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dimanche 22 décembre 2013

Voie ferrée Valence-Gap...Oui mais moult couacs...

HAUTES-ALPES-DIOIS : Le train de nuit circule à nouveau… et les ennuis le suivent : A Die, Didier Jouve dénonce des couacs hier lors de la reprise du trafic ferroviaire sur la ligne Valence-Veynes.
Un élu très, très Vert. « On lit partout dans la presse que ce devait être le grand retour des trains à Die. Et puis, ce matin, fausse joie : le train de 7h 13 a été supprimé ... »
Après deux mois et demi d’interruption du trafic pour cause de travaux et d’incidents techniques, le train de nuit entre Paris et Briançon circule à nouveau depuis jeudi soir. Et la reprise du transport ferroviaire a commencé… dans de très mauvaises conditions.
Vers 1 heure du matin vendredi, la locomotive du TER est tombée en panne dans la Drôme à hauteur de Valence. Ce que confirme Julien Berthet, responsable régional de la communication à la SNCF. « C’est un problème technique sur une motrice sur la ligne Nice-Austerlitz qui est à l’origine de l’incident sur le train 7790 au départ de Briançon. Le premier est tombé en panne entre Orange et Pierrelatte et n’a pu être accroché au Briançon-Paris en gare de Valence. Jusqu’à 5 heures, les voyageurs ont pu rester dans les wagons couchettes chauffés avant d’être dirigés vers Lyon Part-Dieu et Paris-Austerlitz. Concernant la reprise du trafic TER vendredi matin au départ de Veynes en direction de Valence, c’est aussi un problème technique qui est à l’origine de sa suppression ». En gare de Valence, le personnel de la SNCF a offert un petit-déjeuner aux naufragés des voies ferrées. Et vers 7 h 30, les passagers ont pu regagner la gare TGV de Lyon-Part-Dieu afin de rejoindre Paris, avec plusieurs heures de retard. « Dans le train, les gens étaient furieux car certains ont manqué des rendez-vous professionnels, d’autres ont raté leurs correspondances. Sur place, personne n’a compris pourquoi un TGV n’était pas affrété à Valence. À part ça, je dois avouer que nous avons été très bien pris en charge par la SNCF. Nous avons eu un petit-déjeuner à Valence puis nous avons été accompagnés sur les quais à Part-Dieu et enfin nous avons reçu un bon pour un déjeuner à la gare de Paris », témoigne Véronique, une habituée du train de nuit, qui était montée dans le TER à Embrun et qui est arrivée à sa destination, Charleville-Mezières (Ardennes), avec 4 heures de retard.
Yoann GAVOILLE et Julien COMBELLES

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