"Je fais confiance à
l'improbable"
Comment faire évoluer les mentalités pour construire un monde
durable ? La question est le fil rouge de la carrière de Carine
Dartiguepeyrou, baroudeuse de la transformation. En 2008, cette
« passionnée d’altérité », comme elle se décrit, est devenue
présidente de la branche française du Club de Budapest, fondé en 1993 par le
philosophe des sciences hongrois Ervin Laszlo. Ce club de réflexion se veut le
pendant artistique et culturel du Club de Rome. Ce dernier, scientifique et
rationaliste, s’adresse à l’hémisphère gauche du cerveau ? Le Club de
Budapest, lui, présuppose que le changement doit aussi provenir de l’hémisphère
droit, celui de la créativité et de l’innovation. Carine Dartiguepeyrou se
transforme en tête chercheuse pour attirer les meilleurs esprits dans
l’Université intégrale, programme annuel de conférences pour « réfléchir ensemble à la
métamorphose nécessaire de la société française ». Et ça marche :
les événements du Club font le plein d’auditeurs avides de changement,
« femmes et hommes à parité, comme au sein du comité de direction »,
insiste-t-elle, en faisant sa devise de ces mots d’Edgar Morin :
« faire confiance à l’improbable. » Les conférences, qui se tiennent
au Forum 104 à Paris, proposent des thématiques aussi différentes que
l’entreprise, la relation aux autres ou la santé, dans un monde de plus en plus
virtuel.
clubdebudapest.org
et MCD
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