique – par opposition à la régression accidentelle en dehors du cadre thérapeutique – nous donne directement accès à notre conscience d'enfant. Autrement dit, nous accédons à la collection de souvenirs menaçants de l'amygdale, mais nous le faisons cette fois à l'aide des parties plus rationnelles de notre cerveau situées dans le néocortex. Plus pécisémment, il semble que le lobe frontal gauche joue un rôle important dans la régulation des émotions désagréables en minimisant les signaux d'alarme de l'amygdale.Les lobes préfrontaux sont les parties du néocortex qui suscitent les réactions émotionnelles, mais ils le font de manière beaucoup plus rationnelle, moins impulsive et plus réfléchie que l'amygdale. Il se peut que la régression active de nouveaux circuits neuronaux entre l'amygdale et les lobes prédrontaux, ce qui nous permet de faire la distinction entre le présent et le passé et de réagir de manière plus appropriée. La régression, semble-t-il, rend les expériences refoulées accessibles aux lobes préfrontaux, ce qui empêche en grande partie l'amygdale de prendre le cerveau rationnel en otage, par exemple lorsqu'une personne est confrontée une nouvelle fois à une situation symbolique. L'identification avec le passé est absente; l'amygdale n'envoie plus de signaux de panique ou, si elle le fait, la personne sait reconnaître qu'ils ne sont pas valides. Comme ce sont les lobes préfrontaux qui suscitent la réaction, celle-ci est mieux adaptée à la situation présente".
Ingeborg Bosch Bonomo, après "Guérir les traces du passé" a publié« Illusions » aux éditions de l'Homme
Mareicke GOUKA de Aurel (26 )
Past Reality Integration®
www.PRIonline.fr
pri-admin@wanadoo.fr
Tél + 33 (0)4 75 21 78 01
P + 33 (0)6 82 56 54 51
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire