La Belle Justine
Je vous invite Dimanche
22 à 18 h au Temple d'Espenel (à 5 km de Saillans entre Crest et Die) nous présentons une petite forme théâtre-danse.
Nous sommes 4, une peintre (Françoise Donis) une danseuse (Juliette Murgier, une comédienne Metteure en scène (Natacha Dubois) et moi Elisabeth Chabuel, auteure. Nous travaillons depuis une semaine et demi, nous revisitons une légende de Die : La Belle Justine (une jeune-fille qui a la place du nez un groin de cochon)
Peut être à dimanche
Elisabeth Chabuel
Nous sommes 4, une peintre (Françoise Donis) une danseuse (Juliette Murgier, une comédienne Metteure en scène (Natacha Dubois) et moi Elisabeth Chabuel, auteure. Nous travaillons depuis une semaine et demi, nous revisitons une légende de Die : La Belle Justine (une jeune-fille qui a la place du nez un groin de cochon)
Peut être à dimanche
Elisabeth Chabuel
Pour mémoire 2011 :
Création du collectif
d’art vivant Passage de la Belle Justine.
- écriture, mise en scène, musique, danse et peinture - Avec :
Elisabeth Chabuel, Sarah Cillaire, Françoise Donis, Natacha Dubois, Gaëlle Hispard et Juliette Murgier.
- écriture, mise en scène, musique, danse et peinture - Avec :
Elisabeth Chabuel, Sarah Cillaire, Françoise Donis, Natacha Dubois, Gaëlle Hispard et Juliette Murgier.
Chaque dimanche,
on entrevoit la silhouette de Justine dans la nef de la cathédrale, elle
disparaît sitôt l’office terminé.
On dit que la Belle Justine ne passe pas par la grande porte.
On dit qu’il existe un souterrain qui la conduit directement de sa demeure à la nef.
On dit que les hommes rêvent de l’aborder.
On dit qu’elle mange dans une auge en or car en guise de nez elle a un groin.
On dit qu’elle a l’esprit étonnement vif et une voix magnifique.
Pour clôturer une première semaine de travail autour de cette légende dioise, le collectif d’art vivant Passage de la Belle Justine, vous invite… Passage de la Belle Justine
On dit que la Belle Justine ne passe pas par la grande porte.
On dit qu’il existe un souterrain qui la conduit directement de sa demeure à la nef.
On dit que les hommes rêvent de l’aborder.
On dit qu’elle mange dans une auge en or car en guise de nez elle a un groin.
On dit qu’elle a l’esprit étonnement vif et une voix magnifique.
Pour clôturer une première semaine de travail autour de cette légende dioise, le collectif d’art vivant Passage de la Belle Justine, vous invite… Passage de la Belle Justine
Petit
extrait :
"Justine vit au cœur de la nature elle a pour amis les oiseaux qui viennent boire à la cascade
Les biches Les cerfs Et les faons Les lièvres Et même les serpents qui vivent sous sa terrasse
Elle a un sixième sens
Et les sangliers aussi
Parfois viennent manger dans l’auge des porcs
Quand elle s’assoit dans la petite clairière pour écouter l’écoulement de l’eau dans la gorge
de la montagne Des marcassins Et des porcelets
Elle aura pour famille des marcassins
- On dit Qu’elle était femme tronc
Non pas exactement Tronc On dit qu’elle avait des jambes
De longues jambes rectilignes Et des pieds de fée
Des pieds de fée ?
Non On dit qu’elle avait de la corne sous les pieds
Qu’elle pouvait courir dans les gravelles comme un bouquetin
Qu’elle avait pour pied De vulgaires sabots
Qu’en guise d’orteil À l’extrémité de belles jambes Elle avait
Deux gros onglons
De pieds de cochon
Non un sur deux Mais deux Sur deux et elle n’avait pas de main Pas de bras
Non On dit qu’elle était belle comme un rêve Et quand elle ouvrait la bouche
Qu’elle avait une voix qui ensorcelait le paysage."
Elisabeth Chabuel
Visuel : Françoise Donis
"Justine vit au cœur de la nature elle a pour amis les oiseaux qui viennent boire à la cascade
Les biches Les cerfs Et les faons Les lièvres Et même les serpents qui vivent sous sa terrasse
Elle a un sixième sens
Et les sangliers aussi
Parfois viennent manger dans l’auge des porcs
Quand elle s’assoit dans la petite clairière pour écouter l’écoulement de l’eau dans la gorge
de la montagne Des marcassins Et des porcelets
Elle aura pour famille des marcassins
- On dit Qu’elle était femme tronc
Non pas exactement Tronc On dit qu’elle avait des jambes
De longues jambes rectilignes Et des pieds de fée
Des pieds de fée ?
Non On dit qu’elle avait de la corne sous les pieds
Qu’elle pouvait courir dans les gravelles comme un bouquetin
Qu’elle avait pour pied De vulgaires sabots
Qu’en guise d’orteil À l’extrémité de belles jambes Elle avait
Deux gros onglons
De pieds de cochon
Non un sur deux Mais deux Sur deux et elle n’avait pas de main Pas de bras
Non On dit qu’elle était belle comme un rêve Et quand elle ouvrait la bouche
Qu’elle avait une voix qui ensorcelait le paysage."
Elisabeth Chabuel
Visuel : Françoise Donis
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