Homo homini lupus
On se souvient que Thomas Hobbes fonde l’autorité sur une nécessité d’ordre qui s’impose rationnellement au bénéfice de la préservation de la vie des individus. Les membres du groupe se constituent en désignant le souverain, qu’il soit homme ou assemblée, et se soumettent dès lors à sa volonté arbitraire. Cette conception d’un pouvoir fort d’origine contractuelle lui semble être une réponse de la culture face à une nature humaine encline à instaurer la « guerre de tous contre tous » pour parvenir à ses fins égoïstes (1). Car « l’homme est un loup pour l’homme », dit-il, homo homini lupus (2) et seul un état fort auquel toutes les puissances et toutes les volontés ont été transférées peut préserver les êtres humains de leur propre violence. Un animal vivant généralement en meute vient symboliser dans notre culture l’instinct de prédation et se trouve projeté dans la société pour introduire l’idée de la double nature animale et humaine de la socialité : les victimes sont humaines, mais les prédateurs sont irréductiblement loups. On ne peut mieux décrire la schizomorphie de l’être social car tout individu doit être à fois proie humaine et fauve canidé. Bien d’autres auteurs dont Plaute, dans La comédie des ânes, ont fait usage de cette métaphore pour évoquer la férocité humaine. Mais c’est avec Hobbes que l’on aperçoit vraiment ce qui nourrit cette symbolique animalière et lui donne une portée culturelle.
La
prédation humaine que la culture trouve si naturelle qu’elle l’évoque
par l’image du loup justifie le consentement en raison à une autorité
absolue capable de la réprimer et d’affirmer la loi. On fera en sorte
que le loup soit sanguinaire pour que le loup soit supprimé et
qu’advienne l’homme. Car l’homme-loup est sans loi et la loi fait
l’homme. Quel est donc le mystérieux rapport entre l’humain et l’animal
qui fait que l’on s’adosse à l’autorité pour contrôler une humanité
qu’on a, au préalable, « ensauvagée » et dotée de l’instinct de la meute
et du sang. Il faut qu’une humanité soit déchue et rejetée dans la
bestiale agressivité pour que puisse être exercée une violence légitime à
son encontre. Et il a fallu que les sauvages d’Amérique du Sud soient
« nus, féroces et anthropophages » pour que le colon puisse partir en
chasse. On humanise toute autorité arbitraire, tout pouvoir exorbitant
et finalement toute violence collective en poussant l’humanité qu’on
soumet vers la représentation de son incontrôlable animalité. Et il est
si facile de le croire quand nous-mêmes croyons devenir plus humains
parce que nous réprimons méthodiquement en nous tout ce qui résiste à la
domestication normative.
C’est
l’opposition du sauvage au domestique que le loup vient signifier en
faisant surgir l’image sécurisée du troupeau sous la garde du pasteur
avisé. Le sauvage y est dévalué par la norme qui le transmue en bête
sanguinaire. La civilisation européenne réinscrit la domestication
animale et l’élevage néolithique dans la logique d’une prédominance
culturelle du mode de vie guerrier et pastoral. Elle « invente » dès
lors le politique comme technique culturelle de la domination et comme
éducation normative à l’autorité. Le politique visant l’acceptation du
monopole de la violence et la concentration de la production normative.
Cette mémoire est au fondement même de cette civilisation. Plusieurs
millénaires ont implanté l’idée que la domestication du végétal, de
l’animal et des forces naturelles est la forme concrète de la volonté de
maîtrise instrumentale qui s’applique à l’humanité comme à la
naturalité. La volonté de maîtrise de toutes formes de vie sur laquelle
repose l’orientation de la civilisation est cela même qui rend le loup
antipathique. Le loup peut donc symboliser tout ce qui résiste à cette
instauration normative exogène en quoi consistent le contrôle et
l’instrumentalisation de la vie. Il est vraisemblable qu’il ait été
choisi parce qu’il se montre absolument rétif à la domestication, que
des animaux domestiques sont parfois ses proies et qu’il vit caché à
l’écart des humains ne laissant à l’observation que des traces et les
reliefs de ses prédations ordinaires. Au fond, l’impossible
domestication de cet animal si proche du chien fait toute son étrangeté
et donne une signification toute particulière à sa sauvagerie. Le loup
devait devenir l’ennemi irréductible par opposition au chien qui fut le
premier animal domestiqué et dont on dit qu’il est l’ami fidèle.
Chez
Platon, la métaphore du loup est employée pour désigner l’ennemi
extérieur ou intérieur à la cité. Le philosophe décrit abondamment
comment sélectionner, former, motiver et manipuler par les mythes, les
chefs et les gardiens de la cité au bénéfice supposé de la collectivité.
Rien n’a plus de sens que l’efficacité de la construction normative et
rien ne serait plus désastreux que d’y échouer : « La chose la plus
terrible et la plus honteuse que puissent faire des bergers, écrit-il,
c'est d'élever, pour les aider à garder leur troupeau, des chiens que
l'intempérance, la faim, ou quelque vicieuse habitude, porterait à nuire
aux moutons et à devenir semblables à des loups, de chiens qu'ils
devraient être » (3). Cette pensée
n’est pas seulement antique, elle est tout à fait moderne. Elle est une
constante de la civilisation occidentale. Si le loup est l’inacceptable,
le chien-loup démontre l’impéritie normative : il est la preuve vivante
que le loup a fait une intrusion coupable dans la sphère domestique.
L’idéal est donc celui du chien de garde et on l’aura compris avec Paul
Nizan dont la pensée avait décelé cette manière de soumission naïve aux
maîtres et de surveillance obséquieuse du troupeau que la culture
promeut comme valeurs (4).
Mais
il faut faire encore un pas et la conception de l’état de nature
formulée par Hobbes est l’occasion de cette réflexion. Quel sens a pour
le sujet humain et les collectivités humaines l’attribution de la
lycanthropie ? La lycanthropie est la transformation mythique de l’homme
en loup. Le langage médical la décrit comme le délire du sujet qui se
croit transformé en loup. L’idée qui vient est que la puissance
répressive de l’autorité normative s’érige sur la base d’une réduction
du sujet individuel ou collectif à une forme de négativité qui
s’apparente au péché originel. L’être humain doit être intrinsèquement
méchant, cruel et dominateur. Il doit l’être en nature. Il doit être un
loup pour ses semblables afin qu’il le devienne pour lui-même. Il lui
faut apprendre à se réprimer lui-même pour consentir à réprimer son
semblable. L’autorité normative s’affirme dans son effectivité quand
elle désigne l’autre comme une nature sauvage et meurtrière, c’est à
dire asociale, mais elle s’impose à chacun quand chacun se reconnaît
potentiellement sauvage et meurtrier, c'est-à-dire amoral. D’un côté,
elle appelle le sujet à circonvenir les meutes amorales qu’on appelait
jadis « instincts animaux ». S’il y consent, il se désolidarise de ce
qu’il n’identifie que confusément et d’autant plus mal qu’on a tôt fait
de le convaincre que la plupart de ses sentiments ou de ses sensations
sont foncièrement mauvais. Il obtient alors le salut moral et cette
approbation sociale qui est une forme de reconnaissance. De l’autre
côté, l’autorité normative incite à se livrer à la chasse aux meutes
asociales, aux supposés fauteurs de désordre. Les groupes humains se
détachent ainsi des parties qui les constituent et qu’on a repoussées
dans la négativité. Ils gagnent ainsi le sentiment de leur positivité et
s’assurent du salut social par une participation au renforcement de la
norme et à sa bonne garde. Le loup représente en culture cette double
négativité intérieure et extérieure qui est au fondement de
l’instauration de toute norme autoritaire.
La
culture occidentale ne se serait prêtée avec autant d’unanimité à de
puissantes contraintes normatives si le consentement n’avait reposé sur
la répression des sentiments originaires de la vie et de la socialité
dont les dimensions instinctuelles sont jugées et repoussées comme les
dangereux prémisses annonçant la sauvagerie de la bête en l’homme. Et
l’on comprend pourquoi la pensée rousseauiste de l’état de nature qui
entrevoit l’égalité et la compassion naturelles entre les hommes fut si
durablement dénigrée par le rationalisme moderne et sa vision du « bon
sauvage » si systématiquement moquée. En introduisant cette vision
positive de la nature humaine, elle sape le fondement de la constitution
de l’autorité normative et aboutit à un contrat social fondé sur la
liberté du corps social et une conception autogène de la norme. L’être
n’est pas naturellement méchant, c’est la culture qui le corrompt et le
rend tel. Rousseau récuse l’idée que l’homme puisse être un loup pour
son semblable. Et une telle vision débouche non plus sur une
reconstruction de la culture sur la base d’une conception répressive de
la nature humaine mais sur celle d’une conception libératrice. Elle
n’était donc pas acceptable et il a fallu mener contre elle une guerre
incessante pour détruire son noyau irréductible par tous les arguments
qui vont de l’invective au détournement, en passant par l’ironie.
Le
procès de négativation de l’autre et de soi est essentiel dans la
formation de la dépendance à l’autorité qui donne cet attachement
excessif à la normalité si caractéristique de notre culture. Le surmoi
individuel et social pousse ainsi l’être humain à se représenter en
fauve afin qu’il se tourne vers l’autorité et la supplie de le protéger
de lui-même par l’énonciation d’une loi sociale et morale intransigeante
qui sera faite pour son bien et le bien de tous. On noircit le loup à
l’image négative de l’être humain que la norme exige pour se dresser de
toute la hauteur de la positivité qu’elle s’attribue. La peur
métaphorique du loup est peur de l’anomie, c'est-à-dire peur de la
déliquescence de la norme à l’échelle de la collectivité et de
l’individu. Et comme la haine du loup surgit de la peur du loup, la peur
des tendances vitales prépare la haine de vie tandis que la peur du
semblable conduit la haine de son semblable. A bien des égards, le loup
est comme le bouc, un animal émissaire. Mais on projette sur le premier
les tendances agressives et sur le second les tendances libidinales
déformées par la répression normative et improbablement canalisées.
L’image
négative du loup est si systématique dans la culture que dès le plus
jeune âge on croit savoir que le loup est un animal méchant qui emploie
mille ruses pour manger les petits enfants. La peur du loup a un
fondement culturel aussi vivace que la hantise du péché, de l’agression
sexuelle, de la guerre civile et de la crise économique. La pensée crée
des correspondances symboliques entre les objets chargés de tous les
attributs négatifs. C’est pourquoi le loup est si souvent assimilé au
diable, à la perversion meurtrière, à l’ennemi ou au gueux que la faim
fait sortir du bois. Pour la psychanalyse le loup est un symbole du père
castrateur depuis l’analyse du cas de « l’homme aux loups » qui voyait
la figure obsédante de l’animal mythique traverser les rêves de son
enfance et les contes dont il conserve le souvenir. On sait que Freud
acquiesçait résolument à la formule de Hobbes. « Homo homini lupus ; qui
donc, d’après toutes les expériences de la vie et de l’histoire, a le
courage de contester cette maxime ? », écrit-il dans les pages du
Malaise dans la culture (5). Ce
réformateur admettait que « le penchant constitutionnel des hommes à
s’agresser mutuellement » pousse l’humanité à l’auto-anéantissement,
mais pensait cependant qu’il pourrait être limité en culture par une
meilleure prise en compte de la vie pulsionnelle des individus.
Néanmoins, à l’instar des hommes de son temps qui restaient liés à la
culture patriarcale par mille signifiants touchant à la différence des
sexes et à leur rôle respectif dans l’éducation morale, Freud était
porté à l’autocensure à l’égard de la liberté pulsionnelle. Sa théorie
est étayée sur le mythe de la fondation de la culture des pères par la
castration symbolique des fils. En ce sens, elle saisit
l’hyper-normativité de l’univers patricentrique sans, néanmoins,
parvenir à décentrer son propre regard. Dans cet univers, le loup
parcourt le trajet symbolique de la négativité externe du père
castrateur à la négativité interne de la vie pulsionnelle réprimée.
Lorsque
la férocité de la meute humaine est opposée à la sécurité du troupeau
humain, le salut par la soumission à l’autorité normative doit devenir
loi et certitude. L’apparition dans la culture d’attitudes et de formes
de pensées permissives fait surgir simultanément le sentiment diffus
d’un déclin de la norme et le désir d’ordre par la restauration de la
mission des gardiens de la loi. Mais elle manifeste aussi bien la
pénétration du désir de liberté ainsi que la dénonciation de la
normativité exorbitante. C’est le conflit entre le désir d’autorité et
le désir de liberté que traduit la survenue de l’image schizoïde de
l’homme loup. Quand il demeure sans résolution symbolique, ce conflit
peut rester stationnaire ou provoquer de graves perturbations
individuelles ou collectives. Les mythes et légendes attestent de la
prégnance de l’imaginaire du dédoublement et tout particulièrement dans
la civilisation occidentale où les loups-garous peuplent la mémoire des
cultures rurales. Leurs métamorphoses nocturnes disent la hantise
psychique et sociale : l’impossible désir de s’ouvrir aux tendances
vitales autonomes dont les intuitions viennent de la sensibilité et qui
s’exaspèrent sous le coup de violents interdits. Dans la société, le
conflit apparaît sous la forme de profonds antagonismes qui n’ont
d’autres effets que de durcir le caractère de la production normative.
Le désir d’autorité comme celui de liberté se placent sous le signe du
surmoi culturel qui fait dire au premier « Tu dois te soumettre à
l’autorité » et au second « Tu dois être libre ». Autrement dit,
l’autorité morale est la substance de ces deux discours.
Bien
que la peur du loup emprunte l’expressivité du mythe ancien, elle n’en
est pas moins un symptôme social actuel car elle condense les craintes
associées aux changements qui affectent les espaces urbains et ruraux et
parmi celles-ci, celles qu’opère dans la culture la conscience que la
vie humaine est dépendante de la vie dans la biosphère. Celle-ci soulève
à l’échelle de la communauté toute entière la question du devenir des
rapports entre villes et campagnes et entre milieux agricoles et milieux
naturels. La réintroduction du loup suscite à la marge de vives
passions parce qu’elle ravive la peur et la haine sous-tendues par la
tendance à générer des normes répressives pour tenter de résoudre les
conflits. Une culture qui suscite l’antagonisme dans le procès même de
l’édification normative reproduit inlassablement la négativité sur
laquelle s’élèvent les sentiments d’hostilité à l’égard d’autrui et de
soi-même. Il y a une manière d’appeler à l’adoption de pensées extrêmes
qui conduisent à projeter le loup à la fois comme un animal émissaire et
comme un animal totémique. Un parti part en guerre pour l’éradication
du loup, l’autre fait de même pour sa défense. Mais ils poussent
ensemble la question des milieux sauvages dans le fossé des sentiments
d’hostilité creusés par la négativité.
Cette
fabrication artificielle de la « bataille » du loup souffle la
stigmatisation de formes de pensées qu’on aura chargées de tous les
traits négatifs. Les unes seraient sanguinaires parce qu’elles laissent
égorger des moutons, les autres parce qu’elles veulent l’extermination
des loups. On craint le loup pour ce qu’il représente beaucoup plus que
pour ses prédations avérées. Tout le monde s’en rend compte sauf ceux
qui le haïssent. Mais, sous le signe de la négativité, on peut se ranger
derrière la bannière du loup beaucoup plus pour l’idée de la lutte
contre ses semblables que pour l’amour de l’animal. De part et d’autre,
on prétend ainsi mobiliser des groupements humains et les entraîner à
l’apologie de lois autoritaires qui seraient parfaitement
contre-productives dans le processus de transformation des mentalités
qu’exige l’urgence écologique. Car la conscience du caractère vital que
revêt désormais notre relation à la nature est intimement liée à notre
capacité à rendre à sa naturelle positivité le sens de la vie humaine et
le respect de la vie animale.
Le
loup ne ressemble en rien à l’image qu’on lui prête. Ce que le loup est
pour lui-même disparaît devant ce fait qu’il est avant tout l’animal
sur lequel les occidentaux ont jeté leur dévolu pour faire signifier
leur rapport à la norme. L’irréductibilité de l’instinct du loup le
rendait propre à symboliser l’inacceptable rejet de l’entreprise
normative et la détestation de la liberté. Et c’est sans doute ce qui
fait penser à Gilles Deleuze et Félix Guattari que les loups en meute
forment une ligne de fuite qui ouvre une issue vers la liberté (6). On
comprend pourquoi la peur et la haine du loup ne sont pas seulement dans
la culture. Ils sont aussi dans l’inconscient de chacun de nous. Même
si nous croyons que le loup n’y est pas, le refoulé aura trouvé son
symbole de sorte que celui-ci n’est pas sans avoir de relation avec la
peur de la liberté et la haine de la vie. Comment prétendre être
totalement libéré des motions surmoïques qui masquent à nos propres yeux
la valeur que nous n’avons pas parce qu’une morale autoritaire nous la
retire en nous tendant l’illusion de l’assomption du moi ? Et qui n’a
jamais pressenti l’appel de la vie d’où surgit la conscience de cette
négativité dirigée inconsciemment contre soi-même et contre les autres
et qui s’installa dès l’enfance sous la pression normative des
institutions familiales et éducatives ?
François
d’Assise parlait aux oiseaux et s’adressait avec bienveillance à Frère
loup. Cette image populaire exprime de manière lumineuse ce que la
civilisation a refoulé de l’empathie à l’égard de toutes les formes de
vie. Il est des gens qui aiment le loup et l’ours comme ils aiment le
vautour et le gypaète parce que la vision et l’imaginaire de la vie
animale restaurent en eux le sentiment béatifique de la vie. L’amour de
la nature est pour eux une manière d’être en accord avec la vie. C‘est
pourquoi, tout autant que le loup, le bousier ou le campagnol sont pour
eux d’éminents représentants de la nature en sa totalité. Parce qu’ils
vivent et ressentent profondément l’unité de la vie, ils n’ignorent pas
qu’ils vont à contre-courant de la culture pour penser l’humanité comme
une forme de la vie et l’aimer en cela même, rendant grâce à cette
positivité originaire qui unit conscience et inconscient au bénéfice de
la vie. Rien ne prédispose une telle vision à vouer un culte à l’Homme
comme « maître et possesseur de la nature» (6).
Tout concourt à cette ouverture sur la totalité du vivant qui rappelle
combien la polarisation sur un symbole unique, homme ou loup, qui aura
été surchargé de significations surmoïques peut éloigner la vie même
d’une pensée vivante tournée vers son libre épanchement et la pluralité
de ses formes. C’est un acheminement vers l’amour de la vie par la
reconnaissance positive de la nature humaine au sein de la nature qui
peut fonder le moment éthique de la liberté. Le loup sera le refoulé du
sentiment collectif et on cherchera à en faire un animal émissaire aussi
longtemps que les êtres humains ne sauront accueillir en amitié leur
« loup intérieur » qui ne demande qu’à vivre librement et à être aimé.
Joseph Fall
26 Saillans
http://lapenseesymbolique.blogspot.fr/2010/07/homo-homini-lupus.html
(1) HOBBES (T.), Le Léviathan, Paris, Gallimard folio, 2000.
(2) HOBBES (T), Le citoyen ou les fondements de la politique, Traduction de Samuel Sorbières. Edition électroniqueconsultée, http://classiques.uqac.ca/classiques/hobbes_thomas/le_citoyen/le_citoyen.htm.
(3) PLATON, La République, 416.
(4) NIZAN (P.), Les chiens de garde, Paris, Agone, 1998.
(5) FREUD (S.), Le malaise dans la culture, Paris, PUF, 1995, p. 54.
(6) DELEUZE (G.), GUATTARI (F.), Mille Plateaux, Paris, Minuit, 1980.
(7) DESCARTES (R.), Discours de la méthode, 6e partie, La Pléiade, Éd. Gallimard, 1966, p. 168.
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