La pauvreté des personnes âgées s'amplifie.
Dans le Diois les personnes de plus de 65 ans représentent de 30 à 33 % (selon les sources) de la population contre 20 % en Rhône Alpes. Sans oublier l'écart de plus en plus abyssal entre les basses et les hautes retraites, (Il y a 40 ans cet écart était de 1 à 20, aujourd'hui il est de 1 à 500, et parfois de 1 à 2000), les associations jugent la situation de nos aînés préoccupante...
En plein débat sur les retraites, le collectif Alerte, composé d'une quarantaine d'associations, a tiré la sonnette d'alarme sur la situation économique des personnes âgées. Ses porte-parole ont témoigné, mercredi, de la paupérisation croissante des aînés, qu'ils constatent quotidiennement sur le terrain. «Ils sont de plus en plus nombreux à solliciter un hébergement d'urgence, les centres d'action sociale ou les soupes populaires...», note ainsi Jean-François Serres, secrétaire général des Petits Frères des pauvres. ( photo Prévert au bar , comme quoi on peut interpréter...)
Le fonds d'aide exceptionnelle mis en place en 2009 par l'association pour faire face aux conséquences de la crise est mis constamment à contribution pour permettre aux personnes âgées de boucler leurs fins de mois. La détérioration de leurs conditions de vie s'explique notamment par l'augmentation des dépenses courantes, due à la hausse des loyers et des tarifs de l'énergie, à l'alourdissement des dépenses de santé... Et ce, alors que les pensions de retraite augmentent peu.
Une bombe à retardement
Par ailleurs, les associations soulignent que l'Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées), minimum vieillesse accordé aux plus de 65 ans touchant une petite retraite (soit 677 eursos par mois pour une personne seule), reste sous le seuil de pauvreté (900 euros par mois). Autre facteur aggravant la précarité : «la complexité des aides sociales qui dissuade souvent les personnes âgées de les demander, surtout lorsqu'elles sont seules et ne peuvent solliciter l'aide d'un tiers», indique Jean-François Serres.
Les associations ont également fait part de leurs craintes de voir cette paupérisation des retraités s'amplifier dans l'avenir. Notamment pour ceux qui auront connu des périodes de chômage non indemnisées, lors desquelles ils n'auront pas cotisé pour leur retraite. L'objectif du gouvernement n'est pas de sauver le système des retraites mais de préparer le peuple à aller faire la fortune des gestionnaires de fonds de pension. L'état trouve de l'argent pour redonner du souffle aux banques mais ne trouve pas d'argent pour redonner du souffle aux pauvres et aux anciens...
Président d'ALERTE : Olivier BRES Fédération de l'Entraide protestante 47 rue de Clichy- 75311- Paris Cedex 09 Tèl. 01 48 74 50 11 E-mail : olivier.bres@fep.asso.fr Coordinateur du collectif Alerte national : Bruno GROUES Uniopss
15 rue Albert - CS 21306 - 75214 Paris Cedex 13 Tél. 01 53 36 35 47 - Fax : 01 53 36 35 38 E-mail : bgroues@uniopss.asso.fr
Rappel :
Le revenu de retraite minimal.
Une allocation unique pour un revenu de retraite minimal simplifié
Depuis le 1er janvier 2007, une allocation unique, l'Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA), remplace l'ancien "revenu minimal de retraite", qui recouvrait une dizaine de prestations différentes.
Les personnes titulaires du minimum vieillesse avant cette date vont continuer à percevoir leurs allocations selon les anciennes dispositions. Elles peuvent toutefois faire le choix de renoncer définitivement au minimum vieillesse, pour bénéficier de l'ASPA.
Qu'est-ce que l'ASPA?
L'ASPA est une allocation qui s'adresse aux personnes de plus de 65 ans (de 60 ans dans certains cas : inapte au travail, ancien combattant, mère de famille ouvrière...), ayant peu ou pas cotisé pour leur retraite et qui peuvent ainsi bénéficier d'un revenu minimal.
Elle est versée :
soit par la caisse de retraite qui verse la retraite ou la réversion;
soit par un service spécifique géré par la Caisse des dépôts et consignation, lorsque la personne ne relève d'aucun régime d'assurance vieillesse en France.
L'A.S.P.A. est composée d'une allocation de base et d'un complément du Fonds national de solidarité vieillesse
Quelles sont les confitions pour en bénéficier?
L'ASPA est versée sous condition:
d'âge : plus de 65 ans (de 60 ans dans certains cas : inapte au travail, ancien combattant, mère de famille ouvrière...)
de résidence en France ou dans les départements d'Outre-Mer,
de ressources de la personne ou du couple - conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS).
A combien s'élève cette allocation?
Son montant est égal à la différence entre :
les ressources du ou des demandeurs et le plafond fixé, au 1er janvier 2007, à 7 719,52 euros par an pour une personne seule et 13 521,27 euros par an pour un couple.
Le montant maximal qui peut être servi reste inchangé par rapport à l'ancien minimum vieillesse, puisqu'il est égal à la somme des anciennes prestations :
7 537,30 EUR par an (soit 628,10 EUR par mois) pour une personne seule, ou lorsqu'un seul membre d'un couple en bénéficie ; 13 521,27 EUR par an (soit 1 126,77 EUR par mois) lorsque les deux conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS) en bénéficient.
Ces montants sont exonérés totalement des prélèvements sociaux sur les pensions de retraite.
Comme les anciennes allocations du minimum vieillesse, le montant de l'ASPA est revalorisé au 1er janvier de chaque année, par application du coefficient de revalorisation des pensions de vieillesse.
Enfin, cette allocation reste récupérable en partie sur les successions dépassant 39000 €.
Composition du revenu minimal de retraite :
Une retraite versée par le régime d'assurance vieillesse, ou une allocation non contributive (c'est-à-dire accordée sans contrepartie de cotisations), un complément éventuel, une allocation supplémentaire. Ex : Fonds national de solidarité (FNS).
APIS
Notre organisme http://www.les-maisons-de-retraite.com/ propose des maisons de retraite ehpad adpatées aux besoins et aux budget de chacun...
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