Nous sommes le peuple souverain
Nous sommes une force considérable. Nous ne nous laisserons pas récupérer par quiconque et nous devons exiger d’être écoutés, entendus et respectés, car nous sommes le peuple souverain.
Nous avons la capacité d’écrire l’histoire à venir, notre histoire et celle de nos descendants. Pour ce faire, il faut changer la classe politique ou l’obliger à nous suivre et à porter nos exigences et nos espérances.
Nous sommes le peuple de France, héritier de 1789 et porteur de liberté de fraternité et d’égalité. Nous avons démontré, pendant toute la campagne référendaire notre capacité à déméler le vrai du faux, nous avons su résister au mensonge et à la manipulation, nous avons su expliquer, mot après mot, page après page, les pièges et les chausse-trappes contenus dans un traité pensé, écrit et voulu par des libéraux, pour des libéraux. Un traité qui ne concernait pas le peuple, pire qui l’ignorait. Un traité écrit pour installer définitivement une dictature économique.
Aujourd’hui, nous avons gagné une première bataille, et pas des moindres.
Ils ne nous ont pas entendus. Ils n’ont pa tenu compte de notre voix, de nos voix. Ils nous ont insultés. Ils nous ont trahis. Demain, nous leur montrerons que nous sommes toujours et encore là, debout face à eux. Nous leur démontrerons notre capacité à penser et à mettre sur le papier ce que nous considérons être des exigences de base indispensables à la survie de l’humanité.
Nous leur dirons et nous serons exigeants, car pour sa survie l’homme a le devoir d’être exigeant. Nous leur dirons et nous serons sans concession, car on n’adapte pas le libéralisme, on le combat pour le terrasser. Nous leur dirons et ils nous entendront car sans notre voix, sans notre bulletin de vote, ils ne pourront pas accéder à la représentativité populaire.
Sans nous, pas d’élus, car le peuple c’est nous. Nous sommes souverains et nous voulons pour nous représenter des élus qui exigent et votent des lois qui protègent le peuple.
Alors organisons nous, partout où c’est possible. Faisons s’exprimer les gens, en tous lieux, sur les marchés, dans les allées, dans les entreprises...
Le peuple a la parole, redonnons-lui du pouvoir, rendons le acteur. Soyons actifs, imaginatifs. Soyons le moteur de la démocratie.
Et pour que demain ne ressemble pas à aujourd’’hui, pour que notre survie ne soit pas menacée par la folie dévastatrice d’un pouvoir aux ordres de la technocratie et de l’OMC, entrons en résistance.
Il n’y a pas de temps à perdre.
René Balme
Elu conseiller municipal de Grigny en 1983.
Elu maire adjoint en charge de la culture en 1987
Elu 1er adjoint en 1989
Elu maire de Grigny en 1992 en remplacement de Roger Tissot, en cours de mandat.
Réélu en 1995 et en 2001.
Conseiller communautaire au Grand-Lyon depuis janvier 2007.
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