Information Participative

Médias Citoyens Diois continu !

Retrouvez-nous sur notre nouveau site :

http://mediascitoyens-diois.info

samedi 27 mars 2010

L' Etat de plus en plus lamentable ...

La secrétaire d'Etat Chantal Jouanno à l'Ecologie désenchantée ...
«C'est le Medef (club des grands patrons) qui a planté la taxe carbone.» L’analyse est de Chantal Jouanno. La secrétaire d'Etat à l'Ecologie assure dans un entretien paru ce jeudi dans le journal Libération : «C'est clair, c'est le Medef qui a planté la taxe carbone. Au nom de la compétitivité. Est-ce que le Medef s'est ému des 2 milliards de bonus distribués aux banquiers?» Elle met également en cause les «céréaliers intensifs» de la FNSEA (Club des gros paysans prédateurs des subventions européennes).
La taxe carbone a été reportée « sine dite » mardi par François Fillon après la débâcle de la droite aux élections régionales. Et, mercredi, dans sa première déclaration après la défaite de la droite aux régionales, le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'une taxe carbone serait abandonnée pour l’ instant et adoptée en France uniquement si l'Europe mettait en place une «taxe aux frontières» pour protéger l'agriculture et l'industrie.
Le triomphe de «l’ ego et du pouvoir»
«Si on attend que l'Europe prenne une décision, la taxe carbone sera reportée sine die. Cela pose un problème ontologique à la gauche comme à la droite. Nos élus et une partie de la société n'ont pas compris l'importance de l'écologie», a commenté Chantal Jouanno. Au final, la volte-face sur la taxe carbone est le triomphe de «la culture du pouvoir sur la culture de l'action», et selon elle, «malgré tout, on n'est pas complètement sorti d'une forme de monarchie. C'est le pouvoir de l’apparence : officiers de sécurité et gyrophares pour les ministres».
Interrogée sur son éventuelle démission, elle répond pourtant que «la démission est la dernière des solutions». Quant à la suite de son action au gouvernement, «il faut essayer quelque chose. Il me reste la parole. Je me ferai peut-être exploser mais ce n'est pas grave. (...) Je préfère aller au bout», conclut la secrétaire d'État. Dans tous cas Sarkozy n’a rien entendu, ni compris, aux exigences et besoins de la Société en évolution.
Pour des considérations bassement électorales.
Claude Veyret

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire