Le monde des HLM change de tête
Les HLM ont un nouveau patron. Le député (PS) de la
Meuse, Jean-Louis Dumont a été élu président de l’Union sociale pour
l’habitat (USH) qui fédère tous les bailleurs sociaux de France.
Trois
candidats étaient en lice. Michel Ceyrac, un professionnel du secteur
qui a dirigé plusieurs sociétés de HLM liées au 1% logement, et deux
politiques: l’ex-député (PS) du Nord Alain Cacheux et Jean-Louis
Dumont, qui a donc remporté l’élection au deuxième tour du scrutin.
Ce vote était organisé pour trouver un successeur à Thierry Repentin (ex-sénateur PS de Savoie), qui a abandonné la présidence de l’USH après son entrée au gouvernement comme ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage. Il avait occupé ce poste pendant quatre ans, de 2008 jusqu’à son nomination comme ministre en juin dernier. Entre temps, l’interim a été assuré par Marie- Noëlle Lienemann, ancienne ministre du Logement, dans les gouvernements Jospin (2001-2002) et Bérégovoy (1992-1993).
La fonction de président de l’USH est très convoitée. C’est un poste «qui donne accès à tout l’appareil administratif et politique français» analyse un grand connaisseur du monde HLM. Le président de l’USH est amené à discuter avec les Commissions et les groupes parlementaires au Sénat comme à l’Assemblée lors de l'examen de projets ou de proposition de loi relatifs à l’habitat. C’est un interlocuteur inévitable pour tout ministre du Logement, quelle que soit sa couleur politique.
En période électorale, le monde du logement social est très courtisé. En septembre 2011, deux candidats à la primaire du PS (Hollande et Aubry), avaient fait le déplacement, à Bordeaux pour se montrer au Congrès de l’USH, qui réunit chaque année près de 6000 personnes (élus locaux, dirigeants d’organismes de HLM, membres d’associations de locataires ou de lutte contre l’exclusion, représentants de fédérations professionnelles du BTP et de l’immobilier…).
Cette année, le Congrès qui s’est tenu à Rennes a été ouvert par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, et le discours de clôture a été prononcé par sa ministre en charge du secteur Cécile Duflot. Certains forcent le trait, affirmant que le président de l’USH est «une sorte de ministre du logement bis». C’est très exagéré. Mais il vrai qu’avec 4,2 millions de logements les HLM pèsent dans la vie publique .
Presque un habitant de l’Hexagone sur six (10 millions de personnes) vit dans le logement social. Les bailleurs sociaux qui construisent entre 80 000 et 100 000 logements par an (soit un sur quatre) sont des acteurs incontournable pour l’activité des entreprises du bâtiment. Traditionnellement l’USH est dirigée par une personnalité politique de gauche: les anciens ministres Roger Quilliot ou Michel Delebarre se sont succédés à sa tête avant Thierry Repentin.
Ce vote était organisé pour trouver un successeur à Thierry Repentin (ex-sénateur PS de Savoie), qui a abandonné la présidence de l’USH après son entrée au gouvernement comme ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage. Il avait occupé ce poste pendant quatre ans, de 2008 jusqu’à son nomination comme ministre en juin dernier. Entre temps, l’interim a été assuré par Marie- Noëlle Lienemann, ancienne ministre du Logement, dans les gouvernements Jospin (2001-2002) et Bérégovoy (1992-1993).
La fonction de président de l’USH est très convoitée. C’est un poste «qui donne accès à tout l’appareil administratif et politique français» analyse un grand connaisseur du monde HLM. Le président de l’USH est amené à discuter avec les Commissions et les groupes parlementaires au Sénat comme à l’Assemblée lors de l'examen de projets ou de proposition de loi relatifs à l’habitat. C’est un interlocuteur inévitable pour tout ministre du Logement, quelle que soit sa couleur politique.
En période électorale, le monde du logement social est très courtisé. En septembre 2011, deux candidats à la primaire du PS (Hollande et Aubry), avaient fait le déplacement, à Bordeaux pour se montrer au Congrès de l’USH, qui réunit chaque année près de 6000 personnes (élus locaux, dirigeants d’organismes de HLM, membres d’associations de locataires ou de lutte contre l’exclusion, représentants de fédérations professionnelles du BTP et de l’immobilier…).
Cette année, le Congrès qui s’est tenu à Rennes a été ouvert par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, et le discours de clôture a été prononcé par sa ministre en charge du secteur Cécile Duflot. Certains forcent le trait, affirmant que le président de l’USH est «une sorte de ministre du logement bis». C’est très exagéré. Mais il vrai qu’avec 4,2 millions de logements les HLM pèsent dans la vie publique .
Presque un habitant de l’Hexagone sur six (10 millions de personnes) vit dans le logement social. Les bailleurs sociaux qui construisent entre 80 000 et 100 000 logements par an (soit un sur quatre) sont des acteurs incontournable pour l’activité des entreprises du bâtiment. Traditionnellement l’USH est dirigée par une personnalité politique de gauche: les anciens ministres Roger Quilliot ou Michel Delebarre se sont succédés à sa tête avant Thierry Repentin.
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