Rythmes
scolaires
Bonjour,
Je vous invite à une réunion d’information sur les
rythmes scolaires ce jeudi 28 mars à 18h30 à la salle polyvalente de
Die.
Comptant sur votre présence,
Cordialement, Pulchérie Comte
Chargée de communication/Gestionnaire de données/Secrétaire
BP 41 - 42, rue Camille Buffardel
26150 Die
26150 Die
Tél. : 04 75 22 29 44
Fax : 04 75 22 19 14
ÉDUCATION - Consultés les acteurs
de l'éducation approuvent majoritairement l'esprit des réformes proposées par
Vincent Peillon, et ne s'opposent pas à leur application dès la rentrée...
La
grande réforme des rythmes scolaires, affichée comme une priorité par le
ministre Vincent Peillon, s’étalera sur deux rentrées. Les premières mesures
devraient être mises en œuvre dès la rentrée prochaine, notamment celle
annoncée ce jeudi: le rallongement des
vacances de Toussaint. D’autres évolutions, comme la fin de la semaine à 4
jours, ne seront appliquées qu’à la rentrée 2013.
«Mettre en œuvre quelque chose qui
marche sur la durée»
Avant
même de commenter cette réforme en deux temps des rythmes scolaires, les
acteurs de l’éducation approuvent dans leur grande majorité ces deux mesures.
«Ces deux annonces vont dans le bon sens, c’est ce que nous demandons depuis
bien longtemps, notamment le
rallongement des vacances de la Toussaint qui permet à l’enfant de se
reposer réellement et d’oublier un peu le stress scolaire», se félicite ainsi
François Testu, professeur émérite en psychologie à l’université de Tours
(Indre-et-Loire) et expert en rythmes scolaires. Plus nuancée, la représentante
de parents d’élèves Valérie Marty (du syndicat PEEP), affirme que «l’embêtant
avec la Toussaint, c’est qu’on ne sait pas où l’on va récupérer ces deux jours
de vacances. Mais on est favorable à un rythme 7/2 [sept semaines de cours
suivies de deux semaines de vacances, ndlr]».
Côté
profs, Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat d’enseignants SNUipp-FSU,
estime que «l’enjeu n’est pas de savoir ce qu’il faut faire, ça on le sait.
C’est de savoir comment le faire». Car si le fond des modifications proposées
par Vincent Peillon est largement salué, la forme risque de poser plus de
problèmes. «La question est de savoir comment mettre en œuvre quelque chose qui
marche sur la durée», indique ainsi Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE.
Et
pour ce faire, il faudra attendre la concertation entre tous les acteurs de
l’éducation, «dont les contours vont être définis début juillet et qui aura
lieu tout le mois de septembre», comme l’a indiqué ce jeudi Jean-Marc Ayrault.
Une réforme des temps scolaires étalée sur deux rentrées, donc, ce qui ne
semble pas gêner grand-monde.
«Quand il y a l’unanimité sur
quelque chose, il ne faut pas attendre»
«Je
suis partisan de la méthode qui veut qu’on puisse avancer tout de suite quand
il y a un large consensus», affirme François Testu. «D’autres modifications du
rythme scolaire, notamment la révision des grandes vacances, demandent plus de
concertation, je comprends qu’on le fasse en 2013.» Un avis partagé par
Jean-Jacques Hazan, de la FCPE: «Quand il y a l’unanimité sur quelque chose, il
ne faut pas attendre. On ne peut pas tout faire tout de suite, mais si on peut
commencer à mettre en places des petites améliorations, autant le faire.»
D’autres,
s’ils sont favorables aux réformes proposées, regrettent du bout des lèvres
qu’on ne prenne pas un peu plus le temps de la réflexion. «On peut
imaginer une mise en œuvre immédiate [du rallongement des vacances de
Toussaint] s’il y a l’assentiment de l’ensemble de la communauté éducative»,
commence Sébastien Sihr, du SNUipp, qui nuance: «Mais les évolutions de l’école
ne doivent pas se faire par à-coups, il faut de la sérénité, il faut s’inscrire
dans le temps long.» Côté PEEP, «on est plus favorable à ce que l’on se pose et
qu’on travaille pour la rentrée 2013, il n’y a pas d’urgence à bouger les
choses par petites touches», indique Valérie Marty. «Il faut éviter les effets
d’annonce, ça ne fait que déboussoler les parents d’élèves. Il faut annoncer
les choses quand elles sont faites.»
La remise d'un rapport et la
présentation d'une loi sont prévues pour l'automne...«Je ne crois pas à un
rapport consensuel salué par tout le monde»
«Je
ne crois pas à un rapport consensuel salué par tout le monde», a averti un
proche de Vincent Peillon, soulignant que les membres du comité «ne feront pas
un filet d'eau tiède». Le calendrier est serré mais «aujourd'hui, aucun article
de la loi n'est rédigé», a-t-il assuré. «Les grandes orientations sont déjà
définies mais les décisions politiques ne sont pas prises», a ajouté le
conseiller du ministre.
«Après
le temps de la concertation, et celui du Parlement, il y aura le temps de la
démocratie sociale», autrement dit de la négociation avec les organisations
syndicales, a rappelé Vincent Peillon devant la commission des Affaires
culturelles de l'Assemblée nationale. «Le temps est court», mais «si nous ne
faisons pas les réformes assez vite, elles ne se feront pas», a ajouté le
ministre. «Nous n'avons pas caché notre réforme de l'éducation», priorité du
quinquennat, a-t-il rappelé.
Le plus difficile est à venir
Supprimer
ou non les zones A, B et C Le thème des rythmes scolaires est l'un de ceux qui
fait le plus débat tant les parties prenantes sont nombreuses: parents,
enseignants, collectivités, associatifs et professionnels du tourisme n'ont pas
les mêmes contraintes, bien que tous s'accordent à dire que le bien-être de
l'enfant doit primer.
C'est
aussi celui qui a un peu avancé, puisque le retour à la semaine de 4,5 jours
dans le primaire, abandonnée en 2008, semble faire consensus même s'il reste à
définir ses modalités. A peine nommé, Vincent Peillon avait annoncé un retour à
la semaine de cinq jours dans le primaire dès la rentrée 2013. Le plus
difficile est à venir: respecter une pause déjeuner d'une heure et demie,
réduire les vacances d'été, supprimer ou non les zones A, B et C qui étalent
les vacances d'hiver et de printemps en fonction des académies et qui sont
défendues mordicus par l'industrie touristique, ou encore alterner sept
semaines de cours et deux de congés. Alléger la journée de classe de l'élève
est aussi un sujet sensible car il faudra trouver les moyens financiers
d'occuper les enfants après les cours. Les activités périscolaires relèvent des
collectivités locales qui n'en n'ont pas toutes les moyens. Vincent Peillon a
promis une égalité entre territoires. «Il faut que l'Etat joue son rôle (et)
crée le cadre (d'une péréquation entre les communes) pour que tous les enfants
de France, quel que soit leur territoire d'origine, aient les mêmes droits». Le
ministère a lancé un site Internet à l'occasion de la concertation. Plus de
3.000 contributions avaient été recueillies courant août, émanant essentiellement
d'enseignants.
MCD
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