Vendredi, Christophe
Jacquinet a été démis de ses fonctions à la suite d’une décision du Conseil des
ministres. Ce haut fonctionnaire de 47 ans était directeur général de l’Agence
régionale de santé (ARS) en Rhône-Alpes depuis le 5 décembre 2011. Gilles de
Lacaussade, directeur adjoint de l’ARS, a été nommé directeur général par
intérim. Pourquoi le directeur de l'Agence régionale de santé Rhône-Alpes
est-il limogé ?
Christophe Jacquinet, directeur de l'Agence
régionale de santé (ARS), a été démis de ses fonctions vendredi par décision du
conseil des ministres. Ses
rapports difficiles avec les élus et le conseil régional expliquent ce
limogeage. Sa conception de l'hôpital public est aussi mise en cause. Mis en
cause encore tout récemment par le président de région
Jean-Jack Queyranne, le directeur de l'Agence régionale de santé Rhône Alpes
(ARS) ne pouvait ignorer qu'il était sur la sellette. La décision est
finalement tombée en fin de semaine dernière sous la forme d'une décision du
conseil des ministres : Il est mis fin aux fonctions de Christophe Jacquinet.
Ce haut fonctionnaire de 47 ans était à la création des ARS le seul directeur venant de l’hospitalisation privée. Diplômé de l’IEP Paris, cet ancien étudiant en médecine (niveau 2e cycle) avait occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la Générale de santé, avant de devenir directeur régional (2001-2007) du groupe dans les régions Normandie et Bretagne. Nommé d'abord directeur de l'ARS en Picardie, il était en poste en Rhône-Alpes depuis Novembre 2011.
Le limogeage de Christophe Jacquinet, en pleine révision de la carte sanitaire, illustre les rapports difficiles entre les élus et l' ARS, l'agence chargée d'optimiser, dans un souci d'économie, les regroupements des établissements de santé et de procéder aux arbitrages budgétaires. Jean-Louis Gagnaire, vice-président de la région Rhône-Alpes, résume l'entretien qu'il a eu la semaine dernière au cabinet de Marisol Touraine. Il confirme les relations difficiles entretenues avec Christophe Jacquinet : "Il est rare que quelqu'un fasse ainsi l'unanimité contre lui, explique -t-il : M. Jacquinet avait une vraie difficulté a travailler avec les élus locaux et se rendre disponible pour eux, au plus près du terrain".
Que lui est-il reproché exactement ? D'abord un manque d'écoute. Jean-Louis Gagnaire, également député de la Loire, a eu l'occasion d'affronter le directeur de l'ARS sur la fusion des hôpitaux de Feurs et Montbrison, deux établissements en fâcheuse posture financière. Il évoque la défection de l'ARS qui aurait failli selon lui en n'apportant pas l'aide escomptée. "En pareil cas, dit -il, on doit pouvoir travailler en confiance." Cette affaire a donc été, selon ses propres termes, "la dernière charge qui l'a condamné."
Ce haut fonctionnaire de 47 ans était à la création des ARS le seul directeur venant de l’hospitalisation privée. Diplômé de l’IEP Paris, cet ancien étudiant en médecine (niveau 2e cycle) avait occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la Générale de santé, avant de devenir directeur régional (2001-2007) du groupe dans les régions Normandie et Bretagne. Nommé d'abord directeur de l'ARS en Picardie, il était en poste en Rhône-Alpes depuis Novembre 2011.
Le limogeage de Christophe Jacquinet, en pleine révision de la carte sanitaire, illustre les rapports difficiles entre les élus et l' ARS, l'agence chargée d'optimiser, dans un souci d'économie, les regroupements des établissements de santé et de procéder aux arbitrages budgétaires. Jean-Louis Gagnaire, vice-président de la région Rhône-Alpes, résume l'entretien qu'il a eu la semaine dernière au cabinet de Marisol Touraine. Il confirme les relations difficiles entretenues avec Christophe Jacquinet : "Il est rare que quelqu'un fasse ainsi l'unanimité contre lui, explique -t-il : M. Jacquinet avait une vraie difficulté a travailler avec les élus locaux et se rendre disponible pour eux, au plus près du terrain".
Que lui est-il reproché exactement ? D'abord un manque d'écoute. Jean-Louis Gagnaire, également député de la Loire, a eu l'occasion d'affronter le directeur de l'ARS sur la fusion des hôpitaux de Feurs et Montbrison, deux établissements en fâcheuse posture financière. Il évoque la défection de l'ARS qui aurait failli selon lui en n'apportant pas l'aide escomptée. "En pareil cas, dit -il, on doit pouvoir travailler en confiance." Cette affaire a donc été, selon ses propres termes, "la dernière charge qui l'a condamné."
MCD
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