“La Nature, ça commence aussi à bien faire !”
Sans nos pays, parmi les plus riches, la liste de tout ce qui gêne et qu’il faut éliminer s’allonge de jour en jour...
Quand les filières professionnelles sont sinistrées, parfois du fait de leurs propres abus (surpêche pour les ratisseurs des mers) ou encore en raison d'un système mondialisé délirant (agneaux néo-zélandais moins chers que ceux produits en France), la faune sauvage devient le bouc émissaire qu'il faut éliminer jusqu'au dernier individu, même si cela ne changera rien à la donne.
C'est un peu le principe des bûchers médiévaux sur lesquels on jetait de pauvres bougres accusés pour des fautes qu'ils n'avaient pas commises...
Pour l'instant, à part de rares lanceurs d'alertes, personne ne part du constat que nous sommes notre propre ennemi, avec une démographie insoutenable qui nous mène droit dans le mur, tant sur le plan social, qu'économique et environnemental bien sûr.
Sévère sera le retour de manivelle...
Cordialement,
Roger MATHIEU
Le trou du loup
26400 BEAUFORT-sur-GERVANNE
Sans nos pays, parmi les plus riches, la liste de tout ce qui gêne et qu’il faut éliminer s’allonge de jour en jour...
Quand les filières professionnelles sont sinistrées, parfois du fait de leurs propres abus (surpêche pour les ratisseurs des mers) ou encore en raison d'un système mondialisé délirant (agneaux néo-zélandais moins chers que ceux produits en France), la faune sauvage devient le bouc émissaire qu'il faut éliminer jusqu'au dernier individu, même si cela ne changera rien à la donne.
C'est un peu le principe des bûchers médiévaux sur lesquels on jetait de pauvres bougres accusés pour des fautes qu'ils n'avaient pas commises...
Pour l'instant, à part de rares lanceurs d'alertes, personne ne part du constat que nous sommes notre propre ennemi, avec une démographie insoutenable qui nous mène droit dans le mur, tant sur le plan social, qu'économique et environnemental bien sûr.
Sévère sera le retour de manivelle...
Cordialement,
Roger MATHIEU
Le trou du loup
26400 BEAUFORT-sur-GERVANNE
Baie de Somme : les pêcheurs en guerre contre les
phoques
Exaspérés par la
prolifération des ces mammifères gourmands en poissons, ils se sont rassemblés
dans un collectif anti-phoque.
Entre pêcheurs et phoques,
rien ne va plus. Depuis le début du mois, près de 470 phoques ont été observés
entre la baie de Somme et la baie d'Authie. Les différentes colonies de la
région sont essentiellement composées de phoques gris et de veaux marins.
«C'est devenu presque impossible de pécher», se désole un pécheur de la région.
En effet, un phoque mange entre 2 et 6 kilos de poissons par jour. Autant
d'animaux qui échappent donc aux pêcheurs. Signe de leur exaspération, les
pêcheurs de de la Côte d'opale ont créé un comité contre la prolifération des
phoques. Le Courrier Picard explique que, début juillet, dans son quartier
général de la baie d'Authie, le collectif anti-phoque a tenu une réunion
publique à ce sujet.
«Un prédateur et rien d'autre»
«Toutes les personnes qui
pratiquent la pêche sont gênées par les phoques: ils abîment les filets et ont
un impact non négligeable sur les ressources actuelles en poissons», raconte un
marin pêcheur picard, dans les colonnes du quotidien. «Il faut prendre
conscience de la réelle problématique que constituent les phoques pour les
pêcheurs. Ils sont beaucoup trop nombreux», insiste un autre. Le comité contre
la prolifération des phoques souhaiterait la mise en place d'un quota de
mammifères marins sur les côtes. «Nous ne sommes pas contre les phoques»,
précise Pierre-Georges Dachicourt, vice-président du comité, joint par Le
Figaro mais «nous sommes opposés à leur prolifération». Pour lui, la situation
est simple: «On est en train de privilégier des animaux par rapport aux êtres
humains. Il faut arrêter de prendre le phoque pour une espèce royale, c'est un
prédateur et rien d'autre».
Du côté de la fondation
Brigitte Bardot on trouve la création de ce collectif «totalement hors-sujet».
Christophe Marie, porte-parole de la fondation, explique que «de nombreuses
études ont déjà été menées et les résultats montrent que la présence des
phoques dans une zone n'a aucune incidence sur la quantité de poissons».
Des caméras sur les embarcations
Lors du débat public
organisé par le comité anti-phoque un premier accord avec la coordination
mammalogique du nord de la France (association de protection de la nature, au
service des mammifères marins du Nord-Pas de Calais) a été trouvé.
Pierre-Georges Dachicourt explique que «des caméras vont être positionnées sur
les embarcations des marins pêcheurs afin d'observer le comportement des
phoques à leur proximité». Un système qui, il l'espère, réussira enfin «à
prouver l'impact néfaste du phoque sur la pêche au large».
Pierre Lorenzo
Commentaires : Ca doit être les mêmes que les chasseurs de la
baie de Somme, qui chassent de nuit (strictement interdit par l'Europe) au nom
de la "tradition", avec le risque de confusion des espèces que cela
comporte, avec appâts vivants (oiseaux sauvages attachés avec des hameçons sur
les étangs) également interdits... pas de leçons à recevoir de ces personnes.
Que l'on mette des scientifiques sur le dossier qui eux seuls, pourront montrer
comme sur le dossier cormorans que l'impact de l'avifaune est négligeable, ou
bien alors comme sur le dossier loup autoriser l'abattage de certains. R.R.
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