« La violence à
l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre
hommes et femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination
exercées par les premiers et freiné la promotion des secondes, et elle compte
parmi les principaux mécanismes sociaux auxquels est due la subordination des
femmes aux hommes. » (Déclaration de l’ONU en 1994)
La Journée internationale
de lutte contre les violences envers les femmes n’est pas un simple rituel.
Elle rappelle que le monde n’en a pas fini avec les inacceptables violences
commises contre les femmes : le viol comme arme de guerre, les agressions
contre des fillettes revendiquant leur scolarisation, la traite des femmes, la
lapidation, les mutilations sexuelles, les violences conjugales, le
harcèlement… En France même, les violences contre les femmes sont une réalité
quotidienne, dans le couple comme dans l’espace public. Seulement un viol sur
dix, autant que l’on puisse évaluer, fait l’objet d’une plainte à laquelle
justice n’est rendue ni assez rapidement ni, souvent, dans le respect de la
dignité de la victime.
Les luttes féministes ont
progressivement fait admettre que la violence contre les femmes, au-delà des
comportements individuels, reste le symptôme le plus grave d’un système de
domination séculaire et universel, le patriarcat. Cette question appelle une
réponse politique.
La loi de juillet 2010
constituait une avancée, mais incomplète, uniquement répressive, avec une
ordonnance de protection mal connue et mal appliquée, sans formation des
personnels concernés et sans moyens. La LDH prend acte de la volonté du
gouvernement actuel et des nouvelles avancées que constitue le projet de loi
sur l’égalité entre les femmes et les hommes, comme l’abandon de la dangereuse
médiation pénale. Mais elle rappelle la nécessité que la loi comporte un
véritable volet préventif et éducatif, mobilisant les médias et l’Education
nationale, et que soient mis en place les moyens de son application réelle, à
commencer par la formation des personnels concernés, par une aide suffisante
aux associations en charge des femmes victimes de violence et par des
mécanismes de contrôle de l’application de la loi. Elle rappelle, enfin, que
cette loi doit s’appliquer à toutes les femmes, y compris les étrangères non
communautaires et les prostituées.
- La LDH appelle à manifester à Paris,
avec le CNDF et les associations féministes,
le samedi 23 novembre.
le samedi 23 novembre.
Départ à 14h30, de Montparnasse
- Dans le cadre de la Journée internationale contre
les violences faites aux femmes, le Collectif Diois droits des femmes dont
participe la section LDH Rhône-Alpes organise une soirée le samedi 23 novembre
à 17h30 à Cobonne (26).
Vous trouverez le tract d’annonce ci-après et
ci-joint.
Cordialement,
Le service Communication LDH.
Délégué Diois de la
Ligue des Droits de l'Homme.
http://www.ldh-france.org/
http://www.ldh-france.org/
Ligue des droits de
l'Homme
LDHrhonealpes@aol.com
Section Dioise
LDHrhonealpes@aol.com
Section Dioise
Chastel et Bassette
26150 Die
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