Tous les Rônealpins
étaient hier en harmonie avec le discours de Jean-Jack Queyranne pour qui la
Région est garante « de la cohérence et de la cohésion territoriale ». Tout au
long de son propos, le président de Région a souligné que l’institution qu’il
préside « est le précurseur d’un nouveau ferment républicain ». Avec l’arrivée
des métropoles (Lyon, Grenoble et la métropole transfrontalière avec la
Suisse), « il ne faut pas que l’essor des uns se fasse au détriment des autres
», a insisté Jean-Jack Queyranne. La Région y veillera, a-t-il assuré.
Une nouvelle mission
échoit cette année à la Région, celle de la gestion des fonds européens. Pour
Jean-Jack Queyranne, c’est plus qu’une affaire de comptabilité : c’est aussi
l’occasion de réconcilier ou au moins de rapprocher la population avec une
Europe si décriée et ainsi de contrer la « montée des extrémismes et des
nationalismes » comme à la veille de la deuxième Guerre mondiale.
Le souvenir d’Izieu
Les années sombres,
Jean-Jack Queyranne y fit une seconde fois allusion à propos de l’affaire
Dieudonné. Sans nommer le polémiste ni son fameux geste, le président de
Région, visiblement ému, évoqua la rafle des enfants d’Izieu : « Il faut
opposer ce souvenir poignant aux propos et aux gestes cyniques qui ne doivent
pas trouver place dans notre République », lança Jean-Jack Queyranne, aussitôt
salué par les applaudissements des centaines d’invités.
MCD
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