Le mouvement mondial de paysans et de la souveraineté alimentaire.
La Via Campesina a organisé une conférence de presse le 27 mars au Centre de presse de l’université El Manar lors de la journée d’ouverture du Forum Social La Via Campesina a organisé une conférence de presse le 27 mars au Centre de presse de l’université El Manar lors de la journée d’ouverture du Forum Social Mondial de Tunis.
- Les intervenants à la conférence de presse ont été Josie
Riffaud de la Confédération Paysanne de France, Ibrahima Coulibaly de la
Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali, Nandini Jairam de
la Karnataka State Farmers Association de l’Inde et Angel Strapazzon du
Mouvement des Peuples Indigènes et des Paysans (MNCI) d’Argentine.
- Était présente à Tunis une délégation LVC de 50 paysannes et paysans du monde entier. “Nous sommes venus en solidarité avec les attentes des peuples du Maghreb et du Mashrek. Nous sommes ici pour entamer un dialogue sur la défense de l’agriculture paysanne. La majorité des habitants de la planète sont des paysans, or les grandes entreprises sont en train d’accaparer leurs ressources – terre, semences, marchés et eau. Il est donc crucial pour nous de construire une unité entre les paysans du monde et de défendre l’agriculture paysanne pour nourrir le monde et fournir les moyens d’existence,” déclare Josie Riffaud.
- “L’Agrobusiness et les transnationales sont une réelle menace pour le monde. Elles consomment beaucoup trop de ressources. Elles contrôlent les meilleures terres et accaparent partout de plus en plus de terres. Au lieu de produire des aliments pour les gens, elles produisent des cultures pour l’exportation– bio-carburants et aliments composés pour animaux destinés à l’industrie de la viande. Or, les paysans du monde s’unissent et vont défendre leurs terres,” déclare Ibrahima Coulibaly du Mali, un pays qui connait actuellement le phénomène le plus important d’accaparement des terres.
- Talking Nandini Jairam, paysanne en agro-écologie de l’Inde a parlé des propositions pour résoudre la crise alimentaire et climatique, “Nous ne faisons pas que résister aux menaces du capitalisme, nous proposons également un programme avec des alternatives concrètes – la Souveraineté alimentaire et l’agro-écologie. LVC prend très au sérieux l’agro-écologie, nous nous organisons et partageons nos meilleures pratiques en agro-écologie. Les exemples réussis de modèles de ce type de cultures sont multiples, ils ne nécessitent pas d’entrants chimiques chers et produisent beaucoup plus que les monocultures inefficaces de l’agrobusiness. Ils évitent aux paysans de s’endetter, ceci étant la principale cause de la vague de suicides en Inde. Telles sont les réelles solutions des peuples aux crises du climat, de l’alimentation et du chômage. Les gouvernements devraient nous appuyer pour mener a bien notre programme”.
- Angel Strappazon, qui suit de près l’accaparement des terres et la monoculture du soja en Argentine a déclaré, “les gouvernements encouragent les fausses solutions des grandes entreprises comme les OGM pour la crise du climat. Les monocultures d’OGM sont dangereuses pour la planète et les populations, elles consomment énormément de produits chimiques comme les herbicides fabriqués à partir pétrole. En Amérique du Sud des communautés entières sont tombées malades à cause des pesticides. Ils contaminent la biodiversité, et à long terme les sols sont épuisés et incapables de stocker le carbone. Comment pourrons-nous nourrir le monde avec des sols morts et sana biodiversité?”.
- Les paysans s’opposent également aux programmes de traités de libre échange des gouvernements néolibéraux partout dans le monde. “L’Agrobusiness essaye de pénétrer nos marchés et exercent un dumping du fait de leur production alimentaire massive inondant nos pays. Ils exercent une pression vers le bas des prix locaux et poussent les petits producteurs à abandonner leur activité. Non seulement cela n’est pas soutenable, mais notre capacité nationale à nourrir nos concitoyens s’en trouve bien diminuée,” a insisté la délégation des paysans.
- La Via Campesina va organiser plusieurs évènements au Forum Social Mondial. Nous sommes l’un des organisateurs de l’Espace Climat visant le renforcement des luttes pour la justice climatique. Nous co-organisons également plusieurs tables rondes sur, entre autres, les migrations, les femmes, les semences paysannes et l’accaparement des terres.
- De nos jours, LVC est l’un des mouvements sociaux le plus important et sans doute avec le plus de membres au monde. Il réunit les paysans et les petits agriculteurs, les sans terre, les paysannes, les peuples autochtones, les migrants et les ouvriers agricoles du monde entier dans le but de promouvoir la souveraineté alimentaire.
- LVC va célébrer ses 20 ans d’existence. Lors de sa Conférence internationale pour ce vingtième anniversaire à Jakarta en juin 2013, elle va s’étendre à de nouvelles régions et ajouter de nouveaux membres aux plus de 150 organisations locales et nationales dans plus de 70 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et des Amériques.
- Pour une copie du kit de presse et pour plus d’informations sur LVC au FSM veuillez contacter: Boaventura Monjane, équipe communication +216 24809776 (Numéro local Tunis)
email: boa.monjane@viacampesina.org
Pour suivre les activités LVC pendant le FSM:
Notre Web: www.laviacampesina.org
Notre nouveau canal TV ! Regardez TV Via Campesina pour de petits clips interessants sur le FSM : http://tv.viacampesina.org
La Via Campesina
Via Campesina is an international movement of peasants, small- and medium-sized producers, landless, rural women, indigenous people, rural youth and agricultural workers. We are an autonomous, pluralist and multicultural movement, independent of any political, economic, or other type of affiliation. Born in 1993, La Via Campesina now gathers about 150 organisations in 70 countries in Asia, Africa, Europe, and the Americas.
- Était présente à Tunis une délégation LVC de 50 paysannes et paysans du monde entier. “Nous sommes venus en solidarité avec les attentes des peuples du Maghreb et du Mashrek. Nous sommes ici pour entamer un dialogue sur la défense de l’agriculture paysanne. La majorité des habitants de la planète sont des paysans, or les grandes entreprises sont en train d’accaparer leurs ressources – terre, semences, marchés et eau. Il est donc crucial pour nous de construire une unité entre les paysans du monde et de défendre l’agriculture paysanne pour nourrir le monde et fournir les moyens d’existence,” déclare Josie Riffaud.
- “L’Agrobusiness et les transnationales sont une réelle menace pour le monde. Elles consomment beaucoup trop de ressources. Elles contrôlent les meilleures terres et accaparent partout de plus en plus de terres. Au lieu de produire des aliments pour les gens, elles produisent des cultures pour l’exportation– bio-carburants et aliments composés pour animaux destinés à l’industrie de la viande. Or, les paysans du monde s’unissent et vont défendre leurs terres,” déclare Ibrahima Coulibaly du Mali, un pays qui connait actuellement le phénomène le plus important d’accaparement des terres.
- Talking Nandini Jairam, paysanne en agro-écologie de l’Inde a parlé des propositions pour résoudre la crise alimentaire et climatique, “Nous ne faisons pas que résister aux menaces du capitalisme, nous proposons également un programme avec des alternatives concrètes – la Souveraineté alimentaire et l’agro-écologie. LVC prend très au sérieux l’agro-écologie, nous nous organisons et partageons nos meilleures pratiques en agro-écologie. Les exemples réussis de modèles de ce type de cultures sont multiples, ils ne nécessitent pas d’entrants chimiques chers et produisent beaucoup plus que les monocultures inefficaces de l’agrobusiness. Ils évitent aux paysans de s’endetter, ceci étant la principale cause de la vague de suicides en Inde. Telles sont les réelles solutions des peuples aux crises du climat, de l’alimentation et du chômage. Les gouvernements devraient nous appuyer pour mener a bien notre programme”.
- Angel Strappazon, qui suit de près l’accaparement des terres et la monoculture du soja en Argentine a déclaré, “les gouvernements encouragent les fausses solutions des grandes entreprises comme les OGM pour la crise du climat. Les monocultures d’OGM sont dangereuses pour la planète et les populations, elles consomment énormément de produits chimiques comme les herbicides fabriqués à partir pétrole. En Amérique du Sud des communautés entières sont tombées malades à cause des pesticides. Ils contaminent la biodiversité, et à long terme les sols sont épuisés et incapables de stocker le carbone. Comment pourrons-nous nourrir le monde avec des sols morts et sana biodiversité?”.
- Les paysans s’opposent également aux programmes de traités de libre échange des gouvernements néolibéraux partout dans le monde. “L’Agrobusiness essaye de pénétrer nos marchés et exercent un dumping du fait de leur production alimentaire massive inondant nos pays. Ils exercent une pression vers le bas des prix locaux et poussent les petits producteurs à abandonner leur activité. Non seulement cela n’est pas soutenable, mais notre capacité nationale à nourrir nos concitoyens s’en trouve bien diminuée,” a insisté la délégation des paysans.
- La Via Campesina va organiser plusieurs évènements au Forum Social Mondial. Nous sommes l’un des organisateurs de l’Espace Climat visant le renforcement des luttes pour la justice climatique. Nous co-organisons également plusieurs tables rondes sur, entre autres, les migrations, les femmes, les semences paysannes et l’accaparement des terres.
- De nos jours, LVC est l’un des mouvements sociaux le plus important et sans doute avec le plus de membres au monde. Il réunit les paysans et les petits agriculteurs, les sans terre, les paysannes, les peuples autochtones, les migrants et les ouvriers agricoles du monde entier dans le but de promouvoir la souveraineté alimentaire.
- LVC va célébrer ses 20 ans d’existence. Lors de sa Conférence internationale pour ce vingtième anniversaire à Jakarta en juin 2013, elle va s’étendre à de nouvelles régions et ajouter de nouveaux membres aux plus de 150 organisations locales et nationales dans plus de 70 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et des Amériques.
- Pour une copie du kit de presse et pour plus d’informations sur LVC au FSM veuillez contacter: Boaventura Monjane, équipe communication +216 24809776 (Numéro local Tunis)
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