Le 12/09 - Procès de 29
militants de Greenpeace pour leur intrusion à la centrale du Tricastin -
Tribunal correctionnel – Valence
Greenpeace: les militants
relâchés en attendant leur procès
Les 29 militants qui se
sont introduits sur le site du Tricastin libérés avec une convocation devant le
tribunal correctionnel en septembre.
Les 29 militants de
Greenpeace qui étaient entrés sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin
ont été remis en liberté après une trentaine d'heures de garde à vue.
Ils seront convoqués devant le tribunal
correctionnel à Valence le 12 septembre prochain.
VALENCE - 13H30 - Procès devant le tribunal correctionnel, pour "dégradations en réunion" et "violation de domicile", des militants de Greenpeace qui avaient pénétré le 15 juillet dans la centrale nucléaire du Tricastin.
VALENCE - 13H30 - Procès devant le tribunal correctionnel, pour "dégradations en réunion" et "violation de domicile", des militants de Greenpeace qui avaient pénétré le 15 juillet dans la centrale nucléaire du Tricastin.
Les militants de
Greenpeace seront poursuivis pour
violation de domicile et dégradations en réunion. Et l'un d'eux qui s'est
rebellé quand un gendarme est venu le chercher sera en plus poursuivi pour
violence à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique.
Electrifier les grillages
Cette opération à la
centrale nucléaire aura produit son effet: relancer le débat sur la sécurité.
Le député ardéchois Pascal Terrasse demande aujourd'hui un renforcement des dispositifs anti-intrusion des centrales. Le député socialiste ardéchois estime que l'action de Greenpeace a mis au jour les risques terroristes.
Il avait déjà évoqué le sujet à propos de la centrale de Cruas en avril dernier, lors la Commission Locale d'Information qu'il préside. Pour lui, les grillages qui entourent les centrales ne sont pas assez sûrs.
Le député ardéchois Pascal Terrasse demande aujourd'hui un renforcement des dispositifs anti-intrusion des centrales. Le député socialiste ardéchois estime que l'action de Greenpeace a mis au jour les risques terroristes.
Il avait déjà évoqué le sujet à propos de la centrale de Cruas en avril dernier, lors la Commission Locale d'Information qu'il préside. Pour lui, les grillages qui entourent les centrales ne sont pas assez sûrs.
Après leur action surprise
sur le site de Tricastin, les militants de Greenpeace sont sortis de leur garde
à vue, heureux du travail accompli.
Europe Ecologie-Les Verts
Drôme salue leur courage et les remercie d’avoir démontré, pacifiquement, la
non fiabilité des mesures de sécurité et de protection de la centrale du
Tricastin, comme ils l’avaient déjà fait pour celles du Bugey, de Cruas et de
Nogent-sur-Seine.
Cette action est aussi l’occasion de se poser les
vraies questions quant à l’omerta
qui entoure l’industrie nucléaire française. Les chefs d’inculpation qui leur
sont reprochés sont : la violation de domicile du CNPE de Tricastin, la
dégradation lourde sur le grillage du site. Ils risquent jusqu’à 1 an de prison
pour violation de domicile et 5 ans de prison pour dégradation lourde plus des
peines d’amende.
Ces risques ils les connaissaient, ils les assument. Parce que pour eux, il faut agir, il faut interpeller les décideurs.
Ces risques ils les connaissaient, ils les assument. Parce que pour eux, il faut agir, il faut interpeller les décideurs.
Comme les « Dix de
Valence », faucheurs de maïs transgénique de deux parcelles de la Drôme en
2001, nous considérons ces militants comme des lanceurs d’alerte et doivent
être reconnus comme tels.
En ce qui nous concerne, nous serons auprès
d’eux le 12 septembre lors de leur procès au tribunal de Valence et nous
invitons tous nos adhérents et sympathisants à se joindre à nous ce jour-là.
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