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vendredi 22 février 2013

Fukushima en 2145 photos...

Plus de 2 000 images de désolation publiées après Fukushima

Photo prise le 15 mars 2011 à Fukushima.
Photo prise le 15 mars 2011 à Fukushima. (Photo Tepco/AFP)
Tepco, opérateur de la centrale japonaise, vient de rendre publique une série de photos inédites prises peu de temps après la catastrophe de mars 2011.
Des bâtiments ravagés, des nuages de fumée blanche au-dessous de ruines fumantes, des ouvriers affairés à parer au plus pressé, des actions qui semblent dérisoires... Tokyo Electric Power Co, propriétaire et opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi, vient de publier 2 145 photos de son site ravagé par la triple catastrophe de 2011.
L'un des clichés de la centrale de Fukushima rendus publics par Tepco le 1er février.Photo DR
Ces images prises entre le 15 mars et le 11 avril 2011 permettent de se rendre compte de l’ampleur du désastre à la centrale du Tohoku frappé par un tremblement de terre de magnitude 9, un tsunami de 14 mètres à Fukushima Daiichi puis des accidents techniques en série dès le jour du séisme le 11 mars. Ces clichés donnent à voir de près la centrale au pire de la crise nucléaire ayant conduit à une fusion du réacteur et d’importants rejets de matières radioactives dans l’atmosphère. Et traduisent le chaos de la situation dans la centrale, où des employés démunis tentent d’éviter le pire. Certaines illustrations montrent des machines injectant de l’eau dans le réacteur numéro 4 pour refroidir les barres de combustible. Tepco a également mis en ligne des images de l’épave du bâtiment du réacteur n° 3 après une explosion d’hydrogène le 14 mars 2011.
C’est la première fois que Tepco publie une telle quantité de photos après avoir diffusé quelque 600 clichés en septembre. L’entreprise avait demandé à ses employés et à ses sous-traitants de lui communiquer les clichés de ces jours cruciaux. Mais elle a décidé d’en conserver 849, pour protéger des données qu’elle juge sensibles pour la technologie nucléaire.
Deux ans après l’accident, les plus optimistes prédisent qu’il faudra au moins 40 ans pour démanteler et nettoyer la centrale du Tohoku.
MCD

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