les femmes et la pauvreté
En France sur les 8,6 millions de personnes vivant en dessous du
seuil de pauvreté (enquête datant de 2010) on comptait 4,7 millions de
femmes et 3,9 millions d’hommes ; pour les femmes ce sont
particulièrement les femmes seules qui cumulent les difficultés d’ accès
au logement , à l’emploi et aux soins. Ces femmes citées sont souvent
seules avec enfants. Le professeur Henri Joyeux qui s’exprime dans le
journal Libération dit "ces femmes cumulent le stress, mangent n’
importe quoi ont des problèmes de surpoids, des problèmes dentaires" ;
dans ces situations les hommes ne payent pas la pension alimentaire.
De plus ces femmes occupent un poste d’employée non qualifié dans la
proportion de 2,1 fois plus importante que chez un homme. Selon cette
enquête de 2010 elles restent surreprésentées dans les emplois peu
qualifiés par exemple dans les services aux particuliers, l’ entretien,
le commerce où la syndicalisation est faible et mal représentée .Le
temps partiel est plus fort qu’ailleurs avec des salaires réduits et
un chômage partiel. Selon le journal Libération 18,5 % de ces femmes ne
se soignent pas contre 12,3 % des hommes.
Dans ce contexte l’accord national interprofessionnel signé le 11
janvier dernier par le Medef et trois syndicats aggraverait la précarité
des femmes. Et serait un recul social ;Sachant que La flexibilité et
la précarité sont aussi une affaire de genre:En effet la précarité
touche particulièrement les femmes ;plus de 80 % des salariées à temps
partiel subi sont des femmes et 31 % des femmes sont à temps partiel
contre 7 % des hommes . Le chômage des femmes, le sous-emploi, les
bas-salaires touchent davantage les femmes que les hommes.
Martine Lozano, militante associative
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