Aujourd’hui dans la Drôme, Irène et Étienne Mabille
sont victimes de la pression administrative et ne toucherons pas les aides
liées à leur troupeau de brebis car elles ne sont pas identifiées
« légalement » et « n’existent donc pas ».
Demain, c’est nous qui serons contrôlés et sujets à de telles pressions….
Nous devons donc continuer notre combat pour pouvoir élever nos troupeaux comme bon nous semble et pour éviter la disparitions d’éleveurs blasés et anéantis.
Demain, c’est nous qui serons contrôlés et sujets à de telles pressions….
Nous devons donc continuer notre combat pour pouvoir élever nos troupeaux comme bon nous semble et pour éviter la disparitions d’éleveurs blasés et anéantis.
Nous organisons donc une transhumance de Mornans à
la Préfecture!
Départ le lundi
28/01 de chez Sébastien Pelurson à Mornans
lundi 28 soir: projection du film « Mouton 2.0″ à Saou
mardi 29 soir: projection du film « Mouton 2.0″ à Divajeu ou Crest
mercredi 30 soir: projection du film « Mouton 2.0″ à Montmeyran
jeudi 31 soir: projection du film « Mouton 2.0″ à Valence
vendredi 01/02 midi: arrivée devant la préfecture
samedi 02 matin retour des brebis dans leurs élevages respectifs.
lundi 28 soir: projection du film « Mouton 2.0″ à Saou
mardi 29 soir: projection du film « Mouton 2.0″ à Divajeu ou Crest
mercredi 30 soir: projection du film « Mouton 2.0″ à Montmeyran
jeudi 31 soir: projection du film « Mouton 2.0″ à Valence
vendredi 01/02 midi: arrivée devant la préfecture
samedi 02 matin retour des brebis dans leurs élevages respectifs.
L’objectif de cette mobilisation
est de faire du bruit, de solliciter les médias et d’attirer la population par
une marche pacifique et joviale, avec diffusion du film et débat.
La finalité est de rencontrer le préfet de la Drôme et le Ministre de l’Agriculture (pourquoi pas oser!) et de leurs remettre les motions de soutien des différents élus et mairies (60 à ce jour), ainsi que l’argumentaire sur le droit au choix de l’identification.
La finalité est de rencontrer le préfet de la Drôme et le Ministre de l’Agriculture (pourquoi pas oser!) et de leurs remettre les motions de soutien des différents élus et mairies (60 à ce jour), ainsi que l’argumentaire sur le droit au choix de l’identification.
C’est par la présence d’un
plus grand nombre que l’action fonctionnera, sur une journée, une soirée ou une
semaine.
A ce jour, nous
recherchons: – des bétaillères pour le retour des brebis le samedi matin.
- des personnes qui s’engagent à participer à la transhumance, à l’intendance
- des brebis (pouvant marcher 10 à 15km par tous temps) pour compléter le troupeau déjà constitué de 150 environs.
- des personnes qui s’engagent à participer à la transhumance, à l’intendance
- des brebis (pouvant marcher 10 à 15km par tous temps) pour compléter le troupeau déjà constitué de 150 environs.
Nous invitons tous les
collectifs ou individus des autres régions et départements à se joindre à nous
afin de faire de cet évènement un mouvement national! Nous invitons aussi des
éleveurs en lutte d’autres pays européens pour montrer que c’est un problème au
delà de nos frontières!
Nous invitons tous les
syndicats, les associations ou groupements du monde agricole, les partis
politiques, les médias, pour que tout un chacun soit interpellé et que nous
soyons soutenus dans notre lutte.
Collectif 26
Projections à venir
11 janvier 2013:
25 janvier 2013:
28 janvier 2013:
29 janvier 2013:
30 janvier 2013:
31 janvier 2013:
8 février 2013:
19 février 2013:
20 février 2013:
21 février 2013:
Festival International du
film d’environnement – Cinéma des Cinéastes – Paris (75) (journée entière)
25 février 2013:
Festival International du
film d’environnement – Cinéma des Cinéastes – Paris (75) (journée entière)
16 mars 2013:
Production /
Distribution / Presse
Synaps Collectif Audiovisuel
38, rue Verollot 94200 Ivry sur Seine – France
APE : 5911C – Siret : 500.043.476.00026
+33(0)1.49.59.85.21
contact(@)synaps-audiovisuel.fr
Projection-débat "Mouton 2.0 - La puce à
l’oreille"
Le 1er décembre 2012 de 16h00 à 19h30
Salle des Fêtes de La Laupie (26)
Débat avec Antoine Costa, réalisateur, et Pièces et
main d’oeuvre. Organisé par la coopérative paysanne "Au plus pré".
Un documentaire d’Antoine Costa et Florian Pourchi
(77’) (www.mouton-lefilm.fr)
La modernisation de
l’agriculture d’après guerre portée au nom de la science et du progrès ne s’est
pas imposée sans résistances. L’élevage ovin, jusque là épargné commence à
ressentir les premiers soubresauts d’une volonté d’industrialisation.
Depuis peu une nouvelle
obligation oblige les éleveurs ovins à puçer électroniquement leurs bêtes. Ils
doivent désormais mettre une puce RFID, véritable petit mouchard électronique,
pour identifier leurs animaux à la place de l’habituel boucle d’oreille ou du
tatouage. Derrière la puce RFID, ses ordinateurs et ses machines il y a tout un
monde qui se meurt, celui de la paysannerie.
Dans le monde machine,
l’animal n’est plus qu’une usine à viande et l’éleveur un simple exécutant au
service de l’industrie. Pourtant certains d’entre eux s’opposent à tout cela.
La lutte des éleveurs
contre le puçage RFID des moutons peut apparaître comme un combat de plus. Pour
certains c’est un combat comme un autre, un combat contre les obligations (la
dernière en date étant celle de l’obligation de vacciner contre la FCO[1].)
Cependant comme nous l’avons constaté dans nos entretiens avec les éleveurs il
ne s’agit pas d’une obligation supplémentaire. C’est une volonté à moitié
camouflée d’industrialiser l’élevage ovin et caprin, une volonté de contrôle
total afin d’amener l’élevage vers d’autres aménagements futurs, sur le terrain
de la génétique notamment. (Voir à ce propos la loi sur les reproducteurs
certifiés[2].) Camouflée, car selon ceux qui imposent la puce ( État, autorités
sanitaires et vétérinaires ), la puce serait un outil de traçabilité, donc de
sécurité pour le consommateur et diminuerait la pénibilité du travail pour
l’éleveur.
Pour aborder cette
problématique nous avons choisi le secteur ovin, les moutons, l’élevage des
agneaux, des brebis… Là où l’imaginaire commun n’arrive pas à se représenter le
métier de berger derrière un ordinateur équipé d’un lecteur de données pour
contrôler ses bêtes, c’est pourtant cette réalité qui domine l’élevage moderne.
C’est probablement ces hommes, éleveurs, bergers, qui historiquement ont le
plus résisté contre l’industrialisation du secteur agricole et ce n’est pas
anodin si ce sont eux qui se retrouvent moteurs de la lutte contre ces
nouvelles obligations qui apparaissent.
Les RFID sont le point de
départ du projet de ce film documentaire. Le puçage se généralise autour de
nous, les informations se recoupent, la carte d’identité biométrique s’impose.
À chaque fois avec de bon prétextes, de bonnes raisons, de bons arguments. Avec
la directive européenne concernant le puçage obligatoire des cheptels ovins et
caprins, nous assistons à la première obligation d’envergure de puçage du
vivant. Une expérimentation grandeur nature dont les industriels se flattent.
C’est dans ce contexte que
s’inscrit ce film, mais nous avons volontairement choisi de le laisser en toile
de fond. Nous consacrerons la majeure partie du documentaire aux paroles
d’éleveurs sans commentaires. Un peu à la manière des tribunes libres dans la
presse nous écouterons les récits de ceux qui vivent ces transformations et
luttent contre les obligations.
Nous revenons avec chaque
éleveur sur les raisons qui les ont amenés à ce métier, à cette passion. Nous
partageons avec eux leurs inquiétudes mais aussi leurs espoirs. A l’écoute des
bergers, des éleveurs nous tentons de comprendre ce métier ; et à travers
leurs regards, nous ouvrons les yeux sur le danger d’une société industrielle
et frénétique.
NOTES
[1] Fièvre Catarrhale
Ovine – Le gouvernement français impose la vaccination contre la FCO en
2009/2010 puis retire l’obligation suite à de nombreux effets secondaires sur
les bêtes et une forte mobilisation des éleveurs.
[2] Une loi prévoit pour
2015 l’obligation pour les éleveurs de faire certifier (homologuer) leurs
béliers.
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