Préparons le 25 novembre 2011 contre les violences faites aux femmes.
Rencontres au centre de Loisirs ( sous la Salle Polyvalente Municipale de Die ) avec des femmes ce 25 novembre, Rue Fond-Giraude.
- Le sexisme : idéologie et pratique très ancienne, consiste à discriminer pour différencier et hiérarchiser afin d’affirmer la supériorité masculine.
Une société qui régresse commence toujours par réprimer les femmes alors qu’une société qui progresse connaît des mutations profondes qui changent la vie des femmes. C’est ainsi que le degré de civilisation d’une société se mesure au respect de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes.
Dans la même logique le fascisme considère qu’il y a une hiérarchie naturelle et génétique et souvent les religions leurs prêtent main forte pour réprimer les femmes.
Ces coutumes oppressives sont antérieures à la mondialisation libérale, à l’impérialisme et même au capitalisme.
La violence peut être psychologique comme le harcèlement moral ou physique dans sa forme la plus aigue le harcèlement sexuel au travail,
La violence conjugale, la violence, coutumière et la violence extrême la prostitution ;
- Sur la violence conjugale : On relate selon un sondage récent en France 870 000 femmes battues selon les résultats publiés par l’observatoire national de la délinquance (OND).
Cet organisme a donné la parole à des femmes qui ne portent pas forcément plainte ;le journal l’humanité constatait que ce silence concernait plus de 80% de violences. Selon le journal les Echos les personnes séparées ou divorcées déclaraient plus de violences subies, ainsi que les familles monoparentales dont le parent est au chômage, les violences y sont plus importantes.
Le milieu et le lieu de résidence vont-ils jouer également un rôle important dans la mesura où la misère peut devenir une source de violence « quand n’y a rien à manger il peut y avoir violence , les femmes qui souffrent n’iront pas voter ; Mais on l’a vu aussi la violence dans les beaux quartier ;
Par des hommes de pouvoir :
- La question des femmes débordent les frontières
Les staliniens pensaient que la domination de classe passait avant la domination de sexe
On s'aperçois qu’il n’en n’est rien aujourd’hui
- La violence économique
On apprend selon une enquête récente du Secours catholique français que la misère gagne toujours du terrain, chez les femmes. Les plus touchés seraient les femmes de moins de 25 ans et les femmes de plus de 50 ans Secours catholique français. On peut conjuguer à la violence conjugales, le chômage, la monoparentalité, es retraitées pauvres, les bas salaires, la difficulté de faire garder ses enfants pour trouver un emploi. Et l’isolement est accélérateur de pauvreté. Ces chiffres relève de la crise économique et financière. Six femmes sur dix vivent sans conjoint. Elles sont 60,3 % dans cette situation en 2008 contre 49,5 % vingt ans plus tôt, soit un bond de plus de 10 %. La grande majorité d’entre elles vivent d’aides sociales et quand elles n’ont pas d’enfant, leur revenu moyen ne dépasse pas 646 euros. Celles qui travaillent le font souvent à temps partiel. Leur niveau d’études reste cependant supérieur à la moyenne : CAP, BEP, bac. Quant aux femmes de 50 ans elles ont souvent des dettes liées au logement. Leurs retraites, pensions d’invalidité ou allocations pour adultes handicapés n’atteignent pas le seuil de pauvreté et « la perte de leur conjoint peut amener une forte réduction de ressources que rien ne peut compenser », observe le rapport.
La pauvreté peut se conjuguer au féminin car 70 % des 4,5 milliards de personnes qui vivent avec 2 dollars par jour sont des femmes et des enfants ; quand dans les pays du sud l’éducation devient payante, ce sont les jeunes filles et les fillettes qui sont retirées de l’école, la même logique va se vérifier dans le domaine de la santé. En effet l’éradication de la pauvreté dans le monde passe par l’égalité des sexes. En premier lieu l’éducation est ciblée sachant que 600 millions de femmes sont analphabètes dans le monde contre 320 millions d’hommes. Est ciblé une prise de conscience en matière de santé notamment le SIDA Est ciblé un changement d’attitude face à certaines pratiques nuisibles notamment les mutilations. « Le succès ou l’échec d’une révolution peut toujours se mesurer au degré selon lequel le statut de la femme s’en est trouvé rapidement modifié dans une direction progressive. » Angela Davis.
- La violence de la femme handicapée
Si les discriminations touchent les hommes handicapés, la femme handicapée aura une double vulnérabilité liée à son handicap et à son sexe avec une contradiction car considérée comme un être asexué, elle peut rester une femme fragilisée par son handicap. A toutes les violences identiques à la femme valide, on constate des violences spécifiques liées à la dépendance. Comme elle dispose d’un revenu minimum dont la gestion peut être assurée par un tiers du fait de son état de dépendance, elle est une cible pour les violences en laissant supposer qu’on ne la croira pas ! On constate aussi des violences par négligence dans les actes de la vie quotidienne comme par exemple manger, se laver, s’habiller, se coucher. Une vulnérabilité particulière de la femme handicapée associée à une restriction de la mobilité et des difficultés d’élocution peuvent renforcer ces violences sans compter que la solitude à laquelle peut être confrontée une personne handicapée constitue un facteur de maltraitance et qu’en cas de malhonnêteté à son encontre la représentation culturelle fait qu’on ne la croira pas.
Ce n’est qu’e 1993 qu’une déclaration des Nations Unies constate avec préoccupation que certains groupes de femmes appartenant à des minorités : les femmes réfugiées, les migrantes, les femmes détenues, les femmes internées, les femmes handicapées, les femmes âgées, les femmes vivant dans des zones de conflit s’avèrent particulièrement vulnérables à la violence. La conférence de Beijing (pékin) reconnaît l’importance d’impliquer les femmes handicapées dans les projets de développement et d’éradication de la pauvreté et en 1997 le forum européen des personnes handicapées adopte le manifeste de la femme handicapée et spécifie que la violence y est plus fréquente en raison de sa vulnérabilité.
De la même manière, les homosexuel(les) ne répondant pas aux critères de la société patriarcale en refusant l’acte sexuel procréatif de la famille patriarcale et la domination masculine vont être discriminé(es) et de ce fait les couples homosexuel(les) ne disposent pas de droits identiques à ceux des hétérosexuels comme s’ils étaient de sous citoyens.
On a vu récemment des violences se développer.
L’homophobie est une préjugé et une croyance qui consiste à croire en la suprématie de l’hétérosexualité
Les actes de violence seraient en hausse, ainsi que les insultes et la stigmatisation.
La réponse à cela est l’égalité des droits : principale lutte contre homophobie ;
- La violence en entreprise
Dans le monde du travail les femmes toujours discriminées, toujours en première ligne pour Les troubles muscla-squelettiques(TMS qui augmentent de 20 % par an depuis dix ans. Rappelons que ces pathologies se caractérisent notamment par des fourmillements dans les doigts ou une perte de sensibilité, des articulations raides ou douloureuses, ainsi que des difficultés à faire de grands mouvements. Dans tous les cas, elles affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres ou de la colonne vertébrale. Les travailleurs concernés sont les travailleurs manuels, des salariés précaires ou des femmes qui restent le plus souvent exposées aux tâches répétitives. Rappelons que les femmes y sont plus exposées, en effet dans un numéro de Santé et travail, il est indiqué qu’après 50 ans « la proportion des femmes qui déclarent des douleurs est plus élevée que chez les hommes du même âge », elle reste aussi plus touchées par les troubles muscla-squelettiques (TMS)l.
Dans les mentalités : " la politique doit rester une affaire d’homme. " avec des dérives
Je n’y reviens pas sur Antoinette (lol…ac)
Le féminisme n’a pas de frontières, nous affirmons notre solidarité avec les femmes de toute la planète.
Une société qui avance accorde des droits égaux aux hommes et aux femmes Face aux attaques du gouvernement, le féminisme ne doit pas être relégué en arrière plan.
Martine Lozano, militante associative
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