Pourquoi interdire les sentiers dans le Pays de Bourdeaux et de Dieulefit ?Suite aux protestations des éleveurs du Pays de Bourdeaux et de Dieulefit qui voient d’un mauvais oeil l’arrivée du loup, s'il est il est vrai que la présence du prédateur n’est pas sans poser des problèmes et une gène certaine lors d'une colonisation. Celle ci ayant débutée dans le Vercors il y a 15 ans il n 'en reste pas moins qu 'il faut des solutions appropriées avec des moyens de protection qui fassent leurs effets et soient efficaces.
En France on n'a jamais protégé les préposés qui délivrent le courrier postal des chiens domestiques alors qu' il y a au moins 60 000 attaques sur ces postiers.
Les chiens de protection peuvent s' ils sont bien intégrés dans le troupeau être réellement efficaces, s'ils restent dans celui ci. Bien sur cela suppose une pratique de travail revue. N' oublions pas que des chiens errants, aux comportements plus destructeurs que les canidés sauvages, posent des problèmes et que les patous peuvent mettre hors d'état de nuire ces prédateurs . Alors mettre les fermetures des sentiers en menace d'exécution sont exagérées et prennent en otage les randonneurs qui eux veulent circuler librement en respectant les espaces naturels.
Les attaques de loups dans la Drôme sur les troupeaux domestiques ont sensiblement stagnées voire baissées
Les premières mesures de protection faisant leur effet il est peut être bon de poursuivre une voie qui est certes délicate et longue avec un prédateur opportuniste mais qui peux être déjoué si la protection des troupeaux est bien assurée.
N' oublions pas que le loup est un régulateur de proies sauvages du jeune cerf aux sangliers, et à ce titre, devant les problèmes posés par les sangliers, le loup joue son rôle de régulateur et ainsi atténue les fameux dégâts attribués à des animaux sauvages.
C 'est tout l’ équilibre agro-sylvo-pastoral à rechercher avec une remise en cause de notre système de gardiennage, des plans de chasse mieux adaptés et de la place de la faune sauvage qu'on se doit de conserver, ne serait ce que pour la richesse de la biodiversité.
N’ y allons par 4 chemins, ne nous interdisons pas ceux ci, apprenons à vivre avec et les loups seront un test de notre capacité à admettre leur présence sur nos chemins fréquentables.
Jean Paul Vieron
vieron26@voila.fr
tel 06 70 0 27 79 27
les bouleaux
26190 st Laurent en Royans
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