Élections Municipales 2014, Le Front National (parti
d’Extrême Droite fascisante) en lice à Valence, Montélimar, Romans et
Pierrelatte…
Au lendemain de « l‘université
d’été » du Front National à Marseille, Joël Cheval, le secrétaire drômois
du parti d' extrême Droite, a bel et bien confirmé que des listes sont déjà en construction « au
moins » sur les quatre grandes villes drômoises.
Avec Richard Fritz,
investi comme tête de liste sur Valence, Bernard Pinet en lice sur Romans,
Philippe André-Rey du Rassemblement Bleu Marine sur Pierrelatte et Julien
Rochedy, directeur du FN Jeunesse sur Montélimar.
Ce dernier devrait le
confirmer dans les jours prochains. Sur Bourg-de-Péage, où il est conseiller
municipal, Joël Cheval dit réfléchir pour l’heure, mais il semble plutôt
vouloir partir en soutien de Bernard Pinet sur l’autre rive à Romans, qualifiée
de “ville emblématique”…Die et Crest seront ils épargnés ?
MCD
Des conseillers municipaux d'extrême Droite, plus que des maires
RépondreSupprimerLa “vague brune”des Fachos, qui risque de toucher le sud de la France aux municipales de 2014, commence à séduire d’autres partis. La charte des alliances, annoncée par Marine Le Pen la semaine dernière, va dans le sens du rassemblement à la droite de la droite, en proposant des "valeurs communes" : défense des petits commerçants, refus d’une hausse de la fiscalité, transparence sur les logements sociaux, expulsion des étrangers. Selon les comptes du FN, sur les 623 candidats investis par le Front, une quarantaine viendraient de l’UMP ou de l’UDI, et une vingtaine de Debout la République (DLR), le parti souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan. À Béziers, l’ancien président de Reporters sans frontières (RSF), Robert Ménard, monte une liste avec le soutien de Marine Le Pen. “Le Front, c’est un tiers de notre équipe de campagne à Béziers”, confie un membre du FN, collaborateur de Robert Ménard.
Mais, pour partir à la conquête du pouvoir, le FN mise avant tout sur la formation et le recrutement des "cadres". En juillet, un appel a été lancé aux fonctionnaires de catégorie A pour assurer la gestion administrative d’une municipalité. “En 1995, on n’avait pas anticipé ça. L’objectif, c’est de prouver que nous pouvons gouverner, et ça commence par les mairies”, avoue Steeve Briois. Conscients du fossé qu’il reste à combler, et plus que quelques villes gagnables, les cadres frontistes misent surtout sur des centaines de sièges de conseilleurs municipaux en 2014. “Le mandat de conseiller municipal, c’est un super terrain de formation de proximité pour les fachos. Le coup d’après, ils sont maires !” sourit Florian Philippot.