Protéger les rhônalpins des risques industriels
Avec Alain Chabrolle,
vice-président (EELV) à l’environnement et la santé, les plans de
prévention des risques technologiques de la région iront au-delà de
l’obligation faite par l’Etat. Ces plans doivent prévenir les risques
d’explosion et éloigner les populations des zones à risques. Alain
Chabrolle souhaite avant tout diminuer les risques à la source. Ainsi,
la région aidera aussi les entreprises à utiliser moins de produits
dangereux.
La conseillère régionale Annie Agier ( photo) a toutefois rappelé que « dans
la Région la plus nucléarisée d’Europe, il est regrettable que le
nucléaire et tous ses risques soient exclus des plans de prévention des
risques technologiques. Comment expliquer aux citoyens que malgré la
circulation quasi quotidienne de matériel lié à l’industrie nucléaire
sur nos routes ou nos rails, on exclue cette industrie des plan de
prévention des risques ? Quelle réaction en cas d’accident ? »
Deux amendements écologistes ont été repoussés par une alliance PS et
UMP. Le premier proposait de conditionner les aides régionales à la
prévention des risques au non versement de dividendes. Le second
demandait un moindre recours aux sous-traitants, facteur de risque pour
la maintenance de ces sites dangereux.«Décidément pour certains le changement c’est pas maintenant», se désole Pierre Mériaux.
* (alors qu’actuellement EDF, partiellement privatisée, fonctionne comme une entreprise privée… tout en freinant le développement des énergies renouvelables)
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