Chaîne humaine contre le nucléaire de Lyon à Avignon ce dimanche 11 mars de 14 h à 18 heures
''Sortir du nucléaire'', le réseau national qui regroupe 940 associations organisait ce dimanche 11 mars une chaîne humaine qui reliait Lyon à Avignon. Un an jour pour jour après la catastrophe de Fukushima, les opposants français aux centrales nucléaires étaient suffisamment nombreux pour peser dans le débat public et porter efficacement un message clair : ''sortir du nucléaire c'est possible''. Marc Isoard, de l'association Sortir du Nucléaire (Groupe Diois) est plutôt satisfait concernant la mobilisation : il évalue ''à 100 000 personne les tranches des 69 Rendez vous et 200 cars sur ces 229 kilomètres ''.Trois cars avaient quitter Die à 12 heures 30 avec 175 personnes, tandis que 300 personnes gagnaient la Vallée du Rhône en covoiturage. En plus, de Crest, Dieulefit, des Hautes Alpes, de Grenoble, des habitants de Rhône-Alpes et de la région PACA, des cars en provenance d'Allemagne, de Suisse, de Belgique et de toute la France étaient au Rendez vous.
C'est à partir d'un des 69 points de rencontre fixes que se sont déployés les militants, au nord et au sud pour rejoindre d'autres participants, venus d'un point de rencontre différent (à 5 km en moyenne). Marc Isoard se dit satisfait de cette mobilisation historique ou la sécurité des participants était garantie et la police fort discrète. La chaîne a été rompue en certains endroits quand la circulation automobile l'imposait.
Cette manifestation est avant tout un ''moyen convivial d'alerter des dangers du nucléaire et de montrer qu'on est de plus en plus nombreux à être inquiets'' précise marc Isoard dans la région "la plus nucléarisée de France". Les habitantes et habitants du Diois s’étaient retrouvés aux Tourrettes au nord de Montélimar. A peu près 1000 à 1200 personnes vers 14 heures s’étiraient en deux groupes, moitié vers le Nord et moitié vers le sud afin de faire la jonction avec les rassemblements de Saulce sur Rhône à 5 kms au Nord et au Sud de La Coucourde à 3 kms. Le vent du Nord n’a pas dissuadé nos marcheurs. Sur ces 6 kilomètres les fumées et les cheminées des trois réacteurs de la Centrale Atomique de Cruas peignaient symboliquement le fond permanent d’un tableau mortifère.
Claude Veyret pour MCD-APL
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