L’Agriculture Biodynamique ou accompagner le vivant. L’agriculture biodynamique tennait son Congrès cet hiver à Die.
C’est l’occasion de se pencher sur une technique pointue que des agriculteurs drômois choisissent en conscience. (photo de C.V. : JM.Verdet)
C’est l’occasion de se pencher sur une technique pointue que des agriculteurs drômois choisissent en conscience. (photo de C.V. : JM.Verdet)
Nous avons posé trois questions à Jean Marie Verdet, agriculteur à Saint Roman en Diois (26410) .
MCD(mediascitoyensdiois) : Qu’est-ce que l’agriculture biodynamique ?
JMV : L’agriculture biodynamique stimule le vivant. Toutes les méthodes employées ont pour objectif de stimuler, accompagner la vie et de ne pas lutter contre. Faciliter la vie, c’est ne pas utiliser des pesticides ou des engrais, fussent-ils bio pour lutter contre des parasites ou des mauvaises herbes. C’est une vision positive qui privilégie l’interdépendance entre les règnes : humain, animal, végétal et donc marie culture et élevage afin de trouver un équilibre.
MCD: Pourquoi avoir choisi l’agriculture biodynamique ?
JMV : J’étais en agriculture biologique classique depuis 1988 et ai eu envie d’approfondir ma démarche. C’est un choix exigeant et une cohérence personnelle. Une plus faible production compensée par un produit valorisé le plus possible auprès du consommateur. J’ai une meilleure maîtrise de ma production et un contrôle de ma transformation permettant de répondre aux attentes des consommateurs et d’avoir une meilleure réactivité. Aujourd’hui, je produits des pommes, des poires, du jus de pomme, des céréales de blé et de petit épeautre pour la farine et du fourrage. Sans intrants, j’échange mon fourrage et ma paille contre du fumier.
MCD : Qu’est-ce qu’apporte cette démarche au niveau de la société ?
JMV : Cette démarche modifie le regard de l’humain autour de lui. Il remet l’homme à sa place, il devient un animateur, un chef d’orchestre sur sa ferme. Ce type d’agriculture exige d’avoir de petite structure où cohabitent animal et végétal. C’est un modèle qui est pertinent au niveau mondial si l’on réduit la consommation de viande. C’est aussi un système qui combat le changement climatique car, en recyclant les déchets végétaux et les déjections animales, il remet de l’humus dans le sol et piège le CO2.
MCD(mediascitoyensdiois) : Qu’est-ce que l’agriculture biodynamique ?
JMV : L’agriculture biodynamique stimule le vivant. Toutes les méthodes employées ont pour objectif de stimuler, accompagner la vie et de ne pas lutter contre. Faciliter la vie, c’est ne pas utiliser des pesticides ou des engrais, fussent-ils bio pour lutter contre des parasites ou des mauvaises herbes. C’est une vision positive qui privilégie l’interdépendance entre les règnes : humain, animal, végétal et donc marie culture et élevage afin de trouver un équilibre.
MCD: Pourquoi avoir choisi l’agriculture biodynamique ?
JMV : J’étais en agriculture biologique classique depuis 1988 et ai eu envie d’approfondir ma démarche. C’est un choix exigeant et une cohérence personnelle. Une plus faible production compensée par un produit valorisé le plus possible auprès du consommateur. J’ai une meilleure maîtrise de ma production et un contrôle de ma transformation permettant de répondre aux attentes des consommateurs et d’avoir une meilleure réactivité. Aujourd’hui, je produits des pommes, des poires, du jus de pomme, des céréales de blé et de petit épeautre pour la farine et du fourrage. Sans intrants, j’échange mon fourrage et ma paille contre du fumier.
MCD : Qu’est-ce qu’apporte cette démarche au niveau de la société ?
JMV : Cette démarche modifie le regard de l’humain autour de lui. Il remet l’homme à sa place, il devient un animateur, un chef d’orchestre sur sa ferme. Ce type d’agriculture exige d’avoir de petite structure où cohabitent animal et végétal. C’est un modèle qui est pertinent au niveau mondial si l’on réduit la consommation de viande. C’est aussi un système qui combat le changement climatique car, en recyclant les déchets végétaux et les déjections animales, il remet de l’humus dans le sol et piège le CO2.
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