Plus de 2 000 images de désolation publiées après Fukushima
Photo prise le 15 mars 2011 à Fukushima.
(Photo Tepco/AFP)
Des bâtiments ravagés, des nuages de fumée
blanche au-dessous de ruines fumantes, des ouvriers affairés à parer au
plus pressé, des actions qui semblent dérisoires... Tokyo Electric Power
Co, propriétaire et opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi, vient de publier 2 145 photos de son site ravagé par la triple catastrophe de 2011.
C’est la première fois que Tepco publie une telle quantité de photos après avoir diffusé quelque 600 clichés en septembre. L’entreprise avait demandé à ses employés et à ses sous-traitants de lui communiquer les clichés de ces jours cruciaux. Mais elle a décidé d’en conserver 849, pour protéger des données qu’elle juge sensibles pour la technologie nucléaire.
Deux ans après l’accident, les plus optimistes prédisent qu’il faudra au moins 40 ans pour démanteler et nettoyer la centrale du Tohoku.
MCD
Photo DR
Ces images prises entre le 15 mars et le 11 avril 2011 permettent de
se rendre compte de l’ampleur du désastre à la centrale du Tohoku frappé
par un tremblement de terre de magnitude 9, un tsunami de 14 mètres à
Fukushima Daiichi puis des accidents techniques en série dès le jour du
séisme le 11 mars. Ces clichés donnent à voir de près la centrale au
pire de la crise nucléaire ayant conduit à une fusion du réacteur et
d’importants rejets de matières radioactives dans l’atmosphère. Et
traduisent le chaos de la situation dans la centrale, où des employés
démunis tentent d’éviter le pire. Certaines illustrations montrent des
machines injectant de l’eau dans le réacteur numéro 4 pour refroidir les
barres de combustible. Tepco a également mis en ligne des images de
l’épave du bâtiment du réacteur n° 3 après une explosion d’hydrogène le
14 mars 2011.C’est la première fois que Tepco publie une telle quantité de photos après avoir diffusé quelque 600 clichés en septembre. L’entreprise avait demandé à ses employés et à ses sous-traitants de lui communiquer les clichés de ces jours cruciaux. Mais elle a décidé d’en conserver 849, pour protéger des données qu’elle juge sensibles pour la technologie nucléaire.
Deux ans après l’accident, les plus optimistes prédisent qu’il faudra au moins 40 ans pour démanteler et nettoyer la centrale du Tohoku.
MCD
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