Un territoire d'exception à promouvoir et à
protéger.
Ce territoire de 130
communes et 7 villes portes entre Drôme et Hautes Alpes n’attend plus
aujourd’hui que le décret gouvernemental de sa labellisation en Parc Naturel
Régional. L’instruction administrative est terminée, la charte du futur parc a
été approuvé par une majorité incontestable (67 % des 1576 conseillers
municipaux ont voté pour le parc, les deux tiers des 130 communes et la
totalité des communautés de communes y ont adhéré). Majorité incontestable
certes, mais on est loin de l’unanimité et les opposants au parc ne désarment
pas. Dans ces conditions, l’Etat semble hésiter à signer le décret de création
d’un PNR des Baronnies sur un territoire dont un tiers des communes serait de
facto exclu…
En l’attente de cette
décision, le syndicat mixte d’aménagement des Baronnies Provençales (SMBP) a
été reconduit par ses financiers pour les années 2013 et 2014. Il a poursuivi
ses études sur la toponymie, les filières bois, sur l’eau vive, sur les
circuits courts. Il a participé aux traditionnelles manifestations locales :
alicoque, tilleul, fruits anciens, congrès des parcs, etc. Sur le terrain, 75
mesures ou actions sont conduites sous sa houlette pour un budget de près de
700 000 euros. Pour les élus qui conduisent son action, le retard pris par
la labellisation est imputable à la gestation de la nouvelle loi de réforme
territoriale…
Une nouvelle loi de
décentralisation est en effet prévue en fin d’année 2013. Elle pourrait
contenir une modification de l’agrément pour les parcs : soit un vote «qualifié
» (si la majorité des votants dit oui, la charte s’applique à tous), soit un
vote des seules communautés de communes. Mais dans ce cas il faudrait quand
même probablement s’attendre à un nouveau vote pour éviter une application
rétroactive de la loi…
Alain Bosmans
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