Ils étaient quelques 300-320
personnes surtout jeunes a s’être retrouvé à Aurel entre Saillans et Die pour
un rassemblement festif et de travail autour de la préservation des terres
agricoles lors de cette journée qui conjuguait habilement le FestiZad ( Zones à Défendre) et la 6ème Journée de la Terre dans le Diois. Les collectifs de soutien contre l’aéroport de Notre Dames des Landes, Le collectif
Ville-campagne drômois, Agribiodrôme, la
Confédération paysanne, La FRAPNA, Stop-OGM, Artisans Du Monde, La CEN,
Ecologie au Quotidien, Association Dioise de préservation des terre agricoles, les
Groupes Transition de Saillans, Biovallée et
Crest et Die (mlc), Radio Canut, plusieurs associations de la Drôme
et de l’Ardèche contre les gaz de schiste,
Tête Bêche de l’Isère et Chambaran contre le Parc Center. Débat « au
moment où le coût des transports augmente, où la pollution de l’air s’aggrave,
et face à l'augmentation de la demande locale de produits alimentaires de
qualité pour notre santé, pouvons-nous continuer à hypothéquer notre
avenir et celui de nos enfants en laissant des groupes industriels ou
financiers stériliser des terres fertiles ? » pose Mathieu en
introduction.
André Duny explique : « Les dernières terres agricoles fertiles de Valence sont en danger : sur la route de Beaumont, après Briffaut, 40 hectares de terres nourricières sont toujours menacées par la construction d'une zone commerciale ». De retour de Notre Dames des Landes, un jeune expose : « Aujourd’hui Samedi 20 avril l’occupation militaire du carrefour de la Saulce prend fin, après une durée de 146 jours (pour une opération débutée il y a 185 jours). La ZAD, c’est pour les aménageurs la Zone d’Aménagement Différé ; pour nous une Zone À Défendre : un bout de campagne à quelques kilomètres de Nantes (Bretagne) qui devrait, pour les décideurs, laisser place à un
aéroport international ». « Nos désirs, en venant
habiter sur l’emplacement prévu de l’aéroport, sont multiples : habiter
sur un territoire en lutte, ce qui permet d’être proches des personnes qui s’y
opposent depuis 40 ans et de pouvoir agir en temps de travaux ; profiter
d’espaces laissés à l’abandon pour apprendre à vivre ensemble, à cultiver la
terre, à être plus autonomes vis à vis du système capitaliste ». « A
deux pas de Lyon, dans une bulle de nature encore préservée, s’est construit la
Butte de Décines ta Résistance avec yourtes, tipis, cabane et jardins... Les
travaux du projet de stade OL Land avancent et aujourd’hui le vill’âge libre de
Décines prend l’ampleur d’une ZAD » expose Guillaume. Pour d’autres la construction de nouvelles
lignes à grande vitesse est une idée absurde et dangereuse. Le TGV ne relie que
certaines personnes et certaines « métropoles », au détriment des territoires
traversés et des véritables besoins des gens, dans une fuite en avant aussi
destructrice qu’insoutenable ». Cambaran sans Parc Center près plus de 2
années de combat juridique, l’association « bloque toujours ce projet
André Duny explique : « Les dernières terres agricoles fertiles de Valence sont en danger : sur la route de Beaumont, après Briffaut, 40 hectares de terres nourricières sont toujours menacées par la construction d'une zone commerciale ». De retour de Notre Dames des Landes, un jeune expose : « Aujourd’hui Samedi 20 avril l’occupation militaire du carrefour de la Saulce prend fin, après une durée de 146 jours (pour une opération débutée il y a 185 jours). La ZAD, c’est pour les aménageurs la Zone d’Aménagement Différé ; pour nous une Zone À Défendre : un bout de campagne à quelques kilomètres de Nantes (Bretagne) qui devrait, pour les décideurs, laisser place à un
monstrueux promettant de détruire de manière irréversible un biotope fragile
gorgé de zones humides et d’espèces protégées ..» explique Mme Dez de la
Frapna. Puis témoignaient Michel Terrail (55 ans de syndicalisme Paysans-Travailleurs
et Conf’26) et Claude Veyret (30 ans de syndicalisme paysans
Paysans-Travailleurs, Interpaysanne, FDSP et Conf’26 ) anciens agriculteurs sur
les luttes foncières des années 1970-1990 et les expériences d’installation de
jeunes paysans. De nombreux témoignages faisaient le point sur les permis bloqués
d’extraction des gaz de schistes par fracturation hydraulique, de jardinage citadin (incroyables
comestibles lancé à Die le 2 juin) et
contre une Zone industrielle à Saint Julien-Saint Alban. Le cirque du Désastre
et 3 concerts de musique clôturaient cette riche journée entrecoupée de repas
bio végétariens avec produits locaux et d’ateliers sur les résistances non
violentes en cours, films fabrique de masques, et quelques gouttes de pluie. Eolienne
et toilette sèches assurées.
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