Camille Buffardel, héro de la résistance contre le
Nazisme.
Vous traversez Die, la rue principale porte son
nom.
Ce samedi 24 juillet 2010,
les Diois ont appris dans quelles circonstances, Camille Buffardel avait été
promu en janvier 1946 officier de la médaille de la résistance à titre posthume
sur proposition de René Courtin, résistant du Mouvement Combat, chargé par Jean
Moulin de préparer par l’administration de la France libérée… Cette distinction
a été remise à la famille De Robert et Buffardel, et en particulier à ses
quatre filles : Yvette, Edmée, Edith et Josée,et leurs petits enfants par Jean
Abonnenc.
Camille Buffardel est né à Ponet St Auban en 1894. Les Diois ont encore en mémoire la Cave des Frères Buffardel sur le Boulevard du Cagnard en contrebas du Centre Social.
En 1940, la municipalité républicaine du maire Jules Plan dont il est adjoint est dissoute pour laisser la place à un nouveau Conseil Municipal nommé par le Régime de Vichy. Camille Buffardel s’engage alors dans la résistance clandestine à Die dès 1940. Membre du Réseau Buckmaster, il entre en 1943 dans le groupe Baudet chargé des renseignements, de la préparation de groupes de combat, d’aider les réfractaires au STO (Service du Travail Obligatoire exigé par l’Allemagne) à entrer dans le maquis. La restauration de l’éphémère République le 14 juillet 1944 à Die sera suivie par une répression féroce contre les autorités civiles dioises dont faisait partie Camille Buffardel. Il est arrêté à Die le 23 juillet 1944 par la milice dioise à la solde de l’ennemi nazi et abattu au quartier de St Pierre où son corps restera pendant 24 h étendu dans la rue. Le même jour, son frère Edouard est tué par les nazis à Pont de Quart (Aix en Diois). A la Libération, la rue principale de Die prit le nom de Camille Buffardel et ce n’est que 64 ans plus tard qu’on a su que ce maquisard avait été décoré de la médaille de la résistance. C’est sur les lieux où Camille Buffardel a été exécuté que la population Dioise s’est rassemblée.
Rappel : « assassiné par la Milice française ».
La Milice française, souvent appelée simplement « Milice », fut une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre « la Résistance ».
Camille Buffardel est né à Ponet St Auban en 1894. Les Diois ont encore en mémoire la Cave des Frères Buffardel sur le Boulevard du Cagnard en contrebas du Centre Social.
En 1940, la municipalité républicaine du maire Jules Plan dont il est adjoint est dissoute pour laisser la place à un nouveau Conseil Municipal nommé par le Régime de Vichy. Camille Buffardel s’engage alors dans la résistance clandestine à Die dès 1940. Membre du Réseau Buckmaster, il entre en 1943 dans le groupe Baudet chargé des renseignements, de la préparation de groupes de combat, d’aider les réfractaires au STO (Service du Travail Obligatoire exigé par l’Allemagne) à entrer dans le maquis. La restauration de l’éphémère République le 14 juillet 1944 à Die sera suivie par une répression féroce contre les autorités civiles dioises dont faisait partie Camille Buffardel. Il est arrêté à Die le 23 juillet 1944 par la milice dioise à la solde de l’ennemi nazi et abattu au quartier de St Pierre où son corps restera pendant 24 h étendu dans la rue. Le même jour, son frère Edouard est tué par les nazis à Pont de Quart (Aix en Diois). A la Libération, la rue principale de Die prit le nom de Camille Buffardel et ce n’est que 64 ans plus tard qu’on a su que ce maquisard avait été décoré de la médaille de la résistance. C’est sur les lieux où Camille Buffardel a été exécuté que la population Dioise s’est rassemblée.
Rappel : « assassiné par la Milice française ».
La Milice française, souvent appelée simplement « Milice », fut une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre « la Résistance ».
- Supplétifs de la Gestapo
et des autres forces allemandes, les miliciens participèrent aussi à la traque
des Juifs, des réfractaires au STO et de tous les « déviants » dénoncés par le
régime d’extrême droite. C'était aussi la police politique et une force de
maintien de l'ordre du régime de Vichy.
- Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval, Chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, Joseph Darnand, fondateur du Service d'ordre légionnaire (SOL), précurseur de la Milice française.
Organisation de type fasciste, elle se voulait un mouvement, à la fois « anti » : antirépublicain, antisémite, anticommuniste, et « pour » : pour le nationalisme et l'autoritarisme. Elle sembla avoir ambitionné de devenir l'équivalent d'un parti unique de l’État français. Sa montée en puissance marqua en tout cas, selon Robert Paxton et Stanley Hoffmann, la fascisation finale du Régime de Vichy.
Comme les nazis, les miliciens usaient couramment de la délation, de la
torture, des rafles, des exécutions sommaires et arbitraires, voire de
massacres. Leur pratique systématique de la violence et leurs nombreuses
exactions, tout comme leur collaborationisme jusqu'au-boutiste, contribuèrent à
les faire rester minoritaires au sein d'une population qui les rejetait
largement. La Milice n'eut jamais plus de 35 000 membres (29 000 adhérents en
automne 1943). Même après son développement en zone nord, la Milice ne
dépassera jamais 15 000 collabos réels au total…- Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval, Chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, Joseph Darnand, fondateur du Service d'ordre légionnaire (SOL), précurseur de la Milice française.
Organisation de type fasciste, elle se voulait un mouvement, à la fois « anti » : antirépublicain, antisémite, anticommuniste, et « pour » : pour le nationalisme et l'autoritarisme. Elle sembla avoir ambitionné de devenir l'équivalent d'un parti unique de l’État français. Sa montée en puissance marqua en tout cas, selon Robert Paxton et Stanley Hoffmann, la fascisation finale du Régime de Vichy.
Lors la Libération, la Milice fut déclarée dissoute par le Gouvernement provisoire de la République française, par l'ordonnance du 9 août 1944 relative au rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire continental (Article 10).
Le 15 août, Joseph Darnand ordonna le repli général des miliciens. Des membres de la Milice participèrent cependant après cette date à certains combats sur le sol français au côté des Allemands, lors de la libération de Paris ou de la libération de Nice.
Environ 2500 miliciens et leurs familles prirent le chemin de l’Allemagne où 1800 furent versés dans la 33e Division SS Charlemagne avec les survivants de la LVF, de la Sturmbrigade SS dite ensuite Frankreich et d'autres unités auxiliaires. Mais Joseph Darnand dut en abandonner le commandement à un officier général allemand et partit en Italie du Nord avec 500 francs-gardes faire la chasse aux partisans. Cette mémoire est encore très présente dans le Diois et le Vercors actuels.
Claude Veyret
Veyret.claude@wanadoo.fr
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