HAUTES-ALPES-DIOIS : Le train de nuit circule
à nouveau… et les ennuis le suivent : A Die, Didier Jouve dénonce des
couacs hier lors de la reprise du trafic ferroviaire sur la ligne
Valence-Veynes.
Un élu très, très Vert. « On lit partout dans la
presse que ce devait être le grand retour des trains à Die. Et puis, ce matin,
fausse joie : le train de 7h 13 a été supprimé ... »
Après deux mois et demi
d’interruption du trafic pour cause de travaux et d’incidents techniques, le
train de nuit entre Paris et Briançon circule à nouveau depuis jeudi soir. Et
la reprise du transport ferroviaire a commencé… dans de très mauvaises
conditions.
Vers 1 heure du matin
vendredi, la locomotive du TER est tombée en panne dans la Drôme à hauteur de
Valence. Ce que confirme Julien Berthet, responsable régional de la
communication à la SNCF. « C’est un problème technique sur une motrice sur la
ligne Nice-Austerlitz qui est à l’origine de l’incident sur le train 7790 au
départ de Briançon. Le premier est tombé en panne entre Orange et Pierrelatte
et n’a pu être accroché au Briançon-Paris en gare de Valence. Jusqu’à 5 heures,
les voyageurs ont pu rester dans les wagons couchettes chauffés avant d’être
dirigés vers Lyon Part-Dieu et Paris-Austerlitz. Concernant la reprise du
trafic TER vendredi matin au départ de Veynes en direction de Valence, c’est
aussi un problème technique qui est à l’origine de sa suppression ». En gare de
Valence, le personnel de la SNCF a offert un petit-déjeuner aux naufragés des
voies ferrées. Et vers 7 h 30, les passagers ont pu regagner la gare TGV de
Lyon-Part-Dieu afin de rejoindre Paris, avec plusieurs heures de retard. « Dans
le train, les gens étaient furieux car certains ont manqué des rendez-vous
professionnels, d’autres ont raté leurs correspondances. Sur place, personne
n’a compris pourquoi un TGV n’était pas affrété à Valence. À part ça, je dois
avouer que nous avons été très bien pris en charge par la SNCF. Nous avons eu
un petit-déjeuner à Valence puis nous avons été accompagnés sur les quais à Part-Dieu
et enfin nous avons reçu un bon pour un déjeuner à la gare de Paris », témoigne
Véronique, une habituée du train de nuit, qui était montée dans le TER à Embrun
et qui est arrivée à sa destination, Charleville-Mezières (Ardennes), avec 4
heures de retard.
Yoann GAVOILLE et Julien COMBELLES
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